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Hadopisme

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La Hadopi va verser 37 000 € pour comprendre pourquoi les internautes partagent. Ceci n’est pas un canular. La Hadopi a lancé un appel d’offres sur le marché public, elle va verser 37 000 euros pour une étude qui devra lui permettre de comprendre les « motivations aux pratiques de partage ». La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet n’en démord pas. Même si ses jours sont comptés, elle continuer d’oeuvrer dans la lutte contre le téléchargement. Récemment, elle a publié un avis de marché public pour obtenir une étude portant sur les raisons du partage en ligne, autrement dit, le téléchargement.

La Haute Autorité précise qu’elle souhaite commander « une enquête qualitative, incluant un volet d’étude sémiologique, avec pour objectif de comprendre les motivations aux pratiques de « partage » de biens culturels dématérialisés sur Internet ». Son objectif est donc de comprendre ce qui vous pousse à mettre en ligne des fichiers et à en télécharger, ce quelque soit le type de fichier (musique, film, photos, vidéos, ebooks..). Un double malaise. Aux origines de ce blog (la morale : la vie serait sans doute plus simple, mieux configurée et harmonieuse si les gens cessaient de considérer le reste du monde comme à leur disposition). Mes fidèles lecteurs savent qu'un des premiers sujets traités sur ce blog est celui de la prohibition des échanges non marchands d'œuvres via Internet (aussi dénommés « piratage », mais je n'aime guère ce terme notamment parce que d'une part il semble établir une comparaison avec des assauts et prises d'otages sur des navires, d'autre part il induit une confusion avec les intrusions dans les systèmes informatiques) et des moyens techniques et juridiques mis en œuvre pour celle-ci, notamment via les lois DADVSI et HADOPI.

Il est temps de revenir sur les raisons qui m'ont poussé à m'investir contre la loi DADVSI : il s'agissait d'un double malaise. Ce post sera un peu long et je m'en excuse. Je saurai également gré à mes lecteurs de me signaler d'éventuelles erreurs (tant qu'ils le font courtoisement). Hadopi : 5 sites Web bientôt sous haute surveillance | UnderNews - Pale Moon. INFORMATION : la publicité diffusée sur ce site est l'unique source de revenus, permettant de vous proposer gratuitement ce contenu en finançant le travail journalistique. Si vous souhaitez la survie d'un web libre et gratuit, merci de désactiver votre bloqueur de publicité ou de mettre UnderNews en liste blanche. Vous souhaitez aider tout en limitant la publicité ? Faites un don ! En savoir plus Publié par UnderNews Actu La situation d’Hadopi n’est pas très claire et les rumeurs prônant sa disparition vont bon train. Son but principal est d’impliquer tous les acteurs d’Internet, explications.

Impossible de prendre un internaute en flagrant délit. Couper les vivres des pirates C’est le but ultime de l’Hadopi qui ressort clairement dans ce rapport. Surveillance accrue En attendant, l’Hadopi annonce aussi une liste de 5 sites Web sous haute surveillance très prochainement : 1. 2. 3. 4. 5. Recherches en relation : Classé dans : Warez & P2P (3 votes, note : 4,67 sur 5) Loading ...

Premier client. Le premier gagnant de la loterie Hadopi vient d'être connu. Près de 3 ans après le vote de la loi, nous avons enfin le premier condamné. Et il est caricatural, une illustration parfaite de toutes les dérives dénoncées lors du vote de la loi. C'est un "français moyen" artisan en province, de cette "France qui se lève tôt", aux revenus sans doute pas bien élevés.

Rien de l'adolescent de grande ville, d'un milieu aisé. Il est nul en informatique et semble bien incapable de télécharger lui-même. D'ailleurs, ce n'est pas lui qui a téléchargé, mais son épouse, avec lequel il est en instance de divorce. Il était donc en incapacité totale d'exercer le moindre contrôle sur l'usage de sa ligne, puisque la mésentente du couple rendait sans effet une demande qu'il a pourtant expressément formulé auprès de son épouse après la réception du premier avertissement de la Hadopi.

Là où c'est encore mieux, c'est qu'il est condamné pour deux chansons de Rihanna. La loi Hadopi modifiée en pleine nuit pour financer des acteurs privés ! Ils espéraient sans doute que ça passe inaperçu. Raté. Lors de l'examen du projet de loi de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, au cours duquel il a sauvé l'accès de la Sacem aux fichiers du fisc, le gouvernement a déposé mardi à la dernière minute un amendement repéré par Samuel Authueil, qui modifie la loi Hadopi. Il a été adopté après minuit par une majorité disciplinée. Cet amendement 151 étend le périmètre des missions de l'Hadopi en matière d'offre légale et d'observation des usages, en indiquant qu'elle "peut engager toute action de sensibilisation des consommateurs et des acteurs économiques dans les domaines énumérés aux alinéas précédents, et apporter son soutien à des projets innovants de recherche et d'expérimentation, conduits par des personnes publiques ou privées et dont la réalisation concourt à la mise en œuvre de la mission qui lui a été assignée au 1° de l'article L. 331-13".

