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Droit de manifestation

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Maintien de l’ordre : même sans grenades, il reste de quoi faire - Rue89 - L'Obs. Police et gendarmerie ont regretté l’interdiction de la grenade offensive, décidée après la mort de Rémi Fraisse à Sivens.

Maintien de l’ordre : même sans grenades, il reste de quoi faire - Rue89 - L'Obs

Pourtant, les options restent nombreuses, entre la matraque et la cartouche. Un gendarme à Sivens, le 12 septembre 2014 (REMY GABALDA/AFP) Lorsque Bernard Cazeneuve annonce l’interdiction « définitive » des grenades offensives, dont l’usage a été suspendu après la mort de Rémi Fraisse, policiers et gendarmes manifestent leur désarroi. Les premiers, par l’intermédiaire de leurs syndicats, se montrent inquiets des « conséquences incertaines » de cette décision. Pourtant, ils ne disposent pas de grenades offensives : seuls les gendarmes en sont dotés. Pas de faute professionnelle Mardi, le ministère de l’Intérieur a rendu public le rapport d’enquête administrative réalisé par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) suite au décès de Rémi Fraisse en octobre à Sivens. A Marseille, l’interpellation absurde de manifestants pro-Pussy Riot. Manifestation pour la défense des Pussy Riot à Paris, le 17 août 2012 (Lionel Bonaventure/AFP) Lorsque la loi est strictement respectée, des situations anodines peuvent tourner au ridicule.

A Marseille, l’interpellation absurde de manifestants pro-Pussy Riot

Vendredi, à Marseille comme dans plusieurs villes européennes, une douzaine de manifestants (selon la préfecture) se sont rassemblés devant le consulat de Russie pour soutenir le groupe Pussy Riot, dont les membres ont été condamnées à deux ans de prison pour « hooliganisme ». Sept personnes se retrouvent encerclées par la police et embarquées au commissariat du VIIIe arrondissement pendant environ deux heures pour une vérification d’identité.

Leur tort : avoir porté des cagoules (multicolores) sur la voie publique, pour imiter le costume du célèbre groupe de punk. « C’est interdit. La loi anti-burqa de 2010 La préfecture de police de Marseille confirme à Rue89 que les arrestations ont eu lieu en vertu de la loi anti-burqa. Une circulaire de François Fillon vient préciser les « accessoires » concernés : A Nancy, la police la joue « cow-boy » face à l’extrême gauche. Une perquisition musclée dans une affaire mineure illustre la tension entre policiers et militants, alors que les accrochages avec l’extrême droite se multiplient. Le capot d’une voiture de police à Nancy (Pol Emile/Sipa) Il est 7h30 le 26 janvier dans un appartement de Nancy, lorsque l’interphone sonne. Agé d’une vingtaine d’années, Romain (le prénom a été changé à sa demande), se lève et décroche.

Il entend, juste derrière la porte : « Police ! Police ! Il tente de vérifier à travers le juda : Les gendarmes, le syndicaliste et Sarkozy : d'où venait l'ordre ? Sept gendarmes ont été mis en examen pour « atteinte à la liberté individuelle » dans le cadre de l’enquête lancée après l’arrestation d’un syndicaliste juste avant une visite de Nicolas Sarkozy dans l’Allier, fin 2010.

Les gendarmes, le syndicaliste et Sarkozy : d'où venait l'ordre ?

John Pike, le policier américain anti-indignés, star du web. John Pike est devenu l’officier de police le plus célèbre des Etats-Unis.

John Pike, le policier américain anti-indignés, star du web

Le plus détesté aussi depuis cette vidéo qui le montre en train d’asperger de « pepper spray » (gaz lacrymogène) des manifestants du mouvement « Occupy Wall Street » déjà arrêtés, genoux à terre sur le campus de l’université de Californie, à Davis. John Pike en action, vendredi dernier sur le campus de l’Université de Californie. A la Défense, le campement des Indignés démantelé. La police est intervenue mardi soir pour démanteler le campement des Indignés installés depuis une dizaine de jours sous la Grande Arche du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris.

A la Défense, le campement des Indignés démantelé

Vers 21h50, des policiers et des gendarmes mobiles, au nombre d'une centaine selon la préfecture, ont confisqué les cartons, pancartes, bâches constituant le campement des Indignés, qu'ils ont encerclés. Les manifestants étaient au nombre d'une centaine, selon l'AFP. "L'intervention des forces de l'ordre visait à nettoyer l'esplanade des cartons et des meubles amassés par les Indignés, mais elle ne vise pas à évacuer les personnes, ni à procéder à des interpellations", a affirmé une source préfectorale. Peu après l'intervention, les forces de l'ordre gardaient un amas de pancartes. Les Indignés au coeur d'un procès surréaliste pour avoir «décollé» une vitre. Une audience pour le moins surprenante s'est déroulée lundi matin devant la 29e chambre du tribunal correctionnel de Paris, où onze «Indignés» ont comparu pour avoir «décollé» la vitre d'un fourgon de police dans lequel ils pénétraient après une manifestation le 19 septembre.

Les Indignés au coeur d'un procès surréaliste pour avoir «décollé» une vitre

A Barcelone, les «indignés» brutalement évacués pour cause de foot. Des incidents ont éclaté vendredi à Barcelone entre policiers et jeunes «indignés» sur la Place de Catalogne, où les services municipaux ont démonté le campement des contestataires en prévision des festivités de la Ligue des Champions samedi.

