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Gilles Deleuze

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Déterritorialisation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Déterritorialisation

La déterritorialisation est un concept créé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans L'Anti-Œdipe en 1972 qui décrit tout processus de décontextualisation d'un ensemble de relations qui permet leur actualisation dans d'autres contextes. Par exemple, dans l'Anti-Œdipe, Deleuze et Guattari font l'éloge de Freud pour avoir libéré le psychisme, par un processus de déterritorialisation, au moyen du concept de libido. Ils lui reprochent, en revanche, d'avoir reterritorialisé la libido sur le terrain du drame œdipien. Dans Mille Plateaux, le terme sera repris pour caractériser plus spécifiquement le « corps-sans-organes » dans son développement et les auteurs introduiront alors une distinction entre « déterritorialisation relative » et « déterritorialisation absolue », la première laissant la place à une « reterritorialisation ».

Pornologie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pornologie

Cet article ou une de ses sections doit être recyclé (indiquez la date de pose grâce au paramètre date). Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion ou précisez les sections à recycler en utilisant {{section à recycler}}. La pornologie est un néologisme de Gilles Deleuze désignant la projection de la pornographie dans le champ philosophique. Il apparaît en 1967 dans son analyse de La Vénus à la fourrure de Leopold von Sacher-Masoch : Présentation de Sacher-Masoch : La Vénus à la fourrure. Censure productive[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Pornographies n°2/5, « La pornologie», émission de France Culture du 24 janvier 2006. Sources[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Ruwen Ogien, Penser la pornographie, Paris, PUF, coll. « Questions d’éthique », 2003.J. Personnage conceptuel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Personnage conceptuel

La notion de personnage conceptuel a été créée par Gilles Deleuze. Elle désigne des personnages fictifs, ou semi-fictifs, créés par un ou plusieurs auteurs afin de véhiculer une ou des idées. Même si à l’origine un individu historique a éventuellement existé, celui-ci a été par la suite instrumentalisé par les auteurs qui l’ont repris à leur compte. Michel Onfray, dans sa Contre histoire de la philosophie, utilise régulièrement ce concept.

Néanmoins, le personnage conceptuel tel que le présente Deleuze correspond au mode d'écriture et de dissertation de l'écrivain. . « Les personnages conceptuels en revanche opèrent les mouvements qui décrivent le plan d’immanence de l’auteur, et interviennent dans la création même de ses concepts. . — Qu'est-ce que la philosophie ? Corps-sans-organes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Corps-sans-organes

Le corps-sans-organes (abrégé en CsO par les auteurs) est un concept développé par les philosophes français Gilles Deleuze et Félix Guattari dans leurs œuvres communes : L'Anti-Œdipe et Mille Plateaux. Gilles Deleuze en avait déjà dit quelques mots dans Logique du sens, en 1969. Cependant, l'expression de « corps sans organes » a tout d'abord été formulée par le poète français Antonin Artaud, notamment dans Pour en finir avec le jugement de dieu.[1] Le poète, qui se dit « insurgé du corps », oppose ce qu'il appelle parfois le corps « atomique » au corps anatomique, le corps-tombeau qui enferme les hommes ; il s'agit donc pour lui de « faire danser l'anatomie humaine », le corps sans organes étant un corps-acte qui participe ainsi d'une recréation de l'homme, ce qu'il nomme « l'Homme incréé ». Clarification du concept CsO[modifier | modifier le code] Pour comprendre le CsO il est important de saisir la définition deleuzienne du désir.

Gilles Deleuze. Sa thèse de philosophie est centrée sur le concept de « différence » et « répétition », c'est-à-dire au rapport du même à la ressemblance, de la copie au double, et de l'effet de la répétition à l'infini par rapport à un original.

Gilles Deleuze

Il y prend comme référence Gottfried Wilhelm Leibniz, qui était à la fois métaphysicien et mathématicien. Deleuze tente d'y développer une métaphysique, en accord avec la physique et les mathématiques de son temps (les années 1960), dans laquelle les concepts de multiplicité, d'événement et de virtualité remplacent respectivement ceux de substance, d'essence et de possibilité. La pensée de Deleuze est parfois également associée au post-structuralisme, bien qu'il ait déclaré s'être toujours vu comme un métaphysicien.