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MEDITERRANEO – 1336, à Gémenos l’aventure humaine et professionnelle des ex-salariés de Fralib. Cinq ans après, les FRALIB, ça marche ? Vous vous souvenez, en 2010, la longue lutte des FRALIB pour sauver leurs emplois en créant leur propre boîte ?

Cinq ans après, les FRALIB, ça marche ?

Beaucoup de salariés abattus par un plan social ont été tentés de remonter l’entreprise par eux-mêmes, mais très peu ont réussi. Et eux, cinq ans après, où en sont les ex-FRALIB devenus SCOP-TI ? N’oublions pas que si les patrons et surtout les actionnaires ont besoin des salariés, le contraire n’est pas une obligation ! Rencontre à la Fête de l’Huma. [EXTRAIT] Scop-TI infuse l’autogestion [RADIO] Écouter dans une nouvelle fenêtre 1336. 1336, c’est devenu la marque du thé qu’ils produisent désormais, après avoir repris l’usine en coopérative en 2014. Scopti - campagne de sociofinancement. SCOPTI lance une campagne de sociofinancement et appelle à la mobilisation de tous pour passer un cap difficile Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, SCOPTI manque de moyens financiers pour se développer et se projeter sereinement dans le temps.

Scopti - campagne de sociofinancement

Alors que le carnet de commandes se remplit, la vente des marques « 1336 » et « Bio SCOPTI » peine à trouver sa place sur le marché. Nos marques sont très jeunes, insuffisamment connues et il reste encore beaucoup à faire pour que chaque consommateur puisse y avoir accès. L’absence de publicité fait défaut à notre notoriété et nous devons trouver les fonds nécessaires pour cela ! Nous avons besoin des ressources financières nécessaires pour gagner, notamment dans la perspective de nouveaux contrats avec la grande distribution. Boutique 1336 - thés et infusions 100 % naturel - Boutique 1336. Économie sociale et solidaire. Scop-TI face à une nouvelle crise de croissance. La coopérative Scop-TI (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions) traverse une nouvelle crise, mais rien qui ne soit insurmontable pour les anciens salariés de Fralib.

Économie sociale et solidaire. Scop-TI face à une nouvelle crise de croissance

En cause, le manque de trésorerie en raison du coût logistique et l’inertie des banques. Après 1 336 jours de lutte contre le géant de l’agroalimentaire Unilever, les anciens salariés de l’unité de Gémenos, près de Marseille, ont réussi à sauver leur usine, racheter les machines et créer leur propre marque. Une victoire qui leur a permis de créer la coopérative Scop-TI il y a cinq ans.

Mais, malgré le succès de la marque, l’équilibre financier n’est pas encore atteint. « Tous les spécialistes disent que l’installation d’une marque sur le marché prend une décennie », a expliqué Gérard Cazorla, un des dirigeants de Scop-TI, à l’Humanité Dimanche. Deux ans après une première crise, la coopérative relance sa campagne de sociofinancement sur le site Internet de Scop-TI.

GILETS JAUNES, L'ÉCONOMIE AU SERVICE DU PEUPLE, DES OUVRIERS CONTRE UNE MULTINATIONALE. Le jour J des ex-Fralib. Marseille, correspondant.

Le jour J des ex-Fralib

C’est jour de renaissance. Un an après l’accord conclu avec le groupe Unilever qui soldait 1 336 jours de lutte, les ex-Fralib constitués en coopérative Scop-TI (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions) ont officiellement lancé hier leur nouvelle gamme de produits dans l’usine de Gémenos, près de Marseille. Les scoptistes ont voulu une présentation en présence conjointe de la presse et de ceux qui ont soutenu la lutte depuis le début. « On ne voulait pas que ces derniers l’apprennent par la presse », explique Gérard Cazorla, ancien secrétaire du CE, désormais président de la nouvelle structure. À quelques minutes du lancement officiel, le syndicaliste prend un peu de temps pour faire le point : « Encore une étape, la dernière : celle de la pérennisation de la Scop. VICTOIRE DES FRALIB.

Des détenus s’échappent après avoir creusé un tunnel pendant 1336 jours.

