Le trafic Québec-Lévis en 8 chiffres. Le portrait de la circulation entre les deux rives devrait être publié cette semaine, espère Régis Labeaume, en affirmant que ces données mettront de la «logique et du rationnel» dans le dossier du troisième lien.
En attendant, voici ce qu’on en sait, selon les chiffres déjà disponibles publiquement. Troisième lien: Régis Labeaume prêt à rendre publiques ses données sur la circulation. Régis Labeaume présentera cette semaine des données sur la circulation entre les deux rives qui donneront des indications sur l'endroit où le troisième lien devrait selon lui être construit.
«On est prêts. Tout est complété», a affirmé le maire de Québec, lundi, en marge d’une annonce aux bureaux de Beenox. Vague d’intérêt populaire pour un «troisième lien» routier entre Québec et Lévis. Tunnel Québec-Lévis : « il faut en discuter », dit Philippe Couillard. Selon une étude commandée par le ministère des Transports dévoilée mardi matin, la construction d'un tunnel de près de 8 kilomètres de long coûterait environ 4 milliards de dollars.
Le projet est réalisable techniquement, mais ne serait pas terminé avant 2030. Philippe Couillard veut consulter les gens d'affaires et les maires de la région. Il souhaite aussi une étude plus approfondie avant de statuer sur le projet. « On va regarder l'étude, mais on va regarder également le problème de la congestion sur lequel on veut apporter des solutions à court terme, mais c'est certain que ce sont des coûts importants. Alors, regardons l'étude, parlons-en à nos partenaires avant de sauter tout de suite aux conclusions, mais c'est certainement un projet qui financièrement est de grande ampleur. » La ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Dominique Vien, admet également que le projet de tunnel est onéreux. . « Des études cachées », dit la CAQ. Un tunnel entre Québec et Lévis « faisable » au coût de 4 milliards. Le professeur de l'École polytechnique de Montréal, Bruno Massicotte, a dévoilé ce matin les conclusions de l'étude de faisabilité qui lui a été commandée l'automne dernier par le ministère des Transports.
L'étude fait le point sur la faisabilité technique, les conditions géologiques, la conception envisagée et les coûts estimés pour la réalisation d'un tel lien entre les extrémités est de Québec et de Lévis. Le tunnel mesurerait 7,8 kilomètres et relierait l'autoroute 20, dans le secteur de la route Lallemand, à l'autoroute 40 à Beauport. Il faudrait en fait forer deux tunnels, l'un en direction sud et l'autre en direction nord, avec des accès d'urgence entre les deux. Selon M. Troisième lien Québec-Lévis: l'option CN. Le dévoilement de l'étude sur les coûts de construction d'un tunnel sous-fluvial entre la capitale et Lévis vient presque assurément de mettre le clou dans le cercueil du projet d'un troisième lien entre Québec et Lévis.
Y a-t-il une option? Il en coûterait 4 G$ pour construire le tunnel et environ 10 M$ par année en entretien (un chiffre qui semble actualisé), révèle une étude du professeur ingénieur Bruno Massicotte. Certains feront valoir que 4 G$, c'est à peu près le coût de construction du Pont Champlain à Montréal. Et que la région de Québec ne devrait pas être moins bien traitée que celle de la métropole. La situation est un peu plus nuancée. Soit, dira-t-on, mais il y a une solution de désengorgement proposée pour Montréal avec le train électrique de la Caisse de dépôt. Encore ici, la situation doit être nuancée. Huit groupes environnementaux contre un troisième lien Québec-Lévis. «On voulait encourager la seule personne qui dénonce publiquement ce projet», a dit mercredi au Soleil le directeur général d'Accès transports viables (ATV), Étienne Grandmont.
M. Labeaume estime en effet que les coûts du projet, jusqu'à 5 milliards $, seront trop élevés, qu'un tunnel est un «piège à cons» et que la solution à privilégier pour le lien Québec-Lévis est le Service rapide par bus (SRB) présentement en planification. En matinée, ATV a publié un communiqué signé par sept autres organismes au constat sans équivoque : un troisième lien «favoriserait l'étalement urbain et entraînerait une hausse des émissions de gaz à effet de serre», peut-on lire dans la missive signée conjointement par Accès transports viables, le Conseil régional de l'environnement de la Capitale-Nationale, Équiterre, le bureau de Québec de la Fondation David Suzuki, Nature Québec, TRANSIT - l'Alliance pour le financement des transports collectifs au Québec, Transport 2000 Québec et Vivre en Ville.
Labeaume prêt à se battre pour le 3e lien. Troisième lien: le maire de Beaumont ne craint pas les effets néfastes. Loin de craindre des effets néfastes d’un éventuel troisième lien, le maire de Beaumont est l’un des plus ardents défenseurs d’un pont ou d’un tunnel qui pourrait relier les deux rives, un jour, à quelques kilomètres de son village.
David Christopher ne s’émeut pas quand il entend des détracteurs du troisième lien évoquer un boom immobilier désordonné à Lauzon et à Beaumont, si une telle infrastructure voit le jour à l’est de Lévis. Il n’anticipe pas une pression trop forte sur le développement de sa municipalité de 2600 âmes, qui connaît déjà une croissance enviable. «Ça ne me fait pas peur. Ça va s’en venir de notre côté, c’est sûr, et on en veut (des nouveaux résidents), mais on va avoir un bon contrôle et on ne fera pas n’importe quoi», a-t-il confié en entrevue, soucieux de préserver le caractère «rural» de sa municipalité. Édimbourg a choisi un troisième pont. Pendant que Québec débat de la question d’un nouveau lien pour traverser le fleuve, Édimbourg a choisi de se payer un troisième pont qui ouvrira l’an prochain.
Il y a un an, dans le cadre d’un reportage sur le pont ferroviaire Forth Bridge, Le Journal avait profité de son passage à Édimbourg en Écosse pour visiter le chantier du Queensferry Crossing, qui traversera le fleuve Forth. Édimbourg et Québec ont en commun d’avoir chacun un pont cantilever – celui de la ville écossaise est réservé aux trains – et un pont suspendu. Question incontournable Devant l’accroissement du trafic routier et la détérioration du pont suspendu d’Édimbourg, la question d’un troisième lien est devenue incontournable en 2007.
Le pont accueillait 70 000 véhicules par jour. Des travaux ont cependant permis une prolongation, le temps de trouver une solution de rechange. Troisième lien: des organismes appellent au calme.