1030 Schaerbeek Introduction urbanistique. Schaerbeek au fil du temps. Archives fr double page by Schaerbeek 1030 Schaarbeek. Hr interactif 1030 archives du papier a la brique fr by Schaerbeek 1030 Schaarbeek. Lieux-dits & petites histoires des rues. Vous vous demandez ce qui se cache derrière le nom de telle ou telle rue ?
Cette petite histoire des rues de Schaerbeek est faite pour vous. La commune de Schaerbeek compte aujourd’hui un peu plus de 300 rues. Si certaines dénominations illustrent clairement l’histoire locale, d’autres rendent hommage aux personnages - célèbres ou non - qui vécurent dans la cité des ânes ou firent sa renommée. En raison surtout de son passé artistique et littéraire particulièrement florissant, Schaerbeek a fait la part belle aux artistes (écrivains, peintures, sculpteurs, musiciens,…) en baptisant pratiquement un tiers de ses rues en leur honneur.
Tir national. En lieu et place de l’actuel complexe RTBF / VRT, le Tir National disposait autrefois d’une réputation internationale.
L’élite des tireurs européens s’y affrontaient au cours de joutes attirant une foule toujours plus nombreuse. Les Cibles nationales Pour répondre à l’engouement que suscite l’exercice du tir en Belgique, Charles Rogier, ministre, et Eugène Dailly, bourgmestre de Schaerbeek, décident en 1859 de créer un stand de tir national permanent place Dailly, à l’emplacement de la Caserne Prince Baudouin (qui date, elle, de 1894). D’abord constitué de stands provisoires, le lieu de tir se dote rapidement de bâtiments en pierres et briques aux sommets crénelés.
L’inauguration officielle des « Cibles nationales » a lieu à l’occasion des fêtes de septembre en 1861. Un déménagement qui s’impose Vingt ans plus tard, le perfectionnement des armes à feu, à la portée de plus en plus longue, ne permet malheureusement plus un entraînement optimal dans des stands devenus trop petits. Palais des sports. 1913-1967.
Pendant plus de 50 ans, le Palais des Sports de Schaerbeek a fait vibrer des dizaines de milliers d’amateurs de sports, de rock, de jumping et de cyclisme. Une inauguration en grandes pompes. Marché Sainte-Marie. Château Eenens - Terlinden. La Maison des Arts de Schaerbeek constitue aujourd’hui un des rares vestiges du passé schaerbeekois.
Son origine remonte au début du XIXème siècle. En 1826, Charles-Louis Eenens, riche marchand de draps, fait construire une demeure patricienne au lieu-dit « Op den Zavel ». Située aujourd’hui en retrait du n°147 de la chaussée de Haecht, la propriété s’étend à l’origine sur une superficie de 81 ares, jusqu’à la rue de la Poste. Le 26 septembre 1830, le prince Frédéric d’Orange y commande l’évacuation de Bruxelles par les armées hollandaises. Pour l’anecdote : craignant d’être empoisonné par les révolutionnaires, Frédéric refuse toute nourriture et n’accepte qu’une tasse de thé préparée par son aide de camp.
Archive : La gare de Schaerbeek. La mémoire de Schaerbeek. Léon Verreydt est un homme heureux.
Ce schaerbeekologue averti va bientôt sortir son quatrième livre sur sa commune préférée. Son titre : "Il était une fois... Schaerbeek. " Riche de 180 photos, cartes postales et gravures, ce quatrième bouquin sur l'histoire de la cité des Ânes constitue une suite logique des précédents. "Je raconte tout simplement des nouvelles histoires sur Schaerbeek", explique celui qui n'a jamais raté les vingt kilomètres de Bruxelles. Liste des bourgmestres de Schaerbeek. Archive : Nomination du 1er bourgmestre. Une archive à la loupe En 1800, le premier « maire » de Schaerbeek est nommé.
