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Berlusconi

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Berlusconi se paye Sarko. L’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a estimé dimanche dans une interview que l’ancien président français de droite Nicolas Sarkozy était une personne «dont l’arrogance l’emporte sur l’intelligence». «L’ancien président Nicolas Sarkozy est une personne dont l’arrogance l’emporte sur l’intelligence. Il était fâché contre moi», a-t-il dit au cours de cette interview réalisée par le directeur du quotidien Il Giornale qui appartient à la famille Berlusconi. Le Cavaliere a expliqué la mauvaise humeur de Nicolas Sarkozy par la nomination de l’Italien Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne (BCE). Paris avait soutenu la candidature de M.

Draghi en remplacement du Français Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE mais attendait en retour de l’Italie qu’elle obtienne le départ de Lorenzo Bini Smaghi de son directoire pour laisser un siège libre à un Français. Procès pour Berlusconi dans l'affaire du Rubygate. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi sera jugé à partir du 6 avril à Milan pour le "Rubygate" où il est accusé d'avoir payé une prostituée mineure et d'avoir abusé de sa fonction en sa faveur, a-t-on appris de sources judiciaires mardi. La juge Cristina Di Censo a décidé le "jugement immédiat" du Cavaliere, une procédure accélérée prévue par le code pénal italien qui se base sur l'"évidence de la preuve", acceptant une requête en ce sens du parquet formulée le 9 février.

La première audience du procès confié à un collège de trois magistrates aura lieu le 6 avril à 8H30 GMT. "Nous ne nous attendions pas à autre chose", ont réagi les avocats du Cavaliere, cités par la chaîne de télévision en continu Sky TG24, tandis que M. Berlusconi en déplacement à Catane (sud) a renoncé à une conférence de presse et est rentré à Rome. "Il n'y a ni crime ni victime mais un procès tambour battant et surtout un procès mené depuis des semaines dans les médias. En outre, la défense de M. Silvio Berlusconi inspire les chansonniers... Et les acteurs X. L'actualité va parfois trop vite: lorsque le réalisateur Marcho Bellochio avait annoncé il y a quelques jours ne pas avoir trouvé de financement pour son film qui retraçait les scandales sexuels de Silvio Berlusconi, nous avions titré «Pas de film sur les parties fines de Berlusconi».

Rokko nous a donné tort. Le sosie de l'acteur X Rocco Siffredi fait partie du casting de Bunga-bunga presidente. Un titre qui rappelle explicitement les pratiques sexuelles supposées de Silvio Berlusconi. A lire :pas de film sur les parties fines de Berlusconi Le scénario du film, réalisé par Andy Casanova et Silvio Bandinelli, est plus qu'inspiré des frasques du chef d'Etat italien rapportées dans la presse: Rokko joue le rôle du président d'un Etat imaginaire qui charge un ami de lui amener des jeunes femmes. La bande-annonce de Bunga-Bunga Presidente Bunga Bunga à la mode Shakira Tourner en ridicule les frasques de Berlusconi ne semblent semble énerver le chef de gouvernement. Après Ruby, Iris fait de l’œil au Cavaliere.

Les agapes sexuelles, ou supposées telles car le fier étalon a quand même 74 ans bien tassés, de Silvio Berlusconi continuent de défrayer la chronique politico-mondaine en Italie. Ainsi, hier, l’agence Ansa révélait qu’après la jeune Ruby Rubacuori (la «voleuse de cœurs» en italien) - de son vrai nom Karima el-Mahroug, danseuse de discothèque - une seconde mineure aurait participé aux fêtes très dévêtues données par le chef du gouvernement italien dans ses somptueuses demeures situées à Arcore, près de Milan (Lombardie) et en Sardaigne.

