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Féminisme et pop culture

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L’injonction à lutter contre l’oppression. Dans mon article précédent « le couteau sous la gorge » j’expliquais que croire que nous sommes libres concernant certains de nos « choix » et nos « goûts » était une erreur à partir du moment où ils répondaient à une norme sociale. Je pense effectivement que certains de nos agissements répondent à une notion fermée de ce qu’est la normalité et à une forme de crainte d’en sortir (cette crainte pouvant être tournée vers nous-même et/ou vers autrui).

Par là, je voulais démontrer qu’on pouvait intérioriser des « ordres » mauvais pour nous et/ou pour notre entourage et croire qu’il s’agit d’un choix personnel alors qu’on ne fait qu’agir en réponse à une injonction qu’on nous serine depuis notre naissance. Mais voilà, suite à cet article, j’ai remarqué un nouveau genre d’injonction qui est tout aussi pénible et qui en plus est malheureusement présent dans le milieu militant également : celui à lutter contre les injonctions.

Plus exactement, celui à « assumer » ses différences. Myroie. J’étais une Manic Pixie Dream Girl – Laurie Penny. Les hommes grandissent en espérant être le héros de leur propre histoire. Les femmes grandissent en espérant être le second rôle dans celle de quelqu’un d’autre. Zooey Deschanel, l’archétype de la Manic Pixie Dream Girl Ce texte est une traduction originale de l’article de Laurie Penny publié sur le NewStatesman "I was A Manic Pixie Dream Girl" que nous publions avec l’autorisation de son auteure. Nous avons décidé de le traduire afin de le rendre accessible au public francophone non-anglophone. Le terme "Manic Pixie Dream Girl" est utilisé tel quel en langue française, sans doute dû à la difficulté de sa traduction globale. Pour une meilleure compréhension, voici un petit coup de pouce :Manic = très enthousiaste et débordante d’énergiePixie = petite féeDream girl = la "fille de tes rêves" Comme la gale et la syphilis, les Manic Pixie Dream Girls étaient parmi nous bien avant qu’on les nomme précisément.

Ecrire sur Dr. Les histoires sont importantes. Like this: J'aime chargement… Les femmes de droite d'Andréa Dworkin. Les femmes de droite d'Andréa Dworkin " Marylin Monroe a écrit, peu avant sa mort (...) : "De quoi ai-je peur ? Pourquoi ai-je si peur ? Est-ce que je pense que je suis incapable de jouer ? Je sais que je suis capable mais j'ai peur. J'ai peur et je ne devrais pas et je dois pas. " L'actrice est la seule femme investie par la culture d'un pouvoir d'agir. La mort prématurée de Monroe a soulevé une question obsédante pour les hommes qui étaient, dans leur fantasme, ses amants, pour les hommes qui s'étaient masturbés à même ces images d'exquise conformité féminine : était-il possible que pendant tout ce temps elle n'ait pas aimé ça - le Ça qu'ils lui avaient fait des millions de fois ?

Surgit alors cet impératif masculin : il ne fallait pas que la mort de Monroe ait été un suicide. Nous devons aux éditions du remue-ménage la première traduction française (30 ans après sa parution aux États-Unis ! Auparavant, C. Celles et ceux qui seraient curieux d'en savoir davantage peuvent se rendre là. Les vitamines du bonheur — De la bienveillance agressive. Usulmaster - Radio Usul avec Mar_Lard. Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier. J’aimerais préciser quelque chose. Quand Mar_Lard a publié son article sur Joystick en août dernier sur ce blog, nous avons décidé de publier tous les commentaires afin que tout le monde puisse se rendre compte de la violence des réactions.

Je suggère à ceux qui voudraient réitérer ce genre d’exploits (histoire de contribuer à la démonstration de Mar_Lard, merci les mecs) de lire la charte de modération désormais en vigueur sur ce blog au lieu de perdre leur temps. [EDIT] Devant le nombre de confusions, 2ème précision: ce blog appartient à AC Husson mais l’auteure de cette contribution est Mar_Lard. Si vous voulez la contacter par mail, je transmettrai. Attention, cet article inclut de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres. Ce paragraphe a suscité des réactions extrêmes. 1. Le problème est dans l’industrie. Bref. Joystick : apologie du viol et culture du machisme. Retour de Mar_Lard, pour un coup de gueule contre Joystick, un magazine de référence sur les jeux vidéo. (TRIGGER WARNING : Cet article contient des références explicites au viol et aux agressions sexuelles.)

