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Juillet 2011

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Un coucou de là-haut. Un dernier Coucou. Rester digne. Frais de déplacements. Ceux dont on ne doit prononcer le nom. Ne comptez pas sur moi pour tout. Je vais tenter de répondre à la question difficile de Marco qui lui-même s'était interrogé sur un billet bien inspiré de Juan : Et vous, amis blogueurs, vos interdits, vos réticences, vos sujets casse-gueules, quels sont-ils ? Pour commencer je la ferme sur des sujets que je ne connais pas comme les règles du base-ball dont tout le monde se fout, de l'impact de la troisième phrase de la contribution de François Hollande au congrès de Reims de 2008, de faire un billet sur un sujet que Korben maîtrise à la perfection, de faire une critique littéraire parce je ne sais pas le faire ou de trouver le meilleur album de Johnny Hallyday.

Oui je m'autocensure de temps en temps, même si l'envie m'en prends je ne dirais jamais que Michel Sardou est un con et que Johnny Hallyday est le plus grand usurpateur de tout les temps par exemple. Je ne dirais jamais du mal de mes collègues de travail, je n'en ai aucune raison, ni de ma hiérarchie. Ce que je n'écrirai pas sur mon blog. « amis blogueurs, vos interdits, vos réticences, vos sujets casse-gueules, quels sont-ils ? »Nicolas m'invite à participer à cette chaîne lancée par Marco, inspiré par un billet de Juan Je m'interdis de rendre publiques des confidences, des rumeurs ou même certains évènement avérés, qui saliraient la réputation d'une personne physique ou morale.J'ai un mépris silencieux pour les Don Juan et les barbouzes du milieu politique local.

D'abord parce que je ne me prends pas pour un justicier ; ensuite parce que je n'ai pas envie d'être accusé de diffamation.Je suis aussi un fonctionnaire (enseignant) et mon devoir de réserve m'empêche de révéler certaines informations internes gênantes... sauf si le public en a déjà eu connaissance. Je m'interdis aussi de faire des billets de deux lignes ; si je n'ai presque rien à dire, je le dis sur Twitter ou Facebook. Ou alors, j'approfondis cette petite idée pour en faire un vrai billet. Et surtout... Je n'en parlerai peut-être jamais. Zetteandthecity. Le mercredi, Rachel exploite ses « Oui-mais« , alors comme on collabore, dans un souci d’entente européenne, je mets en place la même chose, le jeudi, ici-même. Sauf que le « Oui-mais », ici, c’est moi. Non, les enfants n’ont pas le monopole des questions à la mords-moi-le-nœud.

Il nous arrive de temps en temps, à table, d’aborder des sujets qui sont plus ou moins faciles à traiter en fonction de l’écart de génération naturel qu’il existe entre nos enfants et nous d’une part, et celui d’âge entre eux. Ainsi, quand on parle de sexe avec l’Interné, le Sandwich plante le nez dans son assiette sans en perdre une miette et le Benjamin hurle qu’à cause de nos histoire de sexe, il n’entend pas Claire Chazal l’endormir avec un fait-divers. Concernant la politique, c’est assez compliqué d’en parler, je respecte les penchants du Conjugué tout comme il accepte qu’on ne partage pas les mêmes. Après, on aime bien se marrer à propos de sexe, de religion, de la famille, et de politique. Des sujets tabous ou presque. Après la lecture d'un billet des Coulisses de Sarkofrance , Marco a initié une chaine de blogueurs pour nous demander de dévoiler ce que nous autocensurons.

Par principe, nous ne nous interdisons rien. Néanmoins, après plus de 6 années de blog, il apparaît que certains sujets ont été peu ou pas du tout abordés... La politique internationale : Nos connaissances sont si lapidaires que nous ne nous aventurons guère en dehors de l'Union européenne, et encore moins du côté d'Israël et de La Palestine. Notre position nous semble relativement équilibrée et neutre, jugeant légitime le droit d'existence de l'Etat d’Israël et le droit pour les palestiniens de disposer d'un Etat indépendant et reconnu. Mais, ce conflit est si sensible que nous l'évitons pour décourager la venue des fascistes des deux camps, des adeptes de la théorie du complot et ceux qui atteignent régulièrement le point godwin. La publicité : Elle n'a pas droit de cité ici.

