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La croisée des routes

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La croisée des routes | Plateforme culturelle de partage autour du voyage à l'esprit farouchement nomade. Parce que le voyage commence là où s'arrêtent nos certitudes |

Alvaro Mutis, la dernière escale | La croisée des routes | le blog. « Quand soudain au milieu de la vie survient un mot jamais encore prononcé, une grande houle nous ouvre ses bras et commence alors le long voyage dans la magie nouvelle, qui s’élève comme un cri dans un immense hangar abandonné, aux murs couverts de mousse,parmi la rouille des créatures oubliées, habitantes d’un monde en ruine, un mot suffit, un mot et voici que débute la danse lente qui nous emporte dans l’épaisse poussière des villes » […] Extrait du poème Un mot paru dans Les éléments du désastre d’Alvaro Mutis aux éditions Grasset.

Ecrivain et voyageur, Alvaro Mutis le fut. Article de El Espectador, journal colombien – traduit par Le Courrier international : « Le grand écrivain colombien est mort le 22 septembre à Mexico. Ses romans sont disponibles en poche aux éditions Grasset. "Les éléments du désastre", un recueil de poème. . « Un bel morir tutta una vita onora , disait Pétrarque. Lire aussi la page consacrée à Alvaro Mutis sur le site Ecrivains-voyageurs Like this: J'aime chargement…

Voyage dans l’ancienne Russie | La croisée des routes | le blog. Un témoignage photographique exceptionnel redonne vie à un monde disparu : la Russie d’avant la Révolution. Sergueï Mikhaïlovitch Prokoudine-Gorsky (1863-1944) sillonne le pays de 1904 à 1912 et réalise un reportage documentaire unique. Des tirages de ses photographies couleurs seront bientôt exposés au Musée Zadkine à Paris. Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington) Prokoudine-Gorsky, installé à bord d’un wagon spécialement aménagé, réalise, durant quatre ans, des milliers de clichés des régions de l’Oural, de la Volga, du Turkestan et d’Afghanistan.

Saint-Pétersbourg, 3 mai 1909 : Sergueï Mikhaïlovitch Prokoudine-Gorsky, physicien inventeur d’un procédé photographique inédit, restituant les couleurs avec une fascinante précision, est reçu par le tsar Nicolas II au Palais impérial pour une projection privée. En 1918, deux mille de ces clichés, stockés dans des malles, sortent de Russie. Tolstoï par Sergueï Prokoudine-Gorsky (DR Bibliothèque du Congrès Washington). Luciano Lepre | 5000 km à pied au fil du Mékong. Luciano Lepre 5000 km à pied au fil du Mékong, du delta jusqu'aux sources dans le Tibet oriental Le Mékong, l'un des plus grands fleuves nourriciers du monde, est aujourd'hui un fleuve très controversé. Une pollution accrue et la surexploitation économique menacent la vie traditionnelle des pêcheurs et celle des habitants qui vivent sur ses rives.

Des méga-projets comme les nouveaux barrages vont faciliter la navigation sur le fleuve, mais aussi changer radicalement l'écosystème et les modes de vie de millions de personnes. Avec ce voyage à pied, j'ai désiré aller à la rencontre des gens qui vivent sur les rives du Mékong, les écouter et me faire une opinion sur toutes ces questions. Luciano Leprewww.veraluc.com Luciano Lepre, photographe et voyageur domicilié en Suisse, se balade avec sa femme Verena depuis 37 ans dans le monde entier.

Ses photographies et ses reportages de voyages sont publiés dans divers journaux et magazines à travers le monde. Entretien avec Jean Malaurie. Anthropogéographe et écrivain, fondateur et directeur de la prestigieuse collection « Terre Humaine », interprète et défendeur des peuples arctiques depuis plus de six décennies, Jean Malaurie est venu à Strasbourg les 23 et 24 mai 2013, pour recevoir la Médaille de la ville de Strasbourg et lancer un appel depuis la tribune du Conseil de l’Europe. La cité rhénane et néanmoins capitale européenne a tenu à honorer le parcours exemplaire de celui que Michel Le Bris a qualifié, dans son Dictionnaire amoureux des explorateurs, comme étant « le dernier des géants ».

A 91 ans, Jean Malaurie fait figure de sage, tant par la production scientifique à son actif que par sa riche expérience de la spiritualité et de la philosophie des Inuit. Ces derniers, qu’il appelle parfois les « Bédouins du Nord », sont les dépositaires d’une société riche, égalitaire et joyeuse. Franck Michel : Bonjour Jean Malaurie. JM : Excusez-moi, mais quel âge a cette étudiante, cette doctorante ? Aude Créquy : 29 ans. Blog de La croisée des routes. C’est avec un réel plaisir qu’on se plonge dans ce livre « pour enfants » consacré au voyage. Les adultes, de grands enfants comme on sait, se délecteront également de ce livre à la belle mise en page et à l’écriture aussi claire que bien informée.

D’emblée, Geneviève Clastres montre qu’il importe de se demander pourquoi on décide de voyager, dans quel but et pour quelles raisons : « Et si certains voyageaient juste pour faire comme tout le monde. Dommage ! Ce serait oublier de se poser la question du ‘pourquoi je voyage’. Voyager n’est pas un acte anodin. En trois temps, l’ouvrage se décline avec comme objectif avoué de donner envie aux enfants de voyager. Ainsi, la première partie traite précisément du goût du voyage, de ce qui nous pousse à partir, des besoins non de fuir mais de découvrir d’autres univers, d’autres populations, d’autres paysages. Franck Michelpour La croisée des routes. Surprise à un croisement de routes à Bali.  ... La croisée des routes • Voyager avec Twitter. Rencontre La croisée des routes Georges Bogey et Lionel Bedin.