EDIT: le magazine Joystick a publié une réponse sur sa page Facebook. Laissez-moi vous conter une histoire. Hier, alors qu’en route pour visiter sa Mère-Grand elle attendait innocemment son train, la douce et pure @NeukdeSogoul s’aventura dans la forêt obscure du kiosque à journaux. Au lieu de se diriger immédiatement vers le rayon Féminins comme une bonne petite fille, elle s’est égarée du coté des magazines de jeux vidéo, la vilaine. Et elle fut édifiée. Comme elle sait que je kiffe la misogynie et encore plus dans mes jeux vidéo, elle m’a signalé le dossier en question. Donc on va en parler. Non, aujourd’hui on cause du climat toxique soigneusement perpétué par l’industrie, la presse et les communautés du jeu vidéo pour exclure nos vagins crados de leur joyeux petit club macho. C'est toi l'champion, Gaston ! Nous avons profité du long week-end pour revoir "La Belle et la Bête" de Disney.

C'est un film que j'aime bien depuis sa sortie, quand j'étais une petite fille (les mauvaises langues diront que j'ai pas beaucoup grandi depuis...). Mon hobbit l'aime bien aussi, vu qu'il aime bien les trucs de fille en général. Le personnage de Belle change un peu des princesses Disney. Elle est jolie, dévouée et gentille, d'accord, mais elle est aussi courageuse, cultivée et intelligente.

Bon, ses lectures se bornent à des romans, Belle est une rêveuse, pas une philosophe. Face à ce personnage étonnant, nous trouvons Gaston. La Bête, au début du film, est un peu dans le même délire viril. Ce film m'a donné l'occasion d'aborder un sujet sensible avec mon fils : on ne force pas une fille à passer un moment romantique si elle ne le veut pas. Intouchables (2011) : L’intouchable domination masculine. Si le racisme de ce film et la représentation qu’il donne des rapports entre les classes ont pu être l’objet de critiques de la part de la presse française (Libération notamment), son sexisme structurant a quant à lui été systématiquement ignoré alors qu’il est pourtant à bien des égards le moteur de la narration.

En effet, Intouchables nous conte l’histoire de deux hommes que tout oppose : l’un est tétraplégique, l’autre est valide et sportif ; l’un est blanc, l’autre est noir ; l’un est riche, l’autre est pauvre ; l’un loge dans un hôtel particulier à Paris, l’autre est un jeune des banlieues qui a fait de la prison ; l’un écoute de la musique classique, l’autre Earth, Wind and Fire, etc. Deux hommes donc que tout oppose. Tout ? Pas exactement. Un point commun les réunit : ce sont précisément des hommes. Les acteurs et réalisateurs d’Intouchables : le plaisir de faire des films entre hommes Un bon départ La « motivation » Une amitié toute masculine A un c’est bien… Redevenir un homme. Nouveaux pères (I), de « Monstres et Cie » à « Moi, Moche et Méchant » : apprendre à être doux. Depuis le début des années 2000, la figure du « nouveau père » est de plus en plus présente dans les médias. Contrairement à l’« ancien », ce père « moderne » est plus impliqué dans la relation qu’il a avec ses enfants et s’investit plus dans l’accomplissement des charges parentales.

Malheureusement, comme le montrent deux études récentes (menées en France et aux États-Unis)[1], cette transformation des représentations de la paternité est loin de se traduire par une révolution dans les faits. Le partage égalitaire des tâches est loin d’être atteint, le sous-investissement paternel étant encore largement la règle. Il n’empêche que ce progrès notable dans les représentations mérite tout de même qu’on s’y attarde. On se concentrera ici sur l’évolution de ces représentations dans le cinéma d’animation. En effet, parce qu’ils s’adressent à la fois aux enfants et à leur parents, les films d’animation sont un lieu privilégié de la réélaboration de ces représentations. Les « anciens pères »