C'est le député UMP Frank Riester qui est venu défendre le gouvernement. L’iPad plus cher à cause de la copie privée. 01net le 04/02/11 à 15h24 Le 1er février 2011, les nouveaux barèmes des produits soumis à la redevance pour copie privée sont entrés en vigueur. Tout comme les disques durs, les baladeurs MP3, les clés USB, les tablettes tactiles y sont désormais assujettis. Apple n’a pas tardé à ajuster les prix de l’iPad en conséquence dans son Apple Store. Le modèle d’entrée de gamme, doté de 16 Go de mémoire, est désormais vendu 508,56 euros pour la version Wi-Fi et 608,57 euros pour la version Wi-Fi et 3G en plus.

Apple ne sera certainement pas le seul constructeur à répercuter le coût de la redevance. Prix Busiris pour Éric Ciotti. Pour ce qui sera sans doute le dernier prix Busiris de l’année, l’Académie couronne encore un récidiviste, puisque M. Ciotti est honoré de son deuxième trophée. Et comme pour son premier prix, le récipiendaire montre qu’il a du talent et qu’il est promis aux plus hautes marches du podium. C’est en effet un prix académique, et quasiment auto-suffisant qu’il signe. Les propos récompensés ont été tenus sur l’antenne de RMC-Info le 22 décembre dernier. Le sujet abordé était celui du projet de loi LOPPSI 2, pour Loi d’Organisation et de Programmation Pour la Sécurité Intérieure 2, puisqu’une première LOPPSI a été votée en 2003 pour nous débarrasser de la délinquance.

Avec le succès que l’on sait. Plus particulièrement, c’était le sujet du funeste article 4 qui était abordé. Ce que permet cet article, chers amis, est que l’autorité administrative, qui semble devoir être le ministre de l’intérieur, puisse rayer d’un trait de plume un site web “lorsque les nécessités (…) le justifient”. Eh oui. Tous ces délits jugés moins graves que le partage de la culture. Mardi, nous vous racontions l'histoire d'un adolescent suédois de 15 ans, dénoncé par sa directrice d'école convoqué au tribunal pour avoir partagé 24 films sur BitTorrent. Nous concluions notre article par cette interrogation et cette réflexion : A quel moment de l'histoire le rapport de nos sociétés à la culture a-t-il dérapé au point qu'aujourd'hui, un jeune de 15 ans puisse se retrouver jugé par un tribunal pour avoir téléchargé et partagé une vingtaine de films ?

Nous le disions récemment à propos du premier ministre britannique David Cameron, qui expliquait les émeutes par un "effondrement moral" de la société : il ne peut y avoir d'échelle morale respectable et donc respectée dans une société qui fait de l'échange d'œuvres culturelles un délit pénal aussi grave que le vol ou l'agression physique.Il est temps de remettre sur la table la hiérarchie des crimes et des délits, pour redonner de la légitimité aux pouvoirs policiers et judiciaires. Carte Musique Jeune : + 30 000 cartes vendues en une journée. A l'approche de Noël, un miracle est intervenu en cette fin d’après midi. Hier, nous révélions avec l’aide de Paul Da Silva, du Parti Pirate, qu’il était très simple de deviner le nombre de cartes musiques jeunes achetées par les 12-25 ans (notre actualité) Pour le savoir, nul besoin de téléphoner à la Rue de Valois, elle refusait de répondre à nos questions depuis plusieurs jours.

Non, pour le savoir, il suffisait de lire le compteur affiché dans l’URL à la création d’un compte. Cet « ID » dépassait péniblement 22000 hier. Vérification faite, ce chiffre était incrémenté de +1 à chaque création. Re-coup de fil au ministère aujourd’hui qui refusait de réagir officiellement. En cette fin de journée, Paul nous indique que le même compteur ID dans l’URL dépasse cette fois les 50 000 unités. Plusieurs hypothèses : Ou bien le système informatique plante totalement. Devinez de quel côté penche notre cœur ? L’EdNat endoctrine nos ados : internet, c’est Le Mal.

Ce dimanche matin, avant de lancer la cuisson d’un poulet aux haricots verts juteux et savoureux qui fera le bonheur des grands et des petits, slurp, je voudrais vous signaler un article édifiant paru dernièrement sur Framablog. Il relate l’intervention d’une société « privée », Calysto, dans l’enceinte d’établissements scolaires, destinée à « informer » les jeunes sur les dangers d’internet… La séance décrite est éclairante sur bien des aspects : un consultant de cette société plonge toute une classe d’élèves dans le domaine anxiogène d’HADOPI, de la LOPPSI et des misères internautiques en expliquant, par le menu, pourquoi il faut absolument se tenir à carreau et pourquoi l’Etat doit veiller.

Car il veille, petits internautes, soyez-en sûrs. Il surveille, même. Ne respirez pas trop fort. L’extrait suivant est un dialogue entre ce consultant et l’un des enseignants présent pendant la présentation de l’argumentaire officiel vendu aux contribuables (376€/jour) par Calysto : Crédible.