Iris Berardi, considérée par les enquêteurs comme une «prostituée notoire», avait en effet moins de 18 ans quand elle s’est rendue dans au moins deux résidences du vieil homme siliconé, en novembre et décembre 2009, selon des documents envoyés par le parquet de Milan au Parlement. Le dossier se base sur la localisation du téléphone portable de la belle aux dates des «réceptions». Gérard THOMAS. Berlusconi ébranlé par Ruby. Il a résisté à d’innombrables accusations de corruption, de fraude fiscale ou de «faux en bilan». Il a même survécu à des soupçons de complicité avec la mafia et politiquement surmonté deux défaites électorales. Mais la petite prostituée marocaine Ruby pourrait finalement avoir percé le cuir du «Caïman». Avec l’accumulation des révélations sur de présumées fêtes érotiques dans ses différentes villas, la figure de Silvio Berlusconi, 74 ans, n’a sans doute jamais été aussi ébranlée.

«Sommes-nous sûrs qu’il soit encore l’homme en mesure d’empêcher l’avènement d’un gouvernement des gauches ?» S’interrogeait d’ailleurs hier matin le quotidien de droite Libero à la lumière des révélations sur «les orgies» du Cavaliere, selon l’expression d’un ancien préfet de police. «Bounga bounga». Silvio Berlusconi était, en mai 2010, intervenu en sa faveur auprès de la préfecture de Milan afin qu’elle soit relâchée, en soutenant aux policiers qu’il s’agissait de «la nièce de Moubarak». «Maison de passe». Pas de film sur les parties fines de Berlusconi. Berlusconi, chair fraîche et jeunesse italienne. Dans la Vie sexuelle des super-héros, le roman que j’ai publié en Italie et qui évoque le parcours de super-héros en fin de carrière, un Batman version vieux beau reçoit chez lui une jeune fille à peine sortie de l’adolescence. Avant de la convier à un rituel sexuel, il lui montre pour l’impressionner une statue à son effigie. On imagine ma surprise quand j’ai récemment pris connaissance des révélations faites par Ruby, la mineure impliquée dans le dernier scandale sexuel qui touche Silvio Berlusconi : elle a en effet raconté que le président du Conseil avait pour habitude de montrer aux invitées de ses soirées hard une statue, la sienne, ou plus exactement une statue ayant sa tête et le corps de Superman.

Ce n’est certes pas Batman, mais la coïncidence est frappante. Les soirées «bounga bounga» qu’organise ce «surhomme» décadent figurent dans les rapports de la diplomatie américaine rendus publics par WikiLeaks. Où nous conduiront ces événements ? Marco MANCASSOLA Ecrivain. A Rome, la manifestation anti-Berlusconi dégénère. Lancers de pétards et de pavés, charges de la police et grenades lacrymogènes: de violents heurts ont opposé mardi à Rome des étudiants et manifestants opposés à Silvio Berlusconi aux forces de l’ordre qui avaient quadrillé le centre pendant un vote décisif au parlement.

Une dizaine de jeunes ont été interpellés, selon les journalistes, et une quarantaine de personnes, dont des policiers, ont été blessés et soignés sur place, selon les services médicaux. Des journalistes de l’AFP en ont vu plusieurs le crâne en sang. (Photo Tony Gentile / Reuters) Des dizaines de milliers de jeunes - 100.000 selon les organisateurs - ont commencé à défiler le matin dans le calme, derrière des banderoles, contre la politique gouvernementale en matière d’éducation, scandant «non à la confiance!» Ou réclamant des investissements dans la culture et l’éducation, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Epaisse fumée noire (Photo Alessandro Bianchi / Reuters) (Source AFP) «L’Unità, notre journal assiégé» Comme chaque matin, à la rédaction de l’Unità (1), nous feuilletons la presse avec appréhension. Notre directrice, Concita De Gregorio, ne figure sur aucune une, à notre grand soulagement. Les objectifs ont changé car les ennemis du président du Conseil, Silvio Berlusconi, ou ceux qu’il juge tels, se sont multipliés ces derniers temps. A présent, il y a aussi Julian Assange qui a révélé la piètre considération dont jouit le président italien dans les milieux diplomatiques américains : «incapable», «vaniteux», «inefficace», mais aussi «porte-parole européen de Poutine». Le début du mois d’octobre a été très difficile : Concita semblait être devenue une rubrique de Il Giornale, le quotidien qui appartient à la famille de notre président du Conseil.

