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A l'étranger

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Chili

Reporters sans frontières contre la cybercensure et les « ennemis d'Internet » Russie. Turquie. Argentine. Egypte. Afrique du Sud. Chine. Hongrie. Tunisie. Bienvenue à la République soviétique de Hongrie ! Le 1er janvier, la Hongrie va occuper, pour la première fois de son histoire, la présidence semestrielle tournante de l’Union européenne dont elle est membre depuis 2004. L’ennui, c’est qu’un nouveau « coup de Budapest », moins sanglant, mais tout aussi liberticide, vient d’y avoir lieu, un coup mené non par les communistes, mais par les populistes conservateurs du Fidesz.

En clair, les Vingt-sept vont être présidés par un pays qui n’est plus une démocratie parlementaire classique, mais, à tout le moins une démocratie autoritaire si ce n’est déjà une dictature molle. La loi sur les médias adoptée par 256 voix contre 87 dans la nuit de lundi à mardi par le Parlement hongrois a, en effet, ramenée la Hongrie vingt ans en arrière, lorsque l’URSS occupait le pays.

Son but ? Soumettre l’ensemble des médias (écrits, audiovisuels et internet) au contrôle du premier ministre, Viktor Orban, et à celui de son parti, au pouvoir depuis mai dernier. Viktor Orban n’en est pas à son coup d’essai.

Corée du nord

Exploitation forestière au Congo : trop curieux, j'ai fini en prison. Pokola, c’est la vitrine du Congo et des coupeurs de bois, le triomphe de l’exploitation forestière industrielle « durable » sur la pauvreté. La Congolaise industrielle de bois (CIB) a même obtenu la certification FSC (Forest stewardhip council), le précieux sésame qui est censé garantir aux clients soucieux d’écologie que leur bois vient d’une forêt gérée de façon responsable et participe au développement des populations locales. La transparence est l’un des principaux critères pour obtenir le label. A Pokola, les journalistes et les ONG sont donc bienvenus. Officiellement. Autorisé à filmer à l’intérieur de la plus grande concession forestière industrielle du bassin du Congo, aujourd’hui en crise, on m’a empêché, manu militari, de rencontrer les villageois.

Jusqu’au début des années 1970, Pokola n’était qu’un petit village de pêcheurs perdu dans l’immensité de la forêt congolaise. Routes, logements, dispensaire, eau potable, l’électricité... En garde à vue, l’entreprise veille.

Maroc

Singapour. Vietnam: un journaliste licenci. Silvio Berlusconi tra. La Repubblica s'en est donné à coeur joie, et il y avait de quoi. Cet été, Silvio Berlusconi n'a cessé de faire parler de lui, avec une suite de scandales entourant sa vie privée. Des relations troubles, des conquêtes supposément sulfureuses, avec par exemple une jeune fille mineure. Classé à gauche, le journal italien La Repubblica a donc pris le parti, pour que Berlusconi s'explique, d'interpeller directement le chef du gouvernement dans ses colonnes, chaque jour, avec une série de dix questions. Résultat, un procès à venir, et une attaque en diffamation. «Pour la première fois dans l'histoire de l'information en Italie, les questions d'un journal se retrouvent devant un tribunal civil», écrit le quotidien.

Tout en reconnaissant qu'il n'était pas «un saint», le chef du gouvernement a démenti à plusieurs reprises fréquenter des mineures, comme son épouse l'en a accusé, et ignorer la qualité des jeunes femmes invitées dans sa résidence. (Source AFP) Berlusconi porte plainte contre le Nouvel Observateur - Lib. L’avocat de Silvio Berlusconi a donné instruction à un confrère français de porter plainte contre l’hebdomadaire le Nouvel Observateur à la suite d’un article jugé diffamatoire sur la vie privée du chef du gouvernement italien, a-t-il indiqué samedi à l’AFP. «Tous les éléments pour intenter une action en diffamation au civil ont été remis à Me Bernard Cahen», a affirmé Niccolo Ghedini, précisant qu’il appartiendrait à son collègue de fixer le montant des dommages-intérêts réclamés par Silvio Berlusconi. Il ignorait samedi si l’action en justice avait déjà été enclenchée. Cette plainte vise un article de l’hebdomadaire intitulé «Sexe, pouvoir et mensonges» publié début août, évoquant notamment l’hypothèse d’une infiltration de la mafia russe au sommet de l’Etat italien et relatant une conversation supposée de deux femmes ministres du gouvernement Berlusconi à propos de ce dernier.

La Repubblica dans le collimateur La presse britannique également visée (Source AFP) Untitled. Des néonazis suédois seraient les commanditaires du vol de l’inscription «Arbeit macht frei» («le travail rend libre») qui ornait l’entrée de l’ancien camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Si cinq Polonais ont été arrêtés le 21 décembre, trois jours après les faits, le cerveau serait toujours en liberté. En Suède, plus précisément.

Les médias suédois et polonais affirment qu’il s’agit du chef d’un groupuscule néonazi. Agé de 33 ans, celui-ci assure n’être qu’un «intermédiaire» au sein d’une opération bien plus large visant à financer, avec le profit de la vente à des collectionneurs de la célèbre pancarte, une série d’attentats contre des députés et le chef du gouvernement suédois. Hier, le tabloïd polonais Fakt a révélé son nom : Anders Högström. Associé. Dans un entretien au tabloïd suédois Expressen paru hier, l’ex-leader néonazi affirme n’avoir été qu’un «intermédiaire». Clandestin. Selon Expo, ces organisations sont responsables de 25 meurtres ces vingt-cinq dernières années.