Avec Georges Bogey, nous vous convions à une rencontre qui nous mènera des sentiers alpins des Aravis jusqu’aux confins de l’Asie. Ecrivain, infatigable promeneur dans les Alpes et voyageur immobile curieux des cultures asiatiques, la connaît bien. Choisissant toujours les routes et chemins qui le mènent au plus près des hommes et des femmes qui se tiennent debout. Que ce soit en Haute-Savoie où il vit, ou son intérêt pour le Cambodge, le Japon ou les Philippines. La Maison des Caméléons, le nouveau récit de Georges Bogey qui vient de paraître, commence dans une "montagne fumante" des Philippines. Il raconte l’enfance maltraitée, la misère, mais aussi l’espoir, le don, les initiatives de personnes qui agissent envers et contre tout. Georges Bogey sera accompagné lors de cette rencontre à la croisée des routes par Lionel Bedin, éditeur et auteur​ de Un livre dans le sac à dos et co-auteur de Sur la route bleue avec Sylvain Tesson. Tous les voyageurs sont différents.

Bio bibliographie de Lionel Bedin. Lionel Bedin ​ Né en 1954 à Sancerre (oui, le vin...), Lionel Bedin vit aujourd'hui à Annecy (Haute-Savoie). Il aime la nature, la marche, les randonnées en montagne ; la musique, toutes les musiques. Quant à la littérature... Il semble bien qu'enfant, déjà, il lisait tout ce qui lui tombait sous la main (London, Stevenson, Dumas…) Depuis ça n'a guère changé, même si les styles ont varié. Il avoue une préférence pour le XVIIIe (Diderot, Voltaire) mais aussi pour les essais et les journaux intimes (Montaigne, Stendhal). Et bien sûr par Cendrars, Bouvier, White et tous ces "étonnants voyageurs". Selon lui, la littérature a deux fonctions essentielles : troubler les esprits, donner à voir le monde. En 2000 il crée son premier site : www.ecrivains-voyageurs.net, aujourd’hui l’un des plus importants sur le sujet. En tant qu’auteur, il écrit actuellement une "brève historie de la littérature de voyage".

Biblio biographie Georges Bogey. Le promeneur des Aravis​ "Je marche pour écrire. Mes mots ce sont mes pas. — Vous écrivez dehors, comme ça, en marchant ? — Oui, si on veut… J’observe les choses, les gens, tout ce qui se passe. Après je mets tout ça sur papier. " Dans Le Promeneur des Aravis, Georges Bogey dit le cheval, la fourmi, l’orage, le tas de haricots à équeuter, les lieux, les chemins, la montagne, le torrent, les saisons, l’enfance, les gens. Car, lorsque les choses existent sans être dites, c’est que l’humanité et la poésie sont absentes. Emboitons son pas, et partons en "promenade" avec lui, entre poésie et philosophie, humour et gravité, mémoire et présent. Et si ces "récits vagabonds", succession de faits, d’impressions, de sensations, de souvenirs, se déroulent dans le massif des Aravis, c’est parce que l’auteur y vit et le parcourt chaque jour.

Article DNA 4 mai 2013 La croisée des routes. La croisée des routes | le site. Les photos de la routes | Cambodge Les Khmers rouges. Entretien avec Rithy Panh. Rithy Panh est un cinéaste de la mémoire et de la responsabilité, il signe un documentaire et un livre poignants autour de sa confrontation avec Douch, l'un des responsables du génocide cambodgien. A lire et à voir : L'élimination (Grasset), coécrit avec Christophe Bataille, et le film-documentaire intitulé Douch, le maître des forges de l'enfer. Le face-à-face avec Douch vous a-t-il servi à sonder votre passé ?​ Il y a l'histoire, Douch et moi dans ce travail. Il s'agit à la fois d'une rencontre et d'une confrontation. Cela m'a permis d'évoquer plusieurs personnages, mon père, ma mère, mes cousins, des gamins qui m'ont laissé une trace, une résistance. Je ne supporte plus les gens qui disent que les victimes étaient consentantes, que ces crimes s'expliquent par le karma, le bouddhisme, l'absence de révolte ancrée dans la culture khmère depuis la chute d'Angkor, etc.

Cette façon de voir les choses enlève toute la dimension idéologique pourtant fondamentale chez les Khmers rouges. La croisée des routes | Découverte de l'Autre au Groenland. Partir, une quête de sens​ Partir c’est découvrir, voyager c’est rencontrer. Le voyage est une histoire personnelle. Le voyageur part à la recherche de quelque chose, d’abstrait ou de concret et chaque quête est individuelle. De fait, le voyage est égoïste, il répond à un besoin de se construire ou se déconstruire, un besoin de changement. Souvent, le voyageur part à la rencontre de lui-même d’abord et des autres ensuite. La quête du voyageur ressemble à une quête de l'authentique, de l’authentique soi, de l’authentique autre (Cohen, 1988). Que ce soit de l’ordre du besoin ou de l’envie, le voyageur met à l’écart tous les parasites de la vie pour se concentrer sur l’essentiel. L’imaginaire polaire des voyageurs​ Un voyageur partant au Groenland aura déjà des images en tête, voire des envies de ce qu’il souhaite vivre et de qui il souhaite rencontrer.

Aujourd’hui encore et peut-être plus que jamais, le Nord fascine par sa nature saisissante et menaçante. L’Autre devant l’imaginaire.