Temple d'Antonin et Faustine. Localisation[modifier | modifier le code] Le temple est construit le long de la Via Sacra, juste à l'est de la basilique Aemilia, au nord de l'antique Regia (voir le plan).
Histoire[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] Le temple est construit en 141 apr. J. Des statues honorifiques sont placées dans le temple, en l'honneur de Titus Pomponius Proculus Vitrasius Pollio en 176, de Marcus Basseus Rufus peu après et de Gallienus Saloninus vers le milieu du IIIe siècle. Moyen Âge[modifier | modifier le code] Par décret (bulle apostolique) du 8 mars 1429 ou 1430, le pape Martin V concède l'église à l'Universitas Aromatorium (le Nobile Collegio des chimistes et herboristes de la Ville de Rome)[m 2], à qui, par le même décret, il confère le titre de « Noble Collège », que cette université privée a porté depuis et jusqu'à nos jours.
Époque moderne[modifier | modifier le code] Les fouilles ont mis au jour non loin du temple une nécropole archaïque datant du Xe siècle av. Socle de la Colonne d’Antonin le Pieux. Histoire Auguste, Antonin le pieux. L'Histoire Auguste Julius Capitolinus traduction PAR M.
VALTON, Professeur au collège royal de Charlemagne. Antonin le Pieux en latin Titus Aelius Hadrianus Antoninus Pius. Antiquité - Antonin le Pieux( 19 septembre 86 - 7 mars 161) Issu d'une famille originaire de Nemausus (Nîmes), Antonin le Pieux a été adopté par l'empereur Hadrien et lui a succédé à la tête de l'empire romain en 138, à cinquante ans passés.
Comblés par sa sage administration, les Romains ont donné son nom aux empereurs du IIe siècle qui ont porté Rome à son apogée, les Antonins : Nerva (96-98), Trajan (98-117), Hadrien (117-138), Antonin (138-161) et Marc Aurèle (161-180). Il est courant aussi d'évoquer pour les décrire le siècle des Antonins. Il s'achève sur le règne malheureux de Commode (180-192), fils de Marc Aurèle.
En dépit de sa puissance, Antonin a dû supporter l'inconduite de sa femme Faustine dite l'Ancienne. Histoire romaine : Antonin le Pieux. Titus Aurelius Fulvius Antoninus Pius, plus connu sous le nom d'Antonin le Pieux, naquit à Lanuvium en 86 de notre ère dans une famille de riches propriétaires.
Il suivit la carrière sénatoriale pour devenir consul en 120, puis proconsul d'Asie de 133 à 136. Il fut adopté par Adrien et lui succéda en 138 car il était apprécié pour sa sagesse. Antonin Doué de toutes les vertus, il fut vraiment le père de son peuple et l'empire romain atteint son apogée. Il diminua les impôts, adoucit le sort des esclaves, toléra les chrétiens, fonda des institutions pour les orphelins, réforma la législation sur plusieurs points importants. Il fit construire un mur en Grande Bretagne un mur au nord de celui d'Hadien entre le golfe de la Clyde et celui de Forth. Les faits de son règne sont mal connus, par suite de la perte d'une partie des récits de Dion Cassius.
Le surnom de pieux lui vient de la piété filiale qu'il montra pour faire diviniser, non sans mal, Adrien, son père adoptif. Antonin le Pieux, empereur sans histoires ? Pourquoi cet empereur originaire de Nîmes a-t-il si peu intéressé les historiens, y compris les historiens français ?
Comme le rappelle Bernard Rémy, la précédente biographie d'Antonin, de Georges Lacour-Gayet, remonte à 1888 ! Le XXe siècle n'en aura vu aucune en français, et si peu en d'autres langues. Or non seulement Antonin régna plus longtemps que la plupart des empereurs romains (il n'y a guère qu'Auguste et Constantin qui firent mieux), mais son règne se situe au moment de ce que beaucoup considèrent comme une sorte d'apogée de l'Empire romain.
Antonin le Pieux. Plus respectueux qu'Hadrien envers les vieux usages et les antiques légendes, il croyait trouver un intérêt de conservation sociale en des choses où son prédécesseur n'avait vu qu'un intérêt de curiosité sceptique.
Il essayait comme Auguste de ranimer le patriotisme expirant, en remettant à la mode les origines merveilleuses du peuple romain; quelques-unes de ses monnaies représentent la fuite d'Enée, la fondation d'Albe, Mars et Rhéa, Romulus et les premières dépouilles opimes, Horatius Coclès défendant le pont du Janicule, ou Esculape arrivant dans l'île du Tibre sous la forme d'un serpent (Glycon). En lui voyant cette disposition d'esprit, on pourrait penser qu'il n'eût cruellement traité les chrétiens. Il n'en fut rien.
Il suivit, à leur égard, la politique de son père adoptif (Hadrien) et leur accorda une tolérance de fait, qui fut pourtant troublée, de loin en loin, par quelque magistrat trop zélé, frappant une victime impatiente de mourir. 1. Antonin le Pieux (138-161) ANTONIN LE PIEUX. Empereurs romains - Antonin le pieux (Titus aurelius pius) Le règne d'Antonin, ce fut un peu "l'immobilisme au pouvoir".
Et pas uniquement parce qu'à l'inverse de son prédécesseur Hadrien, grand voyageur devant l'Éternel, ce pantouflard ne mit pas souvent les pieds hors de Rome ! Dans tous les domaines, l'empereur se contenta de gérer l'Empire en "bon père de famille", sans faiblesse mais sans génie. Les frontières de l'Empire furent défendues avec vigilance, mais sans provocations hasardeuses. Cette stratégie résolument défensive trouva toute son expression dans la muraille (Mur d'Antonin) que l'empereur fit construire en Grande-Bretagne entre le Forth et la Clide et qui "doublait" au Nord la fortification déjà édifiée par son père adoptif Hadrien.