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Geo patrimoines et patrimonialisations AFRIQUE

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Conseiller, expert et consultant en patrimoine : la construction d’une figure de l’Éthiopie contemporaine. I deeply share [the residents] concerns, frustrations and uncertainties surrounding resettlement projects. I sincerely hope the new settlement, with its improved layout and services will compensate the loss in proximity to the churches by providing decent and honorable spaces in lieu of the crowded and privacy-less environs of the old Core Zone. Wubshet Berhanu, General Manager de Wub Consult, 2011. Resettlement Action Plan de Lalibela, preface, p. 5 In a meeting with park staff and local district representatives, the mission team was also informed that a win-win solution had finally been found to be problem of the Arkwasiye village. […] The villagers had agreed to a relocation of their village […] to a level lowland area with sufficient water supply […].

There it would no longer block the critical wildlife corridor and in particular the movements of Walia ibex and Ethiopian wolf. Illustration 1 - Lalibela et le Semèn, patrimoines d’Éthiopie et de l’Humanité Auteur : M. Auteur : M. Déplacer au nom de la sauvegarde patrimoniale et du développement économique ? Analyse multiscalaire du programme de resettlement à Lalibela (Éthiopie) 1Les églises rupestres de Lalibela sont inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978 (fig.1). Peuplée d’environ 17 000 habitants, Lalibela est une petite ville qui émerge et se développe au fur et à mesure de la valorisation touristique des églises.

Ici comme ailleurs, le patrimoine constitue une « ressource territoriale » (Greffe, 1990). 2Depuis 2010, un programme de resettlement ambitionne le déplacement d’environ sept cents familles vivant aux alentours des églises et leur réinstallation en périphérie de la ville. Une telle réorganisation de l’espace urbain répond à la volonté concertée de plusieurs acteurs de transformer un espace jusqu’alors résidentiel et commerçant en un espace patrimonial, touristique et sacré. 3L’espace local est produit et transformé en fonction de stratégies et d’enjeux conçus par différentes catégories d’acteurs qui s’opposent, négocient et/ou se conjuguent.

Fig. 1. Les églises de Lalibela, des églises dans la ville Source : M. S’ancrer dans le monde « pour une vie meilleure» - Les rencontres entre habitants et touristes à Lalibela (Éthiopie), petite ville du patrimoine mondial | Via@ Tourism Review. Plan • Recevoir l’autre et imaginer l’ailleurs, un ancrage des habitants de Lalibela dans le Monde• Les « passeurs », des traits d’union entre Lalibela et le Monde• Les relations de parrainage : une diffusion sociale originale des bénéfices du tourisme ? • Conclusion Résumé À partir d’une enquête de terrain réalisée entre 2009 et 2011 à Lalibela, petite ville patrimoniale et touristique du nord de l’Éthiopie, cet article propose une réflexion sur les rencontres entre touristes internationaux et société locale.

Au-delà du « paradigme criticiste » qui met en évidence les méfaits du tourisme dans certains espaces sociaux du Sud, nous envisageons de montrer comment la rencontre touristique est un moment d’articulation au Monde d’une société locale par ailleurs peu insérée dans des flux internationaux, c’est-à-dire un moment de l’hybridation des pratiques et représentations culturelles. Mots-clés patrimoine mondial – tourisme – hybridation – altérité – exotisme – passeur – parrainage – Ethiopie. S’ancrer dans le monde « pour une vie meilleure» - Les rencontres entre habitants et touristes à Lalibela (Éthiopie), petite ville du patrimoine mondial | Via@ Tourism Review.

La ville en terre au Mali. « La conservation du passé dans le présent n’est pas autre chose que l’indivisibilité du changement. » (Bergson, 1938, p. 173) 1Au Mali, une majorité des constructions sont en terre, ce qui engendre un rapport au patrimoine bâti spécifique. Chez les Bambaras, par exemple (l’ethnie la plus représentée au Mali), il existe le mot tién ou thien, qui signifie « héritage » (Travélé, 1913, p. 249), ce même mot signifie aussi : « abîmer, anéantir, détruire, gâter, ravager, annuler » (Travélé, 1913, p. 249).

On comprend déjà que la fragilité de la construction en terre suggère un entretien régulier ainsi que des dépenses. Le patrimoine en terre s’apparente donc à un poids handicapant, car c’est un gouffre financier. Il devient un fardeau dont on hérite, comme on hérite d’une dette. On constate déjà que la notion d’héritage varie de la version occidentale du terme, tel qu’il s’énonce aujourd’hui. 1 Les maisons anciennes sont connues pour l’excellente qualité des matériaux employés autrefois. Mémoires urbaines et potentialités patrimoniales à Addis-Abeba. Beaucoup d’architectes sont très liés au pouvoir dans l’Italie fasciste et les directives du Duce sont d’imposer la mode architecturale de l’Empire romain sublimé dans le modèle d’Auguste.

Cette idée d’un avenir reprenant les beautés du passé est finalement emprunt d’un certain conservatisme patrimonial qui était ici de garder, transmettre et exporter les symboles réappropriés de la puissance d’Auguste. D’un autre côté, la grandeur de l’Empire pouvait aussi avoir à profiter de la mise en scène d’un certain exotisme des colonies qui était volontiers exhibé lors des grandes expositions.

