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Affaire DSK (3) : en direct du néant journalistique - Acrimed | Action Critique Médias. L’investigation est un sport de combat : Enquête sur le journalisme sportif. À la surprise générale, la Fifa (Fédération internationale de football association) attribue début décembre l’organisation de la coupe du monde de football à la Russie en 2018 et au Qatar en 2022. « Nous avons ouvert de nouveaux marchés de développement du football (...) Ce n’est pas pour l’argent, c’est une folie de prétendre cela » [1], explique sans craindre la contradiction Sepp Blatter, président de la fédération internationale dont le fonctionnement du comité exécutif est entouré de soupçons de corruption. De ces suspicions, le journal L’Équipe se borne à reprendre quelques dépêches d’agence. Et se contente pour tout commentaire de reproduire la parole officielle de Blatter.

Au sein du journal, certains reconnaissent que c’est dommage. « On est mauvais sur la Fifa comme on est mauvais sur le CIO », s’énerve Damien Ressiot, chargé de l’antidopage à L’Équipe. Cet épisode illustre les rapports délicats que le journalisme entretient avec le sport. Commentateurs ou journalistes ? La Pléiade, une histoire en 566 volumes. La Pléiade, ce n’est pas juste un agenda (offert par le libraire pour deux volumes achetés en ce moment) ou un album (offert par le libraire pour trois volumes en juin) gratuits, c’est avant tout, selon l’expression de Malraux, une «bibliothèque de l’admiration» - un exceptionnel succès à la fois commercial et de prestige et dont l’histoire recoupe bon nombre d’événements de l’histoire du monde, au moins éditorial.

L’aventure commence en 1892 à Bakou, port d’Azerbaïdjan qui fait alors partie de l’empire russe, où naît dans une famille aisée possédant une entreprise de pétrochimie Jacques Schiffrin, le futur inventeur de la bibliothèque de la Pléiade. Pour étudier le droit et sans doute échapper à la conscription tsariste, il s’installe à Genève peu avant la Première Guerre mondiale, puis quitte, diplômé, la Suisse pour l’Italie puis la France après la guerre, quand les nationalisations nées de la révolution de 1917 ont ruiné sa famille.

Fuite à New York Puis c’est Vichy. L'homme qui tire les portraits. Ancien marin puis conseiller politique, Luc Le Vaillant a contribué, en tant que journaliste à Libération, à réhabiliter l’image du sport. Depuis 1995, il s’évertue à pervertir un genre : le portrait. Il est des portraitistes qui portent bien leur non. Luc Le Vaillant est de ceux-là. Lors de la crise qui frappe l’an dernier son quotidien, le chef de la rubrique « Portraits » de Libération mène le front de la révolte. Plutôt discret durant le plan social automnal — il préfère July à Rothschild —, il l’est moins lors du conflit qui, quelques mois plus tôt, en annonce les antagonismes : base noniste vs direction oui-ouiste. « Opiniâtre, jusqu’au-boutiste, il a le courage de ses opinions », dit de lui sa collègue, Pascale Nivelle.

Photos : Isabelle Nègre Ce côté « tête de pioche » (P. . « Sa recette ? Alors que, diplômé de philo puis du Centre de formation des journalistes, il s’oriente vers la presse écrite, il change de cap et débute une carrière de conseiller politique. Sa recette ?