Un éditorial, intitulé «la Dame en rouge», soutenait que, comme «la mère des crétins est toujours enceinte», celle de Concita aurait mieux fait d’avorter. Chien de chasse Le fait est que notre président du Conseil n’aime pas les journaux. Berlusconi ridiculise l'Italie ... et la démocratie. Hier, 2 juin, fête de la République italienne. Parade militaire sur la Via dei Fori Imperiali, à Rome, qui va de place de Venise au Colisée. À la tribune d'honneur, Berlusconi salue les militaires qui défilent. Instantané : Toutes les photos ici. Et pourtant ! Dans ce pays la démocratie n'existe plus, tout est mascarade, dans ce pays le mégalomnipotent sultan B. peut faire tout ce qu'il veut, dire et faire dire tout ce qu'il veut, faire de la Constitution italienne une coquille vide en la dénaturant morceau par morceau, utiliser les avions aux couleurs de l'état italien pour transporter son harem et sa cour dans ses villas pour de somptueuses fêtes, compter sur une armée de lèche-cul, de journaleux complices, de politicards véreux, d'hommes et femmes prostitués qui se sont vendus corps et âmes au prince, etc. etc.

Et faire avaler au peuple que tout ça est un complot de la gauche sinistre et des communistes ! Tout cela est d'une tristesse infinie. Le ministre de la Culture italien boycotte le festival de Cannes. Le ministre italien de la Culture a décidé de ne pas se rendre au festival de cinéma de Cannes, en raison de la sélection de «Draquila», «film propagande» selon lui, sur la gestion par le gouvernement Berlusconi du tremblement de terre de L'Aquila. Le ministre, Sandro Bondi, «a décliné l'invitation à participer au prochain festival de Cannes en exprimant son regret et son trouble» face à la sélection d'«un film de propagande, 'Draquila', qui offense la vérité et le peuple italien dans son entier». «Draquila - l'Italia che trema» ("Draquila - L'Italie qui tremble" - voir le trailer ci-dessous), de Sabina Guzzanti, une imitatrice spécialiste de la satire politique, figure dans la sélection officielle, hors compétition et doit être projeté en «séance spéciale» lors du 63e Festival de Cannes (12-23 mai).

«Ce film est une réflexion sur la dérive autoritaire de ce pays», a ajouté la réalisatrice. (Source AFP) L'Italie boycotte Cannes et fait la promo d'un film anti-Berlusc. Le festival de Cannes peut remercier Silvio Berlusconi et ses fidèles lieutenants : rien de mieux qu’un parfum sulfureux pour lancer l’édition 2010. En annonçant qu’il boycotterait Cannes en raison de la sélection d’un « film de propagande [...] qui offense la vérité et le peuple italien dans son entier », le ministre italien de la Culture, Sandro Bondi, a royalement servi la « promo » de « Draquila », un documentaire sur Berlusconi et le séisme de l’Aquila. « Draquila - L’Italie qui tremble », de Sabina Guzzanti, une imitatrice spécialiste de la satire politique, est en sélection officielle, mais hors compétition.

Le film doit être projeté en « séance spéciale ». Il dénonce, dans une réalisation à la Michael Moore, la mainmise d’hommes proches du pouvoir sur les projets de reconstruction de la ville des Abruzzes frappée par le séisme l’an dernier. La décision du ministre est loin de faire l’unanimité en Italie, même au sein du Parti de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi. En Italie, le livre qui ose comparer Berlusconi. Silvio Berlusconi a presque gagné la guerre. Le constat est rude pour Massimo Giannini. A 46 ans, le vice-directeur du quotidien italien La Repubblica, reste un irréductible : les changements provoqués par l’arrivée au pouvoir de l’entrepreneur milanais sont selon lui une catastrophe pour son pays. C’est dans ce contexte que « Lo Statista : Il ventennio berlusconiano tra fascismo e populismo », (« L’Homme d’Etat : les 20 ans au pouvoir de Berlusconi, entre fascisme et populisme »), écrit il y a quelques mois par Giannini, a eu un retentissement médiatique important et du succès chez les lecteurs.

