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Identité sur internet

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L'internet français sous haute surveillance. Vol de photos : quand on se fait passer pour vous sur Internet. Fin de soirée dans un bar branché du centre de Montpellier. Cocktails sifflés, Amélie et ses amies s’apprêtent à quitter la soirée. Devant la porte de sortie, la jeune femme se fait alpaguer par une inconnue qui l’observe depuis un moment : « Tu sais que tu as un sosie ? » La femme sort son téléphone portable et fait défiler des photos. . « Toutes ces photos, c’est toi qui me les a envoyées. » « Pendant des années, quelqu’un a utilisé mes photos » Elle est Parisienne, en vacances à Montpellier pour quelques jours.

. « Elle les a fait circuler auprès de plusieurs personnes en France. Ensemble, au bout d’un mois d’enquête, elles obtiennent les aveux du « voleur » de photos. . « C’était une femme, de Bordeaux, un peu paumée. Le vol d’identité, délit ou non ? Amélie a voulu porter plainte. . « Votre situation n’est pas considérée comme une usurpation d’identité. Mais les réponses diffèrent selon les commissariats contactés par Rue89. Loppsi 2 : l’identité numérique reconnue. FireSheep : peur sur les réseaux Wifi. Une fois connecté à son réseau social préféré, est-on en sécurité, à l'abri des petits malins qui en veulent au sacrosaint couple login/mot de passe ? Eric Butler, un développeur indépendant de Seattle a prouvé le contraire grâce à une extension Firefox nommée FireSheep .

Cette extension permet de se connecter sur les comptes (Facebook, Google, Twitter, ... rayez les mentions inutiles) utilisés par des personnes présentes sur le même réseau WiFi ouvert. En bref pour peu qu'on se connecte, n'importe qui utilisant Firesheep peut aussi se connecter. La quantité d'informations potentiellement accessibles dans un réseau public (café, bibliothèque, mairie ...) est donc extrêmement importante. Eric Butler n'a pas créé cette application pour faciliter les activités répréhensibles (comme le détournement de compte Twitter ou Facebook, véritable fléau du monde du travail), mais pour mettre sous le feu des projecteurs les graves lacunes de sécurité qui touchent de nombreux sites. François ARIAS. Adresse IP : la d. Internet en Chine : Pékin peut faire encore pire.

Le chiffre est rond, le symbole est fort, le gouvernement est fier : l'agence Chine Nouvelle confirme que le seuil des 400 millions d'internautes chinois a bel et bien été franchi récemment. Ils sont 404 millions très exactement (ou plutôt très approximativement, vu l'échelle...), selon les chiffres très officiels du Bureau de l’information du Conseil d’État. 346 millions d'entre eux ont un accès haut débit, et un peu plus de la moitié -- 233 millions -- sont connectés depuis leur téléphone portable. Ça en fait, du monde... à surveiller. Il semble qu'à l'approche du demi-milliard d'internautes, les mesures de contrôle actuellement appliquées dans l'empire du Milieu ne suffisent plus à rassurer le gouvernement. Le China Daily , de son côté, rapporte que le durcissement des règles sera étendu aux réseaux de téléphonie portable. Lire les réactions à cet article. Camille GÉVAUDAN.

Les blogueurs répliquent au sénateur qui veut leurs noms. Jean-Louis Masson (Wikimedia Commons). C’est un débat aussi vieux que les blogs : leurs auteurs doivent-ils révéler leur identité ? Le sénateur Jean-Louis Masson vient de déposer une proposition de loi en ce sens. . « Frédéric Lefebvre, à côté, c’est un bisounours », assure un des blogueurs visés. Jusqu’ici, Jean-Louis Masson n’était pas vraiment une star sur Internet. Traiter les amateurs comme des professionnels C’est le 3 mai qu’il a déposé sa proposition de loi sur l’anonymat des blogueurs.

Jean-Louis Masson n’a pas répondu à nos sollicitations. . « Compte tenu de la multiplication des sites et des propos litigieux qu’ils peuvent contenir, il apparaît de plus en plus nécessaire de faciliter l’exercice concret du droit de réponse des personnes nommément mises en cause par des auteurs anonymes. » Ces auteurs anonymes peuvent pourtant être identifiés par la justice. Pour Maître Eolas, le web est « un bal masqué » « Un allumé de première » Jean-Louis Masson risque pourtant d’être déçu. Un sénateur contre l'anonymat pour se faire un nom ? Le sénateur divers droite de la Moselle, Jean-Louis Masson, entend supprimer l’anonymat des blogueurs. Entretien. Texte « techniquement » inefficace, « allumé de première », « atteinte à la liberté d’expression »... Depuis le dépôt de sa proposition de loi le 3 mai, Jean-Louis Masson est sous le feu des critiques pour s’en être pris à l’anonymat des blogueurs. Le sénateur divers droite de la Moselle répond sur Rue89.

Des critiques dirigées contre l’article unique de cette proposition de loi qui prévoit d’appliquer aux blogueurs non professionnels les mêmes règles qu’aux éditeurs de sites professionnels, à savoir l’obligation d’indiquer nom et coordonnées pour être joints. Puisque le dispositif existe également dans la presse écrite, il n’y a pas de raison qu’il ne s’applique pas non plus dans la blogosphère, argumente l’élu ex-RPR : « Mon objectif est de faire en sorte qu’il y ait les mêmes obligations de clarté au niveau d’Internet. . « Le parquet fait tout pour traîner » « Regardez M.

Anonymat sur internet