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Laïcité

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Lettre ouverte à François Hollande sur la laïcité. Laïcité : encore un effort ! A deux mois de l’élection présidentielle, la laïcité refait surface dans les propositions des candidats, pour le meilleur mais aussi pour le pire. C’est là un constat inquiétant à un moment où elle se révèle indispensable face au retour du religieux en politique et à la montée des communautarismes. - La laïcité « positive » de Sarkozy contre la laïcité A peine entré en campagne, Nicolas Sarkozy a réenfourché son cheval de bataille : la laïcité « positive », autant dire, le contraire de la laïcité.

En ajoutant des qualificatifs, « moderne », « ouverte » et plus récemment « positive », expression que le président sortant partage avec le pape Benoit XVI, les tenants d’une soi-disant "modernisation" n’ont eu de cesse de la vider de sa substance. En prétendant « toiletter » la loi de séparation des églises et de l’Etat, pour la mettre en quelque sorte au goût du jour, il s’est agi de contourner les principes que posent les deux premiers articles de la loi de 1905. Encore un effort ! Mon "crime": je dénonce l’islamisme en Belgique. Opinions Dans notre pays, aujourd’hui, dénoncer l’islamisme a un prix. Insultes, intimidations et menaces, sont incessantes. Chacun réagit à sa façon face à ces campagnes de harcèlement visant ceux qui rédigent des articles ou des livres critiques, non pas sur l’islam, mais sur ses fractions extrémistes. Souvent, les victimes de ces procédés traumatisants n’en parlent pas. Pour ma part, j’ai décidé de briser la loi du silence. En écrivant ces lignes, je ne veux pas jouer au martyr.

Mon histoire est beaucoup moins dramatique. Pendant longtemps, l’islamisme n’a pas fait partie du champ de ma réflexion. En 2009, j’ai réalisé plusieurs enquêtes sur les activités, notamment à Bruxelles, d’une petite minorité d’activistes d’un islam pas vraiment modéré, alliés à quelques islamo-gauchistes. J’ai publié une série d’articles, à ce propos, dans le Journal du Mardi, et plusieurs cartes blanches, dans la Libre Belgique et le Soir. Vision simpliste, bien sûr. J’utilise l’ironie. La question du mercredi : un cours de religion est-il encore opportun ? | Salle des profs. Empêchons F. Hollande de constitutionnaliser le Concordat! Bloc-notes actualité Empêchons F. Hollande de graver le Concordat dans le marbre de la Constitution !

En ligne le 17 février 2012. Modifié le 20 février, le 24 février, le 25 février Après avoir rédigé une proposition 46 mal ficelée sinon retorse (voir cet article du 28 janvier), François Hollande n'a rien trouvé de mieux que d'écrire aux représentants des religions en Alsace-Moselle pour les rassurer (Les Dernières nouvelles d'Alsace du 13 février) : il est question en effet de conforter le régime concordataire en lui accordant une reconnaissance constitutionnelle.

Voici les termes employés (cités par Les Dernières nouvelles d'Alsace) ils méritent la méditation : Bien loin de porter atteinte aux règles qui régissent, de façon particulière, les relations entre l’Etat et les cultes concordataires en Alsace-Moselle, elles seront au contraire confortées dans leur spécificité, en se voyant reconnues au niveau constitutionnel.

Caroline Fourest à l'ULB

«La laïcité doit redevenir facteur d’intégration, non de division» Gilles KEPEL Politologue Il a intitulé son essai Quatre-vingt-treize, hommage à Victor Hugo, comme pour redonner ses lettres de noblesse à ce département devenu symbole de la banlieue française. Vingt-cinq ans après sa première étude en banlieue sur la naissance de l’islam en France (1), Gilles Kepel a dirigé, à la demande de l’institut Montaigne, une grande enquête sur les communes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil en Seine-Saint-Denis, épicentres des émeutes de 2005.

Un travail qui a abouti à l’automne à la publication du rapport «Banlieue de la République». Dans Quatre-vingt-treize, essai inspiré de cette enquête qui paraît aujourd’hui même (2), Gilles Kepel revient sur l’évolution et le sens de cet islam de France dont la Seine-Saint-Denis constitue un des terreaux les plus fertiles. A la veille de la présidentielle, il alerte les candidats sur la nécessité de prendre en main les problèmes sociaux qui continuent de faire des banlieues des territoires d’exclusion de la société (3). Constitutionnalisation de la loi de 1905 : Charles Arambourou souhaite que François Hollande revoit sa copie... La Laïcité sur le territoire de la République suit sa définition constitutionnelle : indivisible ! Constitutionnaliser les principes de la loi de 1905 suppose effectivement que les dispositions concordataires soient abrogées.

Ne pas les abroger revient à les constitutionnaliser, ce qui serait un comble ! Charles Arambourou nous livre une analyse sans complaisance qu'il complète par une proposition de dispositions transitoires. Le débat rebondit. Gérard Contremoulin François Hollande s’était engagé à « inscrire les principes fondamentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution » . « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des Eglises et de l’Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace et Moselle. » Sous couleur de défendre la laïcité, on graverait dans le marbre le Concordat napoléonien en Alsace-Moselle ?

Explications, et conseils. LAÏCITE ET REGARD CRITIQUE SUR LA SOCIETE.