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Amendement Le Fur

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En bretagne plus de cochons que de bretons. Algues vertes, porcs, nitrates, un débat qui alimente la Bretagne : Le conseil général des côtes d'Armor a décidé de ne plus financer le ramassage des algues vertes mais également le transport et le traitement de celles-ci, et renvoie l'État face à ses responsabilités. Le département ne s'arrête pas là, il engage une action contre l’Etat pour demander une indemnisation en contrepartie du préjudice d’image et d’impact sur le tourisme. Il est clair que le touriste français, après avoir vu les images désastreuses de ces marées vertes défigurant le littoral costarmoricain, n'aura probablement pas envie de poser sa serviette de bain sur nos plages, pourtant magnifiques. Le département en question est agricole, et beaucoup d'emplois existent dans le secteur agro-alimentaire, rétorquent certains, mais doit-on pour autant renoncer à vivre dans un cadre préservé, boire une eau saine, se promener sur des plages sans risquer d'être empoisonnés par les émanations de ces algues ?

Des députés veulent faciliter l'installation d'élevages de porcs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Caroline Fontant Peut-on lutter contre les algues vertes en Bretagne d'un côté et y faciliter de l'autre l'implantation d'élevages de porcs et de volailles, dont la concentration est l'une des causes de l'excès de nitrates dans l'eau... donc des proliférations d'algues ? Le débat promet d'être vif à l'Assemblée nationale, où le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche est examiné en première lecture à partir de mardi 29 juin.

Un amendement du député Marc Le Fur (UMP, Côtes-d'Armor), adopté en commission des affaires économiques, propose en effet d'alléger la réglementation applicable aux installations ou extensions d'élevages. Les écologistes parlent de "déclaration de guerre à la politique environnementale". Marc Le Fur propose de relever de 450 à 2 000 places le seuil à partir duquel une porcherie serait soumise à une autorisation ICPE (Installation classée pour la protection de l'environnement). Vent debout "M. Jean-René MARSAC Député Redon-Bruz: Amendement Le Fur à la Loi d.

En commission économique de l'Assemblée nationale la semaine dernière, les députés de la majorité ont voté un amendement qui nous apparaît très négatif, à la fois pour les agriculteurs et pour l'environnement. Le débat va venir dans l'hémicycle à partir de mardi prochain. Il est encore temps d'interpeller les députés de la majorité pour qu'ils reviennent sur cette décision très néfaste. Un amendement à la Loi de Modernisation Agricole fait polémique depuis quelques jours. En effet, mercredi 16 juin, Marc Le Fur (UMP), député des Côtes d'Armor, a fait adopter une disposition relevant les seuils nationaux d'installations classées.

Ces installations classées font référence aux exploitations d'élevage, qui doivent pour le moment avoir une autorisation de l'Etat lorsque le projet dépasse 450 porcs. Monsieur Le Fur justifie son amendement par une nécessaire harmonisation européenne des seuils ICPE (Iinstallations Classées pour la Protection de l’Environnement). Jean-Yves Le Drian demande solennellement le retrait de l’amende.

Porc. Les dessous d'une bataille [Réagissez!] - Fait du jour - L. Algues vertes : Le Maire et Jouanno se félicitent des efforts en cours - Actualités - La France Agricole, toute l agriculture et l information agricole. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, et la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, se sont félicités lundi des « efforts importants » effectués dans la lutte contre les algues vertes depuis le plan lancé il y a un an par le gouvernement.

M. Le Maire et Mme Jouanno se sont rendus sur une plage de la station balnéaire de Binic, où se détendaient de nombreux estivants, avant de visiter une unité de méthanisation dans une exploitation agricole, à Plélo, puis d'inaugurer un centre de traitement des algues vertes, à Lantic. Ce dernier est très critiqué par les écologistes qui y voient « le symbole même de l'échec de la lutte contre les algues vertes » et dénoncent le « gaspillage » de l'argent public. Les associations de défense de l'environnement ont manifesté dans la matinée à Binic pour dire que la concentration du cheptel dans la région était « à la base du problème des algues vertes » en Bretagne et que, sans transformation profonde, le ramassage était un pis aller.