L’exposition organisée en 1937 par le Ministère de la Culture populaire célébrait la nouvelle continuité entre l’ancien et le nouvel Empire romain. Les récents territoires éthiopiens occupés, tout comme ceux d’Afrique du Nord étaient montrés comme participant à la résurgence du « Nuovo Impero Romano » [Zewdou, 1996, p. 166]. Addis-Abeba - Architecture : un patrimoine unique mais menacé.

Patrimonialisations en Afrique. 1 Ce numéro trouve son origine dans un séminaire doctoral organisé par et à l’Institut Français de Re (...) 1Les articles de cette livraison1 consacrée à la fabrique du patrimoine en Afrique noire insistent sur l’idée que l’étude géographique des lieux patrimoniaux africains n’a pas encore été menée de façon aussi systématique et exhaustive que pour d’autres espaces, européens notamment.

Or, le continent africain est doté d’un patrimoine immobilier, mobilier, immatériel, naturel et paysager considérable. Si la question du développement est à juste titre abordée sous l’angle de la croissance économique, il est nécessaire de prendre en compte les dimensions culturelles et mémorielles pour en garantir la durabilité, la compatibilité avec les systèmes de valeurs en cours et l’inscrire dans l’habiter. Depuis le début des années 1970 et la Convention du patrimoine mondial, les liens entre patrimoine et développement ne sont plus ignorés. La ville en terre au Mali. Lalibela : Des églises à la petite ville mondiale / From churches to the global small town | UN ŒIL SUR LA CORNE / AN EYE ON THE HORN.

M. Bridonneau, 2014, Lalibela, une ville éthiopienne dans la mondialisation, Paris, Karthala (couverture/cover .pdf) Des églises à la petite ville mondiale / From churches to the global small town Par / by Marie Bridonneau Marie Bridonneau est géographe, maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle est chercheuse au sein de l’UMR Lavue-Laboratoire Mosaïques, et une collaboratrice régulière du CFEE. Marie Bridonneau is a geographer, assistant professor at Université Paris Ouest Nanterre La Défense, also a researcher at the UMR Lavue-Research team “Mosaïques”, and a regular collaborator of CFEE. (Bilingual article) Lalibela est une de ces petites villes qui révèlent la rapidité et l’intensité des changements que connaît l’Éthiopie contemporaine.

Lalibela is one of these small towns revealing current fast and intense transformations in contemporary Ethiopia. Parallèlement, l’espace politique éthiopien reste très impliqué dans ces dynamiques locales. Reconstructions paysagères autour des églises de Lalibela. Des DOI (Digital Object Identifier) sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions abonnées à l'un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible pour les institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : access@openedition.org.

AMHARA NATIONAL REGIONAL STATE, 2003, « The Amhara National Region Urban Centers Establishment Organization and Definition of their Powers and Duties Revised Proclamation No. 91/2003 », Bahir Dar. ANCEL S., FICQUET É., 2007, L’Église orthodoxe tewahedo d’Éthiopie et ses enjeux contemporains, in Prunier G. (dir.), L’Éthiopie contemporaine, Paris, Karthala, CFEE, p. 185-203. Marie Bridonneau , Lalibela, une petite ville d’Éthiopie amarrée au monde : analyse des recompositions spatiales, sociales et politiques dans une petite ville patrimoniale, sacrée et touristique. Cette thèse questionneles recompositions spatiales, sociales et politiques en cours dans une petite ville sacrée, patrimoniale et touristique. Lalibela est une petite ville que ses églises, inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, contribuent à amarrer intensément à l’espace mondial. Cette recherche est largement fondée sur une enquête de terrain qualitative, associant travail d’observation participante et entretiens.L’espace est analysé dans le cadre particulier du resettlement, c’est-à-dire au cœur d’un temps de crise, celui de l’éviction des habitants installés autour des églises et de leur réinstallation en périphérie de la ville.

Sinou, Alain & Oloudé, Bachir, Porto-Novo, ville d'Afrique Noire. This text is produced by an automatic process (ocr) and hasn't been review or corrected. Habiter le patrimoine - Ksour sahariens. Une société de l’éphémère réinvestit son patrimoine. 1Le patrimoine existe s’il est intégré dans la société actuelle, mais esclaves de notre expérience et de notre culture, nous ne pouvons prétendre connaître les biens patrimoniaux. 2Ceci étant posé en préalable, je tente de répondre à la problématique de l’Université européenne d’été « Habiter le Patrimoine, sens, vécu, imaginaire » à travers l’étude d’un site saharien du patrimoine mondial : les Ksour anciens de Ouadane, Chinguetti, Tichit et Oualata en Mauritanie (fig. 1).

