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SEAMUS HEANEY. Né en 1939 dans une famille de fermiers du comté de Derry en Irlande du Nord, Seamus Heaney appartient à une minorité catholique dans une population en large majorité protestante. Il a été marqué dès l'enfance par un catholicisme qui, dans cette petite communauté rurale, représentait la forme principale de vie sociale. Le paysage, avec ses tourbières encore imprégnées des vestiges de cultes magiques, sera très présent dans sa poésie : « Nous ne nous sentions jamais seuls une seconde dans l'univers. » Grâce à une bourse, il fait ses études à Queen's University à Belfast, où, contrairement à beaucoup d'étudiants de sa génération, il restera très attaché à la culture rurale de son enfance.

Il commence à publier des poèmes dès ses années d'université et contribue, avec Derek Mahon et Michael Longley, à l'émergence du groupe des poètes de l'Ulster. De 1966 à 1972, il enseigne la poésie à Queen's University. Seamus Heaney. Sur l'empire britannique moins encore que sur celui de Charles Quint, le soleil ne se couchait jamais. Selon des modes divers, les Anglais ont exporté leur langue en même temps que les règles du cricket. Les deux ont bien résisté à l'indépendance politique, qui n'a d'ailleurs souvent été que formelle. Leur rapport à ce qui est censé être une même langue est façonné d'histoires diverses ; leurs mots, profondément personnels, sont marqués par l'expériences collective des leurs.

L'Irlande aussi est une ancienne colonie. L'Angleterre y a d'ailleurs encore un pied bien enfoncé, la province d'Ulster formant toujours la quatrième partie du Royaume-Uni. "Mossbawn" – c'est le nom du coin de campagne irlandaise où Heaney est né en 1939 et où il a grandi, dans une famille de neuf enfants, entouré par la certitude paisible de la terre, de la tourbe, des bêtes sans passion.

Heaney est également essayiste et traducteur. Christine PagnoulleFévrier 2012. Seamus Heaney. Google | Twitter | Facebook | RSS | Lettre d'information | Fnac | Kobo | Immatériel | iTunes | Amazon J'avais eu l'occasion de présenter l'oeuvre de Seamus Heaney dans un numéro de la Nrf de 1982... Son nouveau recueil marque à l'évidence une avancée sur un même chemin, vers de nouvelles exigences. La langue y est toujours aussi "personnelle", dévoilant une attention toute particulière à la Nature, vue comme un médium, une initiation aux méandres du Réel et de l'Imaginaire.

Le thème maternel devient central: une suite de sonnets est écrite à la mémoire de la mère du poète, symbole du lien à la nature, dont les images peuplent ce poème du souvenir. Le poème qui donne son titre au recueil (La lanterne de l'aubépine: la cenelle) est très représentatif du travail de Seamus Heaney sur la parole poétique. L'Irlande, l'Histoire, l'époque restent parmi les préoccupations principales du poète, mais dans ce recueil, sous des formes plus allusives. Les travaux et les jours de Seamus Heaney / Seamus Heaney, La lucarne [Seeing Things], trad. Patrick Hersant, Paris, Gallimard, 2005 [1991] / Seamus Heaney, L’étrange et le connu [The Spirit Level], trad. Patrick Hersant, Paris, Gallimard, 2005 [1996] - 2.

Seamus Heaney ou la familiarité de l'effroi. Crédits photographiques : David W Cerny (Reuters). «Do not waver Into the language. Do not waver in it.» Seamus Heaney. Je ne savais pratiquement rien de Seamus Heaney avant de lire les deux recueils publiés par Gallimard, intitulés La lucarne et L'étrange et le connu. Je ne savais pratiquement rien de ce grand poète et voici que, lisant l'entretien accordé par Michel Déon à L'Atelier du roman paru en septembre, je note ces lignes (pp. 32-3) : «Je suis heureux que vous me parliez de Seamus Heaney.

For our ones, no. For some, perhaps, the delta’s reed-beds And cold bright-footed seabirds always wheeling. And hob-soot and the eat off ashes. Je cite à présent la traduction de Patrick Hersant, à mon sens, et c'est hélas une constante tout au long de ces deux recueils, trop souvent éloignée de l'évidence dans laquelle semblent frappés les mots anglais : «Pour certains, ce qui était écrit pouvait s’avérer Ceux-là continueront de vivre au loin À l’embouchure des fleuves. Pour les nôtres, non. La « révolte intime » de Seamus Heaney dans North. Seamus Heaney et Michael Longley | La précarité du sage. Après la sous-culture, la grande culture. Qui a dit qu'il n'y avait pas de hiérarchie dans l'art ? Quand deux grands poètes viennent lire leurs oeuvres, sur les thèmes de l'amour, de la guerre et du paysage, accompagnés par le plus grand orchestre du pays, le sage précaire respire, il redevient calme et il admire.

La salle était comble hier soir, pour entendre les deux grands héros des lettres nord-irlandaises. Le prix Nobel 1995 (Heaney) et son vieux compagnon Longley, tous deux nés en 1939, ont fêté leur 70ème anniversaire par une lecture publique au Waterfront, la salle de concert au bord de la rivière Lagan. Je rencontrais, assise à côté de moi, une jeune rouquine qui enseignait l'anglais à Derry, et qui suivait des cours à Belfast sur la littérature irlandaise. L'effet que produit le nom et la présence de Seamus Heaney est vraiment étonnant. Cette dernière connaissait aussi les poèmes de Heaney par coeur, et s'arrangea pour aller lui parler.

Né en 1972. Seamus HEANEY (Irlande) De : Eireann561 --- Envoyé : 2007-02-11 15:59 Les errances de SweeneyÉditions le passeur Un petit mot sur l'auteur qui est un des plus grands poètes contemporains, prix Nobel de littérature en 1995. Ce livre date de 1983. L'histoire de Sweeney est une vieille légende irlandaise dont l'histoire se passe après la bataille de Moïra en 637 dont on trouve trace dans des écrits datant de 1670.