A Barcelone, les «indignés» brutalement évacués pour cause de foot

Casqués et armés de matraques, les policiers ont dispersé un groupe qui bloquait l'entrée de la place, en plein centre de la capitale catalane, au moment où les camions de nettoyage emportaient les tentes et le matériel. -> Sur cette vidéo postée sur Youtube, des policiers matraquent les jambes et le dos de manifestants. Sur cette autre vidéo, on voit les policiers se mettre en position. A Besançon, des lacrymos contre les parents d'élèves. Lacrymos contre casseroles et cuillères en bois.

A Besançon, des lacrymos contre les parents d'élèves

A Besançon, une manifestation de parents d'élèves contre la suppression de postes d'enseignants a pris une étonnante tournure ce mercredi en fin de matinée. A l'appel de la FCPE (fédération des conseils de parents d'élèves) et du réseau «Ecoles en danger 25», qui regroupe des parents mobilisés du département, environ 500 parents, enseignants et lycéens se sont retrouvés sous les fenêtres du rectorat avec cuillères et casseroles, l'objectif étant de faire un «boucan d'enfer».

Les y attendaient six policiers, bientôt rejoints par des CRS, selon les témoins, ce que réfute la préfecture. «L'ambiance était bon enfant, quand un car est passé dans cette rue plutôt étroite et il y a eu un mouvement de foule. J'ai entendu "mais vous êtes fous ! « Casse-toi pov' con » : la France invente l'outrage à dictateur. Un professeur français défile contre Moubarak le 1er février au Caire (capture d’écran d’un reportage de BFM-TV par Telerama.fr) Un professeur du lycée français du Caire a été convoqué à l’ambassade puis rapatrié « pour sa sécurité » parce qu’il avait manifesté contre Hosni Moubarak, place Tahrir, avec une pancarte « Casse-toi pauvre con ».

« Casse-toi pov' con » : la France invente l'outrage à dictateur

C’est une curieuse histoire que révèle Telerama.fr. Car deux semaines plus tôt à Tunis, la famille d’un autre professeur, entourée par des pillards, s’était vu, elle, refuser un rapatriement. Deux conceptions de la sécurité. Le professeur, marié à une Egyptienne et père de deux enfants, est convoqué trois jours après avoir manifesté avec sa pancarte « Casse-toi pauvre con ». Lorsque l’enseignant manifeste au Caire, le 1er février, Moubarak n’est pas encore tombé. . « Il s’en sort avec un blâme » « Mieux vaut être ministre des Affaires étrangères et proposer de l’aide à un dictateur qu’être un simple prof et en conspuer un autre », note l’hebdomadaire. Un syndicaliste abusivement retenu pendant une visite de Sarkozy? Un syndicaliste de SUD a déposé une plainte contre X pour «arrestation abusive» après avoir été entendu cinq heures à la gendarmerie du Mayet-de-Montagne, dans l’Allier, lors d’une visite de Nicolas Sarkozy fin novembre.

Un syndicaliste abusivement retenu pendant une visite de Sarkozy?

Ce que conteste la préfecture. «Deux gendarmes sont venus me chercher à ma sortie du travail, le 25 novembre alors que j’allais à une manifestation» organisée à l’occasion de la venue du chef de l’Etat, raconte Frédéric Le Marrec, éducateur spécialisé au Mayet-de-Montagne, syndiqué à SUD-Santé-Sociaux. Ils l’auraient interrogé, toujours selon son récit, «sur le collage d’affiches du NPA, la veille au Mayet.

Puis j’ai demandé si j’étais en garde à vue, on m’a répondu que non mais on m’a déconseillé de partir», ajoute-t-il. Le syndicaliste dit avoir pu quitter la gendarmerie cinq heures plus tard, alors que la visite de Sarkozy s’achevait. «On m’a dit que le préfet m’en voulait», a par ailleurs affirmé lFrédéric Le Marrec. Joachim et Noé, deux jours en garde à vue et interdits de manif. «C’est une affaire originale, amorce le président du tribunal. Et d’une actualité brûlante…» Devant lui, deux hommes de 20 ans, un peu impressionnés.

Noé et Joachim sont accusés d’avoir jeté des bouteilles sur des policiers à l’issue d’une manifestation contre la réforme des retraites. Ils le contestent. Ils seront jugés le 16 décembre. Convoi nucléaire : quel rôle des CRS français en Allemagne ? L’intervention de CRS français sur le sol allemand en marge du train Castor transportant des déchets nucléaires outre-Rhin fait polémique chez nos voisins depuis 24 heures. Des photos, prises sur le parcours du train, montrent des membres des compagnies d’intervention françaises intervenir pour dégager les voies occupées par des manifestants. L’auteur des photos les a prises le dimanche 7 novembre et les a postées sur Flickr (voir ci-dessus). La presse allemande a rapporté jeudi 11 novembre qu’un avocat de Berlin, Christoph Müller, avait annoncé avoir porté plainte contre un policier français pour « usurpation de fonctions ».

Des lycéens bloqueurs exclus et forcés de bûcher sur les retraites. Aïe aïe aïe ! On dirait que le lien sur lequel vous avez cliqué n’était pas très frais. Blocage des lycées: quand les proviseurs font la leçon aux parents. Strasbourg - Toute l'actualité de la région avec Libération: Ota. Londres se barricade contre les alter.

Manifestation de gendarmes

Fuck the Police!