Les habitudes du « Conseil municipal » de l'époque peuvent prêter à sourire. Contexte politique En 1795, la future Belgique est sous domination française. En août, le Comité de Salut Public décrète la supression de la « Cuve de Bruxelles » : les faubourgs de la ville de Bruxelles deviennent des communes autonomes. Nomination du maire et du Conseil municipal En 1799, les autorités françaises décident de confier la gestion des affaires communales à un maire et à un conseil municipal, futurs Bourgmestre et Conseil communal.
Le conseil municipal est constitué de six membres pour l’assister : Jacques Putmans, Pierre Van Craenenbroeck, François Van den Eynde, Jean Vandelinckx, Laurent Vandelinckx et Pierre de Pré. Une réunion par an … parfois au cabaret ! À cette époque, le conseil municipal ne se réunit qu’une fois par an, pendant quinze jours. Notre archive André Goossens occupe ses fonctions jusqu’en 1807. Archive : Le Bourgmestre Guillaume Kennis. Une archive à la loupe Schaerbeek a connu déjà bien des bourgmestres.
Parmi ceux-ci se détache la personnalité de Guillaume Kennis, dont le parcours politique a marqué l’histoire communale. Etudes d’ingénierie Guillaume Marie Kennis est né à Louvain le 26 septembre 1839. Il est issu d’une famille de musiciens actifs à Louvain depuis le XVIIIe siècle. A 18 ans, il entre à l’École militaire et est nommé sous-lieutenant du génie. Il arrive à Schaerbeek vers 1866 et s’installe au 8 rue de Beughem. Premiers mayorats Guillaume Kennis apparaît sur la scène politique schaerbeekoise lors des élections communales de 1869. Kasteel Monplaisir – ArchivIris. Près de là où se dresse l’actuelle gare de Schaerbeek, se trouvait autrefois une belle demeure seigneuriale.
C’est en 1682 que Pierre-Ferdinand Roose, baron de Bouchout, acquiert un terrain situé au bord de la Senne, non loin du hameau d’Helmet. Il y fait construire un pavillon et aménage des jardins à la française. Après la mort de Pierre-Ferdinand Roose, en 1700, la propriété passa à son petit neveu Melchior-François Roose qui la vendit en 1719 au prince Holstein-Norbourg, membre de la famille royale de Danemark.
Ce dernier l’occupe jusqu’à sa mort en 1722. Le domaine est alors acheté par un banquier de la Compagnie d’Ostende, Lambert Renette. Daar waar het station tegenwoordig staat, bevond zich vroeger een mooi landskasteel. Château Middelborch. Château de Helmet – Château « Walckiers » Sur les hauteurs d'Helmet se dressait autrefois le « château de Helmet » ou « château Walckiers », du nom de leurs plus prestigieux propriétaires.
A la limite d’Evere, entre les actuelles rues Chaumontel, Walckiers et Zénobe Gramme, le « château de Helmet » consiste dans un premier temps en une maison de campagne entourée de quelques dépendances et d’un bois. Propriété de la famille de Saedeleer, peut-être depuis la fin du XVIIIème siècle, celle-ci décide en 1753 de vendre le domaine à Jean-Baptiste Rol.
Ce dernier restaure la demeure et vend, quelques années plus tard (en 1765), le domaine au vicomte Adrien-Ange de Walckiers (1721-1799), seigneur de Tronchiennes, grand bailli de Termonde et à sa femme, Louise Josèphe de Nettine, riche héritière d’une famille de banquiers, les plus importants des Pays-Bas autrichiens. Le couple fait construire sur le terrain une véritable maison de plaisance digne d’eux. L’agrandissement des bâtiments se poursuit tout au long du XIXe siècle. Château de Borcht. Situé au croisement actuel de l’avenue Louis Bertrand et de la rue Kessels, le château « de Borcht » était jadis une demeure fortifiée entourée d’eau. L’existence du château « de Borcht » est mentionnée dans les livres censiers dès le XIVème siècle mais ses origines sont certainement plus anciennes. On ignore qui ordonna sa construction. Certaines sources évoquent le châtelain de Bruxelles qui possédait des terres à Schaerbeek ; d’autres la possibilité d’un seigneur local.
Au XIVème siècle, il est la propriété d’un certain Henri l’Orfèvre et de sa fille Béatrix.