Seamus Heaney a retraduit et réactualisé la version bilingue de J.G.O'Keefe qui date de 1913, en y ajoutant je pense ses qualités de poète. Sweeney, roi de l'Ulster, pour avoir offensé un ecclésiastique, est devenu fou et transformé en oiseau. -"Son esprit s'éleva vers les cieux et son corps fut enseveli avec tous les honneurs par Moling". Sweeney représente l'ordre ancien, le paganisme celte qui devra céder sa place au christianisme triomphant, il est l'imaginaire qui succombe devant le rationnel, seule la mort peut l'empêcher de voir la défaite de son monde. Extraits : Note : 4. Le poète et le merle poème. Le Jeudi 13 Juin, le poète irlandais, Seamus Heaney (Prix Nobel 1995) a donné, devant une foule nombreuse et attentive, une belle lecture dans la cour du Centre culturel irlandais à Paris.

Nous avions publié, au Temps des Cerises un de ses recueils, La Lanterne de l’Aubépine (The Haw Lantern) dans la traduction de Gérard Cartier. Seamus Heaney, poète savant et populaire, nous a donné ce jour-là un beau moment de poésie. Le soleil était au rendez-vous… Un merle s’était invité. Voici le poème que j’ai écrit à cette occasion. Le poète et le merle A Seamus Heaney Au moment où débuta la lecture Dans la cour de la Maison d’Irlande Le soleil qui nous avait boudés, en fin de journée Daigna se montrer.

Alors, un merle à gorge déployée se mit à chanter, Maître en modulations et d’une prosodie savante. Sait-on si les oiseaux chantent parce qu’ils volent ? La voix du poète ne chante pas. . « Il y a de l’oiseau dans la poésie », disait Hugo. Le 13/06/13 Voici sa version : The Poet and the Blackbird. La péninsule. Seamus Heaney poete Irlandais, prix nobel de litterature en 195....... Seamus Heaney The Peninsula When you have nothing more to say, just drive For a day all round the peninsula. The sky is tall as over a runway, The land without marks so you will not arrive But pass through, though always skirting landfall.

The glazed foreshore and silhouetted log, That rock where breakers shredded into rags, The leggy birds stilted on their own legs, Islands riding themselves out into the fog And drive back home, still with nothing to say Except that now you will uncode all landscapes By this: things founded clean on their own shapes, Water and ground in their extremity. La péninsule Quand vous n'avez plus rien à dire, partez Pour la journée faire en voiture le tour de la péninsule. Mais passerez, bien qu'évitant toujours d'aborder. Les premiers mots. (extraits) Je crois en la poésie (…) parce qu’elle peut créer un ordre aussi fidèle à l’impact de la réalité extérieure et aussi sensible aux lois intérieures auxquelles obéit le poète que les rides concentriques qui se formaient et se déformaient indéfiniment à la surface de l’eau dans le seau de l’arrière-cuisine, il y a cinquante ans (…) En d’autres termes, je crois en la poésie parce qu’elle est à la fois elle-même et un adjuvant, parce qu’elle rend possible une relation souple et roborative entre ce qui constitue le centre de l’esprit et tout ce qui gravite autour (…) J’y crois parce qu’on doit croire en elle, à notre époque et en toute époque, en raison de sa fidélité à la vie, dans tous les sens qu’on peut donner à cette phrase. … ce que la poésie essentielle réalise toujours, qui est de toucher la base de notre nature compatissante tout en englobant en même temps la nature indifférente du monde à laquelle cette nature est constamment exposée.

Seamus Heaney. Poète et critique irlandais (1939- ) lauréat du prix Nobel de littérature, dont l'oeuvre élégiaque, sensuelle et érudite est appréciée dans tout le monde anglo-saxon. 6 citations (Page 1 sur un total de 1 pages) Entre mon doigt et mon pouce Le stylo trapu repose. Je creuserai avec.Poèmes (1966-1984), CreuserCitations de Seamus HeaneyRéférences de Seamus Heaney Livres de Seamus Heaney Biographie de Seamus HeaneyPlus sur cette citation de Seamus Heaney issue de Poèmes (1966-1984), Creuser | Imprimer la citation | Envoyer la citation à un ami Commenter cette citation de Seamus Heaney | Recherche Google livre | Ajouter à mon carnet de citations Citation Notez cette citation : - Note moyenne : 4.4/5 (sur 5 votes)Citation5 Entre mon doigt et mon pouce Le stylo trapu repose ; comme un pistolet.Poèmes (1966-1984), CreuserCitations de Seamus HeaneyRéférences de Seamus Heaney - Note moyenne : 0/5 (sur 0 votes)Citation0 Vivantes et violées, Elle reposaient sur leur lit de glace.

Seamus Heaney. Seamus Heaney was born in April 1939, the eldest member of a family which would eventually contain nine children. His father owned and worked a small farm of some fifty acres in County Derry in Northern Ireland, but the father's real commitment was to cattle-dealing. There was something very congenial to Patrick Heaney about the cattle-dealer's way of life to which he was introduced by the uncles who had cared for him after the early death of his own parents.

The poet's mother came from a family called McCann whose connections were more with the modern world than with the traditional rural economy; her uncles and relations were employed in the local linen mill and an aunt had worked "in service" to the mill owners' family. Heaney grew up as a country boy and attended the local primary school.

When he was twelve years of age, Seamus Heaney won a scholarship to St. At St. From Les Prix Nobel. Seamus Heaney died on 30 August 2013. Copyright © The Nobel Foundation 1995.