background preloader

La loi de 1905 fut-elle une loi d'appaisement ELOISE ET CLARA

Facebook Twitter

Union sacrée (1914) — Wikirouge. L'Union sacrée est le nom qu'a reçu le mouvement général d'unité des français lors du déclenchement de la Première guerre mondiale, favorisé par la propagande chauvine et, plus grave, par la trahison du mouvement socialiste et syndical.

Union sacrée (1914) — Wikirouge

Des mouvements analogues ont eu lieu au même moment dans les autres pays belligérants d'Europe : au Royaume-Uni, en Russie, le "Burgfrieden" en Allemagne... Concrètement, cela a signifié que des millions de prolétaires d'Europe se sont entretués, parfois socialistes contre socialistes, au nom d'une guerre impérialiste bénéficiant uniquement à la bourgeoisie européenne. Contexte et enjeux Reflux ouvrier Il faut souligner que le nombre de grèves a connu une baisse à partir de 1912 en Europe (mais pas en Russie), ce qui a diminué la crainte de la bourgeoisie.

Ferveur chauvine Trahison socialiste La stupeur est telle que Lénine, en Suisse lorsqu'il reçoit la nouvelle, croira d’abord que cette annonce est un faux de l’Etat-major allemand. Document sans nom. Dès 1869, tous les programmes républicains réclament la Séparation des Églises et de l'État.

Document sans nom

Le 2 avril 1871, la Commune de Paris proclame à nouveau la séparation des Églises et de l'État. Mais les élus républicains attendront trente-cinq ans pour faire adopter cet objectif. La Troisième République, proclamée après la défaite de Napoléon III le 4 septembre 1870, resta longtemps un régime fragile, légalisé à une voix de majorité en janvier 1875. Même après leurs victoires décisives en 1879, les républicains se refusèrent à dénoncer le Concordat napoléonien pour éviter un conflit frontal avec l'Église catholique et préférèrent d'abord républicaniser les Français par en bas en laïcisant progressivement l'État et la société civile.

Opportunisme ? Quelques lois. Conséquences et apaisements. Conséquences. L'opposition du vatican. L'Union sacrée. Quelques articles de la loi de 1905. Les lois de séparation et ses conséquences. Loi de 1905 : texte de combat, ou loi d'apaisement. Texte de combat, si l’on se réfère à l’apparence agressive de l’article 2 de la "Loi concernant la séparation des Églises et de l’État" : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

Loi de 1905 : texte de combat, ou loi d'apaisement

En conséquence, à partir du premier janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes... Les établissements publics du culte sont supprimés"... Texte de combat encore, si l’on s’en tient aux violents échanges verbaux entre les parlementaires "séparatistes", comme le député d’extrême-gauche Maurice Allard, et les tenants de l’alliance entre "le trône et l’autel", comme l’abbé Hippolyte Gayraud, tout aussi fanatiques l’un que l’autre, chacun dans un camp opposé.

Texte de combat toujours, si l’on s’arrête à la condamnation de la loi du 9 décembre 1905 par le pape Pie X, dans son encyclique Vehementer nos, du 11 février 1906. 9 décembre 1905 - Séparation des Églises et de l'État - Herodote.net. Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État.

9 décembre 1905 - Séparation des Églises et de l'État - Herodote.net

La loi s'applique aux quatre confessions alors représentées en France : le catholicisme, la confession d'Augsbourg (les protestants luthériens), les réformés (les protestants calvinistes) et les israélites. Elle clôture 25 ans de tensions entre la République et l'Église catholique, l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société. Une loi de conciliation La nouvelle loi met fin au Concordat napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le gouvernement français et l'Église catholique.

Elle proclame la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes. Article 1er : « la République assure la liberté de conscience. Article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte... » Par cette loi, l'État manifeste sa volonté de neutralité religieuse mais ne s'exonère pas de ses responsabilités.