Nous la jugeons omniprésence et surtout manipulatrice. . , Albin. L'auto-censure ça fait mal. AlterOueb et Juan m'ont taguée sur une question : " et vous quelle est votre auto-censure ? " Question que je ne m'étais jamais posée, parce qu'en fait je ne m'auto-censure sur aucun sujet, je m'auto-censure sur la forme de mon avis, en évitant soigneusement toute diffamation en citant les sources de mes affirmations, en utilisant un ton certes badin ou ironique mais jamais insultant, ainsi la censure sur la forme est juste une médication pour prévenir toute gangrène juridique à ce blog. Pour en revenir aux sujets abordés, j'écris rarement sur mes proches, tout au plus j'ai du écrire deux billets dédicacés l'un à mon fils ( genre rappelle toi mon fils ce que je t'ai dit ) à propos de ce qu'on souhaite transmettre à ses enfants, l'autre à ma mère ( dans le cas où internet serait présent dans l'audelà ) à propos du deuil.

Pour ce qui est du reste, ma famille est mégalo, si en plus je parle d'eux sur le net alors là... Ce que je ne dirai jamais. (ou alors sur la torture) Marco d'alter oueb a décidé d’interroger les blogueurs sur les sujet dont il ne traitent pas dans leur blog, Juan prend pour sa part un malin plaisir à me rappeler de répondre. je suis donc comme Bembelly, Le Griffon, Guy, Ménilmuche, Slovar,Nicolas, Sète’ici, MHPA, Ruminances, Yann, Gabale, Vogelsong, CyCee, Eric, Olympe, Rimbus, GdC, Polluxe, Arnaud, SuperNo, Dadavodov, Falconhill, Le coucou, Des pas perdus, Jean, El Camino, Jacques, Romain, Le Grumeau, Dagrouik, Seb, Trublyonne, CSP, Iboux, Romain le breton, Stef, Disparitus, Homer, Des fraises, Minijupe, Marc, un autre Romain, Vallenain, Melclalex, Cui cui, et David invité à recenser les sujet dont je ne parle jamais ici, ou des pratiques que je m'interdit. «Ladies and gentlemen: the story you are about to hear is true. Only the names have been changed to protect the innocent!»

Insulter des gens Ne pas citer mes sources Dire du bien de Cali et vous est ce que vous vous censurez parfois ? Source photo. Autocensure ? Censure ou pas censure ?... C'est en passant chez Juan que j'ai pris connaissance du tag lancé par Marco d'Alter-Oueb : « Et vous, amis blogueurs, vos interdits, vos réticences, vos sujets casse-gueules, quels sont-ils ?

»... Plus largement on induit la question de l'autocensure... Bonjour la nébuleuse ! Mais bon, j'y vais quand même, sachant bien, et cela me plait, qu'il y a là matière à dériver... Mes réticences ? Aie, aie, aie !... Comme je n'aime pas les défilés, j'aurais pu répondre : les militaires, les médailles et tout ce qui touche de près ou de loin à l'esprit « je te résous le pépin à coups de sulfateuse »... Comme je n'aime pas davantage les dentistes, j'aurais pu les ajouter à la liste qui, en réfléchissant un brin, pourrait à elle seule remplir plusieurs pages de ruminations autocensurantes !

C'était quoi la question déjà ?... Il y a bien, comme je l'ai écrit chez Gabale, dans mon commentaire, un sujet avec lequel je ne me sens pas très à l'aise : l'économie. Nage en eaux troubles. On va dire que c’est l’un des grands marronniers de l’été. Je pouvais évidemment évoquer le Tour de France ou naguère le dopage faussait systématiquement les résultats. Aujourd’hui, ce sont les motos et voitures de la grande boucle qui s’en chargent, jouant les boules de billard parmi une centaine d’équilibristes, qui tentent vainement de se mettre à l’abri le plus vite possible sur de dérisoires engins à 2 fois 2 centimètres carrés de contact au sol… Mais j’ai choisi de parler de ce qui impacte durablement nos vies quotidiennes, qui commence à faire vraiment mal comme une chute dans une clôture barbelée. Le constat est simple : le 16 juillet 2008, le baril de pétrole cotait au plus haut à 145 $ le baril, propulsant le prix du litre de sans-plomb à 1,53 €, et le gazole à 1,45 €.

Ce jour, avec un environnement de change quasi identique (un dollar aux alentour de 1,40 euros), alors que le baril cote 95 $, le litre de sans-plomb se vend 1,50 € et le gazole 1,23 €… Cherchez l’erreur. La démocratie a besoin d'Internet plus que des éditorialistes. C’est Isabelle qui a raison : nous autres, blogueur, devons probablement laisser tomber ces histoires de rumeurs et nous occuper du reste : présenter le projet du candidat et rappeler quelques vérités sur le bilan de Nicolas Sarkozy et donc le risque à tenir en le maintenant au pouvoir. Internet ne doit pas véhiculer que de la merde mais aussi de la politique... Du coup, pour illustrer "le bilan", pour mon billet du soir, j’ai pris Google et je suis tombé sur cet article du Monde, datant de début mai (un débat avec une dame, grand reporter dans ce canard). Alors j’ai relu le billet d’Isabelle, puis à nouveau l’interview. Et à nouveau… Ne cherchez pas à comprendre.

