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Médias

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Les enjeux du bras de fer entre Google et la presse. Le bras de fer commence entre Google et la presse française. Le géant du web a sorti l'artillerie lourde, jeudi 18 octobre, en menaçant de supprimer l'ensemble des sites d'information de son moteur de recherche, pour s'opposer à la proposition de créer une taxe sur ses revenus. Une réaction "disproportionnée" selon Nathalie Collin, co-présidente du "Nouvel Observateur" et présidente de l'association de la presse d'intérêt politique et générale (IPG, qui rassemble aussi bien les quotidiens nationaux et régionaux, les hebdos et les magazines), la presse dénonce l'attitude de Google qui "s'érige en censeur". "Cette tentative d'étouffer tout débat par la menace est clairement un déni de démocratie", juge Nathalie Collin.

Concrètement, "ça veut dire que brutalement, du jour au lendemain, les sites d'information disparaîtront de la vue des Français", a expliqué Marc Feuillée, directeur général du Figaro et président du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), sur France Inter. Deezer peut-il sauver le marché de la musique ? Google envisage de ne plus référencer les médias français. Le géant de l'Internet Google a menacé dans un courrier au gouvernement obtenu de ne plus référencer les médias français s'il devait s'acquitter d'une taxe voulue par les éditeurs de presse et à laquelle est favorable la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

Les éditeurs français ont demandé en septembre au gouvernement un projet de loi pour que les moteurs de recherche, comme Google, les rétribuent via le versement de droits voisins, une sorte de prolongation des droits d'auteur, en cas d'utilisation indirecte de leurs contenus. Cela reviendrait pour Google à payer pour chaque lecture d'un article vers lequel le moteur de recherche aura redirigé l'internaute.

Google "ne peut accepter que l'instauration d'un droit voisin pour le référencement de sites de presse français mette en cause son existence même et serait en conséquence contraint de ne plus référencer les sites français", écrit le groupe dans un courrier du mois d'octobre à plusieurs cabinets ministériels. Les matins - Web ou papier, deux conceptions opposées du journalisme ? Les grands patrons et la presse: mais qu'est-ce qu'ils lui trouvent encore ? - Idées. Est-ce parce que Gérard Depardieu est beaucoup plus costaud que Bernard Arnault ? Libération a en tout cas fait preuve d’une certaine retenue pour sa Une du jour, saluant (si l’on peut dire) l’exil fiscal du comédien vers la Belgique d’un simple « Manneken fisc ».

Pas de « Casse-toi riche con » cette fois-ci. Il est vrai qu’on ne ressert pas deux fois la même invective. Il est vrai aussi que celle-ci aura coûté cher à Libé, plusieurs entreprises du secteur du luxe, et pas seulement LVMH, décidant de suspendre leur campagne de publicité dans le journal. Jean Stern et Bernard Poulet J-C F © Radio France Or plus que jamais, l’argent de la pub est le nerf d’une guerre que les journaux semblent en train de perdre.

En France, 2012 aura vu l’arrêt définitif de France Soir, le passage de la Tribune à une version numérique et hebdomadaire. Et la poursuite du démantèlement de ce qui fut autrefois un empire : le groupe Hersant : 260 millions d’euros de pertes, 210 millions d’euros de dette. Quelle direction pour France Télévisions ? - Idées. L’essentiel a été préservé. Les téléspectateurs de France 3 n’ont pas été privés des Chiffres et des lettres cet après-midi. L’émission, une des signatures de la télé publique, a bien eu lieu, malgré le mouvement de grève de 24h lancé par plusieurs syndicats de France Télévisions. Mouvement bien suivi de l’avis des organisations syndicales. Pour un impact avant tout concentré sur l’information locale : pas de JT régional à Amiens, Reims, Clermont-Ferrand, Le Havre ou encore Lyon. Martine Martinel et Christian Kert J-C F © Radio France Dans le collimateur des grévistes : la direction du groupe, pour sa gestion « défaillante » et la mise en œuvre « calamiteuse » de l’entreprise unique.

Direction et tutelle dans un même panier. En septembre dernier, nous avions déjà consacré une émission à la mise en place de mesures d’austérité pour la télé publique. . « Y a-t-il une direction pour France Télévisions ? Et si oui, laquelle ? Suivez-nous aussi sur : Baromètre 2013 de confiance dans les médias. La confiance des français dans les médias et la crise de la presse écrite.