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Marc Dufumier

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« Seule l’agriculture bio est durable » Marc Dufumier : « Sortir les agriculteurs de la logique des subventions » Terra eco : Comment peut-on aider aujourd’hui les agriculteurs ? « Un peu d’histoire pour commencer. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, on a rémunéré les agriculteurs sur le prix de leurs produits, grâce à des protections aux frontières et des taxes douanières. Faire des céréales, du sucre, du lait et de la viande (dans une moindre mesure) était un gage de stabilité.

On est alors rapidement passé d’une situation déficitaire sur ces produits à une situation excédentaire. A l’inverse, le système dissuadait de cultiver des protéagineux [1]. Puis, pour faire face à l’excédent et maintenir le niveau de production, première grosse erreur, on a mis en place des subventions à l’exportation, ce qui a constitué un dumping inacceptable et causé un grand tort aux pays pauvres. Dans son nouveau projet politique, le PS suggère de « rémunérer les agriculteurs pour les services environnementaux et sanitaires rendus »

. « Peut-être. A lire aussi sur terraeco.net : Le bio en pleine montée de lait. Le microcrédit, la vraie solution pour aider les agriculteurs. Dufumier Marc. ...contrairement à ce petit mammifère nocturne, la Pipistrelle commune. La Pipistrelle commune, ou Pipistrellus pipistrellus, peuple un large éventail de milieux : des centres urbains aux terres arables et aux forêts . Elle chasse essentiellement à proximité des bois ou des zones riveraines, vous pouvez la voir virevolter autour des lampadaires se nourrissant des insectes attirés par la lumière (papillons de nuit, mouches…). Toutefois sa population connaît des déclins dans certains pays d’Europe. En France, l’état de conservation a été évalué comme défavorable - mauvais dans certaines régions. L'intensification de l'agriculture qui entraîne la destruction des paysages agricoles traditionnels riches en insectes est une des causes du déclin des populations de pipistrelle.

Cette dernière est également vulnérable au traitement du bois et à la rénovation des bâtiments tels que les projets de remise à neuf ou d'isolation. Retour à la page d'accueil. Marc Dufumier - Inter-réseaux Développement rural. Articles de cet auteur (8) Concevoir autrement les projets de développement rural « Plutôt que décroissance, il faut penser bien-être et démocratie » Rapports Nord/Sud, modèles de production, Grenelle : l’agronome Marc Dufumier revient sur les défis du monde paysan. Insécurité alimentaire, question agraire et développement “durable” en Afrique Devant la crise alimentaire que connaissent les pays africains, un facteur important tient aux conditions socio-économiques et politiques qui font les paysans ont du mal à avoir accès aux terres cultivables, aux surfaces pâturables, aux eaux de surface et souterraines, ainsi qu’à la biomasse disponible sur les divers terrains.

Pour Marc Dufumier, « seule une redistribution égalitaire des terres permettrait la création d’exploitations agricoles de taille moyenne au sein desquelles les paysans travailleraient eux-mêmes directement leurs terres en ayant intérêt à mobiliser au mieux leur propre force de (...) La PAC peut-elle encore sauver l’agriculture ? Marc Dufumier, agronome : “La bio, une solution crédible” Seule une agriculture conventionnelle et intensive serait capable de nourrir la planète ? Faux, assure Marc Dufumier, agronome et professeur d’agriculture comparée et développement agricole à AgroParisTech. Il faut au contraire réconcilier agriculteurs et consommateurs. Et définitivement, choisir la bio.

Imaginez-vous une agriculture 100 % bio ? Clairement, je réponds oui ! La voie est toute tracée… mais en prenons-nous le chemin ? Il faut un effort de tous les citoyens : consommateurs, médiateurs, agriculteurs… Nous tous ! On parle beaucoup d’agriculture durable : est-ce positif là aussi ? Bien sûr, du moins si on se réfère à l’intuition première de l’agriculture durable : concilier viabilité économique, intérêt des générations futures et respect de l’environnement. Vous voulez parler de la grande distribution ? Le développement de la bio passe par le développement des circuits courts ? Oui ! Côté consommateurs, les prix des produits bio rebutent souvent… Comment agir au niveau politique ? Marc Dufumier « Alerte Environnement.

Professeur en agriculture comparée à l’Institut national agronomique Paris-Grignon (INA-PG), Marc Dufumier représente la Fondation Nicolas Hulot dans le groupe « adopter des modes de production et de consommation durables : agriculture, pêche, agroalimentaire, distribution, forêts et usages durables des territoires » du Grenelle de l’environnement. Il est d’ailleurs expert du Comité de veille écologique de la Fondation et a, à ce titre, collaboré à la rédaction du volet agricole du Pacte écologique.

Dans le Nouvel Observateur, Marc Dufumier est décrit comme « tiers-mondiste, défenseur de la petite paysannerie, révolté par la course à la productivité et l’empoisonnement des sols », ajoutant que l’agronome « a en poche une carte des Verts », tout en précisant « qu’elle l’engage moins que ses projets avec Hulot ». Marc Dufumier intervient dans de nombreuses conférences et prend en général comme cible les OGM. Il est vrai que. Le piège de la « révolution verte »

On appelle « révolution verte » le processus qui a conduit de nombreux paysans du Sud à suivre l’exemple des paysans du Nord et à ne cultiver qu’un nombre restreint de céréales, légumineuses, racines et tubercules, préalablement sélectionnés pour leur potentiel génétique de rendement à l’hectare. Les centres internationaux de recherche agronomique à l’origine de cette « révolution » ont concentré leurs efforts sur la sélection et la création (par hybridation) de variétés de céréales capables de résister aux intempéries et de bien intercepter l’énergie solaire. Implantées à densité de semis plus élevée que les variétés traditionnelles, elles devaient théoriquement permettre un accroissement significatif des rendements. Théoriquement… Erreur ? En Amérique centrale, le moindre stress hydrique en période de floraison dans les cultures associées affectait les maïs hybrides. La ruine verte La révolution verte a coûté cher : semences « améliorées », engrais minéraux, produits pesticides.

“Les agriculteurs ont perdu leurs repères” - Le monde bouge.