Le billet d’Isabelle est humain et alors que les propos du Monde auraient tendance à nous prouver qu’on ne peut pas perdre l’élection (sans perdre de vue, néanmoins, que Nicolas Sarkozy est un redoutable candidat) . « Je serai le Président du Pouvoir d’Achat ». Mais nous ne sommes que des blogueurs… Elle doit être défendue. Non. Impair et manque. La période est terrible : rien ne va. La Cour des comptes épingle le gouvernement sur la gestion et le coût de la sécurité, la nouvelle patronne du FMI risque de trébucher sur le tapis, le Lider Minimo exonère les agriculteurs de leur responsabilité dans la prolifération des algues vertes, les sénateurs étudient leur code de déontologie, et un pauvre hère est licencié pour avoir récupéré des fruits pourris d’une poubelle… Même la candidature française pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2018 fait un joli flop.

Pourtant, on a mis un cador aux commandes. Après Paris 2012, Annecy 2018 s’est fait battre à plate couture en ne recueillant que 7 voix sur 95, à peine plus que pour le concours de l’Eurovision. Les 30 millions d’euros de budget pour cette candidature sont bel et bien dépensés, mais on attend encore le débriefing sur les raisons d’un échec qui ressemble à un honteux gaspillage, surtout par les temps qui courent. La chanson de l'été. Chaud le mois de juin. Mes 10 pochettes de disques préférées. Voilà une bien belle chaîne lancée par Dadavidov et renvoyée chez moi par Melclalex.

Il s’agit de présenter ses 10 pochettes de disques préférées, et par là, dévoiler un peu ses goûts musicaux. Pour moi, à quelques rares exceptions, la pochette est indissociable du contenu, donc tout ce qui suit est la base de ma discographie… Il y a aussi pas mal de musique classique dans ce que j’écoute, mais il faut bien l’avouer, les pochettes sont moins remarquables. Comme d’habitude, l’ordre n’a aucune importance, les titres sont posés là comme ils me viennent à l’esprit. Impossible pour moi d’insérer une vidéo de chaque album, faute à un proxy bien restrictif.

The Dark side of the Moon de Pink Floyd est sorti en 1973, et apparaissait comme particulièrement moderne pour son époque. Nevermind de Nirvana. Ram it down de Judas Priest. If you want blood d’AC-DC. Tubular bells de Mike Olfield est un ovni musical, et le restera longtemps. The crime of the century de Supertramp. Destroyers de KISS. Un modèle de vertu. Sale temps ce week-end. J’ai passé quatre jours hors du temps, les pieds sur un escabeau, les doigts tentant vainement d’éviter de changer de couleur au contact d’un pinceau dégoulinant, à remettre un peu d’éclat aux murs de la cuisine.

Quatre jours à utiliser le journal pour autre chose que le lire, sans radio, télé, blog ou presque, c’est très long, au vu de tout ce qui s’est passé ce long week-end, avec cette vague impression d’être enfermé dans le peloton, loin des premiers, irrémédiablement échappés. On entend des bribes de faits, au loin, sans en percevoir le sens. Pour un blogueur, c’est très vite frustrant. Quatre jours loin de l’information, c’est long, mais il faut l’avouer, c’est très reposant.

Le naturel revient vite, et la matière aussi. Il faut dire qu’en ce moment, elle ne manque guère. Guerre, c’est bien le mot qui domine la période. L’orage n’est pas très loin. L’orage gronde désormais de partout. J’oubliais mes travaux, les nouvelles couleurs sont superbes. Exemplaires. Le ciel n’arrête pas de pleurer. Je ne sais pas pourquoi, mais il faut bien l’avouer, il y aurait bien des raisons.

Les plans d’austérité draconiens qui se trament dans les luxueux salons des palais européens indiffèrent l’opinion publique complètement endormie, sans aucune réaction. Peut-être que ce mois de juillet, qui en a vu bien d’autres depuis la nuit des temps, perçoit cette indolence aux conséquences dramatiques et s’épanche en avance. Peut-être aussi qu’il pleure les soldats français tombés pour apporter et transmettre au peuple afghan notre sublime modèle de société. Pour ma part, je pleurerais plutôt sur l’état de nos belles démocraties occidentales, dans lesquelles le peuple a définitivement perdu tout pouvoir.

Sa seule fonction est de voter, et encore. Il choisit des personnalités, non des personnes, et en aucun cas des choix de société. De cette observation du monde politique, j’en tire plusieurs éléments. Ensuite, le mandat sollicité doit être non renouvelable.