Je m’intéresse notamment aux rapports étroits entre les hommes et les lieux, aux différents sens qui s’articulent autour de la notion d’habiter, aux regards croisés entre la dynamique de patrimonialisation des lieux et leur mise en tourisme. 3Pour certains, le déclin des ksour, voire même leur agonie, est inéluctable ; pour d’autres de nouvelles dynamiques se mettent en place, signes d’une réappropriation patrimoniale. Le modèle du ksar saharien 5Ce sont avant tout des témoins des échanges méridiens d’autrefois. Habiter le patrimoine - Habiter les vieux quartiers d’Addis-Abeba : un patrimoine en risque ? Éléments pour la compréhension des enjeux et acteurs. 1Prendre le patrimoine comme élément d’observation des dynamiques de la ville permet d’analyser les transformations urbaines et de repérer les enjeux qui s’y font jour.

Le patrimoine comme la ville est en construction, tout particulièrement en Afrique où les évolutions sont très rapides et les sélections patrimoniales officielles, tout en étant émergentes, masquent la polysémie intrinsèque à cette notion. À Addis-Abeba, ville de plus de trois millions d’habitants et capitale de l’Éthiopie, le patrimoine commence à apparaître comme un des points de réflexion des politiques urbaines et sert à ce titre d’élément de justification des choix politiques d’aménagement.

Il se manifeste aussi comme appui pour servir des revendications d’acteurs moins officiels qui ambitionnent une certaine place dans la ville et semble bien approprié dans les discours des habitants ordinaires. Émergence des politiques patrimoniales Carte n° 1 : Addis-Abeba, Région-Capitale nationale Photo 1 : Maison de M. Habiter le patrimoine - Habitat et intégration patrimoniale dans la médina de Fès : quelles politiques, quels enjeux. 1 Dès l’installation du protectorat, en 1912, le maréchal Lyautey imposa une nouvelle politique urbai (...) 1La médina de Fès, fondée en 809, compte une population actuelle d’environ 160 000 habitants occupant 12 000 unités d’habitation sur une superficie de plus de 300 hectares.

Elle se compose de deux zones distinctes : la médina médiévale traditionnelle, Fès el Bali, où logent 77 % de la population et une zone plus récente, Fès-Jdid. La vieille ville actuelle a connu un processus de dégradation continu tout au long du xxe siècle. Plusieurs facteurs rendent compte de ce processus. 2 D’après la Convention de 1972, peuvent être considérés comme « patrimoine culturel » des monuments, (...) 3 Trois projets de sauvegarde de la médina de Fès ont été définis entre le royaume du Maroc et différ (...) 4 Ce projet est pionnier puisque c’est la première fois que la Banque Mondiale octroie un prêt à une (...) 5 Communication de J. D’une politique qui se cherche... De nombreux problèmes à résoudre.

Habiter le patrimoine - La nature urbaine patrimonialisée : perception et usage. Les cas de deux jardins marocains. 1Partout, les jardins attirent, ils plaisent, quel que soit leur statut. Publics ou privés, ils constituent des lieux dans lesquels la végétation est mise en scène à l’aide de divers attributs pour créer une ambiance, un paysage, une aération dans le tissu urbain, un décor-écrin autour d’un bâtiment, ou un espace de repos, de jeux et de promenade. Ils constituent les hauts lieux de nature urbaine. Associés par exemple à la pureté, à la salubrité, dans les représentations sociales (notamment occidentales) depuis au moins deux siècles, ils résistent moins bien que les bâtiments au passage du temps. Pourtant, depuis environ vingt ans en France notamment, des historiens et des paysagistes, de même que des amoureux des jardins cherchent à reconstituer des jardins selon leur tracé originel et, pour les préserver, cherchent à convaincre les services du patrimoine des administrations centrales de les classer, tout au moins de les inscrire sur la liste du patrimoine national. 8 8.

Habiter le patrimoine - Habiter le patrimoine : monde en marge et identité urbaine. 1Le patrimoine permet-il à une société de se représenter l’histoire, de partager des valeurs et des pratiques collectives ? Habiter le patrimoine signifierait-il, faire vivre les valeurs communes à l’ensemble des habitants d’une ville dans le cadre de la vie quotidienne ?

En ce sens, le patrimoine habité devient une question sociale qui impose l’implication des habitants dans la mise en œuvre de sa sauvegarde et constitue ainsi une ressource dans la ville pour le développement local. 2Qu’en est-il de la Casbah aujourd’hui ? Est-ce une cité mythique, une mémoire usurpée, un quartier dans la ville... ? 3Depuis les années 1920, et ce jusqu’en 1962, la Casbah fut le refuge de milliers de familles dépossédées de Kabylie. 1 Le taux d’occupation des logements (TOL) à la Casbah est le plus important du pays : on y rencontre (...) 4Parmi les nombreux problèmes que connaît ce quartier, la surpopulation des logements en est l’aspect le plus éloquent1. (Alger, capitale du 21e siècle, p. 86-87) La patrimonialisation à l'occidentale et ses conséquences sur un territoire africain.

Patrimonialisations en Afrique. Patrimonialisation et (re)valorisation touristiques dans la métropole d’eThekwini (KwaZulu-Natal, Afrique du Sud) : à la croisée des enjeux politiques et économiques. Habiter le patrimoine - Habiter et recevoir : la patrimonialisation d’anciennes maisons omanaises à Zanzibar.