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Secret Story - L'avis du psy "La téléréalité rassure les ados" | Les Interviews | Journal de la télé. Secret Story revient pour une 7e saison dès ce vendredi 7 juin à 20h50 sur TF1. 25 000 personnes se sont présentées au casting de l'émission. L'engouement des jeunes pour la téléréalité peut poser question et en inquiéter certains. Sébastien Dupont, psychologue français, spécialisé pour les enfants et les adolescents, se montre plutôt rassurant. Beaucoup de parents s'inquiètent de voir l'engouement de leurs enfants pour les téléréalités. Selon vous, ont-ils raison de s'en faire ? À quoi sert réellement la téléréalité ? Les adolescents ont autant conscience de la différence entre la téléréalité et leur vie, que les adultes ont conscience de la différence entre les films qu’ils regardent ou du livre qu’ils lisent et leur propre vie. Les émissions de téléréalités intéressent beaucoup les jeunes à plusieurs titres : la téléréalité représente leur propre réalité.

Bien sûr cela se passe dans des contextes très loufoques, loin de leur vie. Tout prendre au second degré peut se révéler dangereux. Jeux télé : voici les astuces des productions pour limiter les gains des candidats. Les jeux télé attirent de plus en plus de candidats. En temps de crise, de nombreux téléspectateurs rêvent de décrocher le jackpot pour s'offrir des vacances ou simplement arrondir leurs fins de mois. Forcément, lorsque Julien Courbet nous promet 100 000 euros dans A prendre ou à laisser ou Laurence Boccolini 250 000 euros avec les trappes de Money Drop, la tentation est forte ! Surtout qu'il est, a priori, plus facile (encore faut-il avoir le profil recherché) de se faire sélectionner et de repartir avec quelques milliers d'euros que de gagner la somme équivalente dans les jeux à tirage ou à gratter. En plus, c'est gratuit et amusant... Mais comme au casino, les chaînes et les productions ne veulent pas prendre le risque de reverser de telles sommes tous les jours.

"Ces sommes doivent être intégralement financées par les appels surtaxés", écrivent nos confrères. Alors comment font les producteurs pour ne pas dépasser ces gains moyens ? Les jeux télévisés, truqués ? Dans son numéro du jeudi 4 décembre, le magazine VSD propose une enquête sur l’envers du décor des jeux télévisés, ces programmes qui nous promettent des sommes mirifiques, à six, parfois sept chiffres. La réalité est tout autre.

Les sociétés de production et les chaînes qui rendent ces programmes accessibles au public ne sauraient endurer de grands vainqueurs trop longtemps : pour se maintenir financièrement, ils doivent user de stratagèmes parfois discutables. Tout commence bien avant le début de l’émission. En s’infiltrant dans un casting pour Money Drop, le jeu de Laurence Boccolini sur TF1, VSD a remarqué que les candidats les plus faibles étaient écartés, mais aussi les plus forts. Personne ne veut d’un candidat trop cultivé, susceptible de repartir avec le gros lot ; prendre un tel risque serait inconsidéré. Au cours de ce casting, les candidats ont été profilés : leurs petits secrets, leurs forces et leurs faiblesses sont scrupuleusement pris en compte. Sébastien Wesolowski. La télé-réalité a contaminé le monde du travail.

Qu'il s'agisse de la manière dont l'individu est appréhendé, des représentations qui sont véhiculées ou de modes de fonctionnements sous-jacents, la télé-réalité et le monde du travail, tel qu'il est aujourd'hui, partagent bien des points communs. En 2001, Loft Story entrait dans l'espace télévisuel francophone; depuis le concept n'a cessé de se démultiplier; de se décliner et de se répandre, jusqu’à déborder sur les chaines du service public, avec des programmes comme L’étoffe des héros ou Qui vient camper. Certes l’audience de ces émissions fut catastrophique, mais en dehors des chaines du service public et de manière générale, les émissions de télé-réalité demeurent très lucratives en terme d’audience: le premier Loft Story battait des records d’audimat avec 70% de part de marché pour les moins de 50 ans, la finale de la saison 2011 de Koh-Lanta réunissait l'an dernier 8 millions de téléspectateurs... De l’infiltration… De la réduction archétypale De l'expression de la violence.

Jeux télé - La télévision dégrade l'image du peuple. La perversion, l'humiliation, l'instrumentalisation, la négation d'autrui se retrouve au cœur même du nouveau système de valeur. Certains médias sont les premiers véhicules. L'utilisation d'autrui en tant qu'objet, devient peu à peu la norme. Chaque jour, sur les chaînes de télévision grand public, des émissions de jeux, s'amusent à dégrader l'image Du peuple. Celui-ci est constamment instrumentalisé, ironisé, manipulé. Il est utilisé corps et âme par des présentateurs explosant de supériorité et de toute puissance.

Le poids des symboles négatifs Ces nouveaux présentateurs représentent symboliquement l'élite néo libérale. L'acceptation de l'autre pour éthique Lorsqu'on le critique, la défense utilisée par ce système pervers, est très simple. Par exemple, la mauvaise "éthique" du proxénète, oblige les femmes qu'ils disent « protéger » à s'habiller de façon provocante pour aguicher le client. Faire admettre l'inadmissible colonisation. Vers la fin de la télévision de masse. Toutes les études récentes sur les nouvelles pratiques d’accès aux contenus audiovisuels - principalement chez les jeunes générations -, révèlent que notre rapport à la télévision est en train de se modifier rapidement.

Nous passons d’une consommation « linéaire » de la télévision à une consommation souvent « différée » sur un « deuxième écran » (ordinateur, tablette, smartphone). De récepteurs passifs, nous sommes donc en train de devenir — en raison de l’utilisation de plus en plus massive des réseaux sociaux —, des « producteurs-diffuseurs » ou des producteurs — consommateurs (prosumers). A l’époque des débuts de la télévision [1], le comportement traditionnel des téléspectateurs était de regarder, en famille, les émissions directement sur l’écran de leur poste, en restant souvent fidèles à une même (et presque unique) chaîne. Cela a beaucoup changé. En premier lieu parce que, depuis le début des années 2000, le numérique a tout modifié.