background preloader

Sort

Facebook Twitter

[Bakchich] Cassiop. Cassiopée, un nom qui porte beau. L’irruption de cette constellation, ou plutôt de cette nébuleuse, dans l’univers judiciaire, a de quoi aiguiser la curiosité ce super-programme informatique. Destiné à remplacer et absorber les applications des tribunaux français, à rationaliser et centraliser la chaîne pénale, à s’interconnecter avec les fichiers de police et de gendarmerie, à produire des statistiques, le super-programme Cassiopée a tout pour plaire aux tenants d’une répression sans faille et inquiéter les défenseurs des libertés individuelles. Son démarrage opérationnel, initié en 2008, s’apparente pour certains au big bang favorisant l’avènement de Big brother, pour d’autres à un trou noir menaçant de paralyser durablement le fonctionnement de la justice. Le ministère se félicite, pour sa part, de moderniser enfin la justice au rythme de quatre tribunaux de grande instance (TGI) par mois convertis à Cassiopée à partir de l’été 2009.

Une progression silencieuse Bogue à Bordeaux © Oliv’ [Bakchich : informations, enqu. Malgré les difficultés constatées à Bordeaux, les bugs ou les enjeux, le déploiement à marche forcée de Cassiopée, un outil de traitement informatique destiné à remplacer et absorber les applications de tous les tribunaux français et à s’interconnecter avec les fichiers de police et de gendarmerie, se poursuit. Le décret publié le 11 mai au JO démontre que ce programme fait d’ores et déjà partie des priorités du successeur de Rachida Dati. Passage en force La première réunion de l’Observatoire du déploiement de Cassiopée, qui s’est tenue à la chancellerie le 7 mai dernier, ne laisse aucune place au doute : magistrats et fonctionnaires de justice n’ont pas leur mot à dire.

La promesse qui leur avait été faite à Bordeaux, lors de la grève de début avril, d’une réunion mensuelle de l’observatoire ne sera pas respectée, puisque sa prochaine réunion est fixée à octobre. Un fichier peut en cacher un autre Précautions techniques Pris les doigts dans la fiche Énième mainmise du pouvoir. Le monde ne se pilote pas comme une usine - Nonfiction.fr le por. Le monde ne se pilote pas comme une usine [lundi 02 mars 2009 - 05:00] Economie Les stratégies absurdes, comment faire pire en croyant faire mieux Éditeur : Seuil Un hôpital constate que certains chirurgiens ont un taux de décès en cours d’opération supérieur à celui de leurs confrères.

Comment les incite-t-on à s’améliorer ? Et ces joueurs de football qui ratent leur passe ? Simplement, méthodiquement, en décryptant ces exemples, l’auteur met à jour un ensemble de règles qui s’appliquent à tous ces efforts de management par incitations : a-t-on choisi le bon paramètre ? Une sorte d’humilité donc, mais en refermant cet ouvrage, on ne l’oublie plus.

À lire également sur nonfiction.fr : - Maya Beauvallet, Les stratégies absurdes (Seuil), par Virginie Mandaroux. Management: le fiasco des indicateurs de performance. (cc flickr by jurvetson) Du même auteur Le point commun entre l’usine automobile, la crèche israélienne, l’hôpital new-yorkais, la charcuterie italienne, la privatisation des prisons ou la gouvernance de la recherche ? Tous sont pilotés par des indicateurs et des incitations qui ont tourné en fiascos, analysés dans ce réjouissant livre de Maya Beauvallet. Pour certains, l’« empire du management » commence à la Renaissance et explique en large part les succès de l’Occident, comme ses difficultés d’aujourd’hui. Pour la plupart, c’est simplement une réalité quotidienne, qui se durcit dans le monde de l’entreprise et gagne insensiblement d’autres sphères de la réalité sociale. Le gouvernement par le consentement Partout, en effet, se développe ce « gouvernement par le consentement », c’est-à-dire, selon Maya Beauvallet, cette tentative « d’encourager les individus à adopter tel ou tel comportement, ou au contraire de les en dissuader, en jouant sur leur intérêt bien compris.

Immobilier : le march. Evolution probable des prix de l’immobilier pour les 6 prochains mois. Pitoyable tentative de tirer les prix à la baisse, les défaitistes, réunis en sectes qui pratiquent la masturbation collective autour du concept fumeux de "bulle immobilière", tentent vainement de persuader les bravepatriennes et les bravepatriens que les prix baissent, alors que chacun sait que c’est faux. Le doigt invisible de la FNAIM nous le rappelle régulièrement. Le marché immobilier a peut-être fait quelques petits cyclounets il y a très longtemps mais cette époque d’incertitude est révolue : il s’est définitivement orienté à la hausse, pour les siècles des siècles.

"La pierre, c’est de l’or en barres" affirme Max S., expert indépendant en immobilier chez Century 21. L’immobilier résiste foutrement bien à la crise. Quant aux locataires, qu’ils cessent un peu de chercher toujours moins cher : c’est pas du tout sympa pour les propriétaires qui ont investi dans du Robien de très très belle facture. Paris Marseille. Hamon d. «Une nouvelle dérive anti-démocratique», un portrait «hagiographique, digne d'une république bananière»... C'est ainsi que Benoît Hamon, le porte-parole du Parti socialiste, a qualifié l'émission-portrait «A visage découvert» consacrée au président de la République Nicolas Sarkozy, et que France 5 retransmettait hier soir.

Dénonçant une émission «de nature purement politique», Benoît Hamon a estimé que «le service public audiovisuel est purement et simplement mis au service de la communication politique du président». «Le débat démocratique est totalement évacué au profit d'une accumulation de louanges, reprenant mot pour mot la propagande politique du président, de son gouvernement et de son parti. Les deux journalistes, dans leurs commentaires, n'ayant de cesse de justifier les choix de N. Sarkozy», a-t-il encore dénoncé. (Source AFP) Confiscation des v. Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) a été déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale par Madame Michèle Alliot-Marie, alors Ministre de l'intérieur, et devrait y être examiné en première lecture au mois de septembre.

Une des mesures phare de ce nouveau texte est de rendre obligatoire la peine de confiscation du véhicule pour sanctionner certains délits (conduite sans permis ou malgré une mesure d'interdiction, récidive de conduite sous l'influence de l'alcool ou de stupéfiant, récidive de grand excès de vitesse, homicide ou blessures involontaires). L'usager en infraction, propriétaire de son véhicule, perdrait alors définitivement son moyen de transport au profit de l'Etat.

Pour la FFMC "Confisquer automatiquement les véhicules ne rendra pas les routes plus sûres, mais le système répressif plus arbitraire et de plus en plus mal accepté. " Plus d'informations sur la loi LOPSSI le site Loppsi. LOPPSI, Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performanc.