VICTOIRE DES FRALIB

Incroyable ? C’est ce qu’ont réussi les salariés de Fralib. Pendant 1336 jours ils ont lutté, ils ont occupé, ils ont creusé, ils ont rusé, ils ont fini par faire plier l’énorme multinationale Unilever qui voulait fermer l’usine et les jeter. Victoire ! Aujourd’hui ils lancent 1336, leur marque de thé. De nouvelles avancées pour la Scop TI des Fralib. 28,30 € / mois Au lieu de 53,50€ / mois S' ABONNER ABONNEMENT 1 AN PRIVILÈGE Jusqu’à 2 mois de lecture offerte Votre journal et ses suppléments livrés 7J/7 avant 7h** pendant 1 AN Accès au 100% numérique sur smartphone et tablette Mensuel Gens du Sud et Avantages abonné Offert *Tous les prix sont précisés en TTC (sauf mention contraire). 28,30€/mois au lieu de 53,50€, pour les éditions d’Avignon, d’Orange et de Carpentras et 31,20 €/mois Au lieu de 53,50€, pour les éditions des BdR, des Alpes et du Vaucluse.

De nouvelles avancées pour la Scop TI des Fralib

Réductions calculées sur le prix de base de l'abonnement et/ou de la vente au numéro, de l'offre 100% numérique (17€ mois) ainsi que l'abonnement Gens du Sud (38,50€/an). Fralib : l’avenir en coopérative. Pour sauver leur emploi, ils parient sur l'autogestion. L’autogestion ouvrière est un rêve fou, dans le domaine de l’industrie, qu’on croirait pieds et poings liés avec le productivisme.

Pour sauver leur emploi, ils parient sur l'autogestion

À la faveur de la crise, la vieille idée délaissée par le mouvement ouvrier au XXe siècle refait pourtant surface. Elle prend même forme à 25 kilomètres de Marseille, dans l’immense usine de la Française d’alimentation et de boissons (Fralib). Les salariés de cette fabrique d’infusions, dont l’activité – pourtant bénéficiaire – a été délocalisée en 2010 en Pologne par son propriétaire Unilever, sont sur le point d’en reprendre l’activité à leur compte. Les « Fralib » touchent du doigt leur rêve de coopérative. Après onze mois sans salaire et l’annulation d’un troisième plan social, les « Fralib » ont des raisons d’espérer.

Les « Fralib » touchent du doigt leur rêve de coopérative

Pour la première fois en trois ans de lutte, le groupe multinational a accepté de discuter des conditions d’une reprise de l’activité par les ouvriers. Mais surtout, l’usine intéresse des industriels du secteur. Boycott d'Unilever : « Unilever doit négocier avec les salariés de Fralib » Olivier Leberquier, mécanicien et délégué syndical CGT de Fralib , explique les enjeux de la campagne de boycott des marques d’Unilever lancée le 7 décembre .

Boycott d'Unilever : « Unilever doit négocier avec les salariés de Fralib »

Il détaille aussi les objectifs de reprise en coopérative de la seule entreprise de conditionnement de thés et d’infusions en France. Après trois années de lutte pour sauver le site de Fralib, pourquoi lancez-vous une campagne de boycott des marques d’Unilever ? Olivier Leberquier : Quand les dirigeants d’Unilever ont annoncé leur projet de fermeture de Fralib à Gémenos en septembre 2010, nous avons rapidement lancé cette arme du boycott sur la seule marque Lipton. C’est une des premières décisions que nous avons prises parce que nous voulons conserver la marque de thé et d’infusions Eléphant, qui a 120 ans d’existence et n’est vendue qu’en France, alors que Lipton est la marque milliardaire du groupe. De plus, dans ce secteur, nous avons la seule usine en France qui conditionne les thés et les infusions. Los Fralibos: les ouvriers de Fralib chantent leur lutte. Los Fralibos.... Les ouvriers de FRALIB chantent leur lutte. Fralib, dans grève il y a rêve (1.

La marque Eléphant est née à Marseille en 1896.

Fralib, dans grève il y a rêve (1

En 1972, elle passe dans les mains d’Unilever. En 2012, elle pourrait revenir entre celles des Fralib. Dans cette histoire, le conditionnel est de rigueur. Fralib, dans grève il y a rêve (2. Les Scop, aujourd’hui, sont au nombre de 2000 et emploient 40.000 personnes. Dans leur lutte pour conserver un savoir-faire et une fraternité ouvrière, les salariés de Gémenos ne lâchent rien. La convention collective de Fralib prévoit que chaque employé peut toucher 20.000 euros à titre de la création d’entreprise, en plus des indemnités de licenciements prévues dans le cadre du Plan de reclassement d’Unilever. Les Fralib en demandent 50.000 pour les ouvriers qui reprendraient la Scop en tant que salariés associés.

Cyberaction Pour que vive FRALIB, prenons la défense de l'Eléphant ! Cyberaction N° 591: Pour que vive FRALIB, prenons la défense de l'Eléphant ! [ 4 767 participations ] cyberaction mise en ligne le mercredi 4 décembre 2013 En partenariat avec : ATTAC Quimper Elle sera envoyée à : PDG d'UNILEVER Elle prendra fin le : samedi 31 mai 2014.