Réfléchi et argumenté, l’ouvrage émet cinq thèses : Berlusconi est désormais un vrai homme d’Etat et plus seulement un aventurier venu à la politique pour défendre ses intérêts. Tous deux sont des tribuns hors paris, virils, maîtrisant la psychologie des masses Berlusconi fasciste ? En clair, un « ministère Berlusconi » a bel et bien succédé au « ministère Mussolini ». Mais où sont les arguments ? Chez Berlusconi, on poursuit ceux qui posent des questions | Rue. Patrizia D'Addario a eu le num ro un - Lib ration. Patrizia D'Addario, rendue célèbre après avoir révélé avoir passé une nuit torride avec Silvio Berlusconi, raconte ses ébats avec le chef du gouvernement, dans un livre publié mercredi en Italie, et affirme avoir reçu des menaces. Dans «Gradisca Presidente» («Selon votre bon plaisir, M. le président»), celle qui était présentée jusqu'ici comme une «escort girl» mais se qualifie de «putain», raconte dans les détails cette «fatidique» nuit du 4 novembre 2008 au Palais Grazzioli, la résidence privée de Berlusconi à Rome.

«Nous sommes sous le duvet et je me sens suffoquer», décrit Patrizia D'Addario, qui «maudit» ce duvet, trop chaud, offert par Vladimir Poutine, comme d'ailleurs le gigantesque lit à baldaquins. Cette blonde de 42 ans avait fait ses premières révélations en juin au Corriere della Sera, affirmant avoir été engagée, pour 2.000 euros par soirée, par l'organisateur des fêtes osées de Silvio Berlusconi. Berlusconi dément avoir "payé pour une femme" (Source AFP) L'Italie condamn. La Cour européenne des droits de l'homme a condamné mardi l'Italie pour des manquements dans l'enquête sur la mort de Carlo Giuliani, un jeune militant altermondialiste tué par un carabinier le 20 juillet 2001 à Gênes, en marge du sommet du G8.

Lors d'une manifestation autorisée qui avait dégénéré en violents affrontements entre militants et forces de l'ordre, une jeep des carabiniers avait été la cible de jets de pierres de la part de manifestants. L'un des carabiniers avait alors fait usage de son arme, atteignant Carlo Giuliani, 23 ans, en pleine tête. Les parents et la soeur de la victime, dont la requête avait été examinée le 5 décembre 2006 et déclarée recevable le 12 mars suivant, reprochaient à l'Italie d'avoir violé le droit à la vie, l'interdiction des traitements inhumains et le droit à un procès équitable inscrits dans la Convention européenne des droits de l'homme.

Non respect des obligations procédurales (Source AFP) Berlusconi se compare à Mussolini, ce «grand dictateur» - Libéra. Jeudi, à l'occasion d'une conférence de presse au siège de l'OCDE, à Paris, Silvio Berlusconi a lâché une de ces saillies polémiques dont il a le secret. Dans cet extrait vidéo diffusé par la deuxième chaîne de la RAI (télévision publique italienne), le président du Conseil italien cite un extrait du journal de Benito Mussolini, le qualifiant de «grand dictateur» (1'38'').

Le quotidien italien «La Repubblica» reprend dans ses colonnes les propos de Berlusconi: «En tant que Premier ministre je n'ai jamais eu la sensation d'être au pouvoir. Parfois, quand j'étais entrepreneur, oui. Maintenant en revanche, tous peuvent me critiquer et même m'insulter. Silvio Berlusconi était venu assister au sommet de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). Ce n'est pas la première fois que le président du Conseil italien se fait remarquer pour ses commentaires sur le Duce. Mais la réputation internationale de Berlusconi n'est pas due qu'à ses sorties sur Mussolini.

Au royaume de Berlusconi, les capos sont rois. La mafia contrôle. A Gênes, le débarquement d'émigrés anti-Berlusconi | Rue89.