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Psychanalyse et linguistique

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Comment l’enfant entre dans la langue ? Je me suis appuyée tout d’abord sur les travaux de Claude Hagège pour tenter de mieux saisir la distinction entre langue, langage et discours ou parole. Cet auteur constate que si tous les linguistes parlent de langage, de langue, de discours, « le besoin de proposer des définitions explicites apparaît comme un aboutissement, non comme un a priori » Il souligne que « ce qui est reçu est de la langue, ce qui est produit (plus ou moins bien) est de la parole ». L’auteur précise ainsi que « le langage » est le premier des concepts de base : « C’est pour l’espèce une aptitude définitoire.

Etudier le langage, c’est considérer le rapport de l’homme avec cette aptitude, depuis les "origines" […]. C’est examiner, par exemple, les formes autres que verbales (langages gestuels, langages des signes de sourd etc.) ou la pathologie (types divers d’aphasie) ». Pour C. Chaque progrès implique à la fois un gain mais aussi une perte, dont le but consiste en son élaboration. F. F. Pour F. Pour R. B. LINGUISTIQUE ET PSYCHANALYSE. La question des rapports entre la psychanalyse et la linguistique est compliquée par deux facteurs. D'une part, ces rapports ont évolué ; ils ont en effet été si profondément transformés par l'œuvre de Jacques Lacan qu'on peut parler à cet égard de coupure. D'autre part, ces rapports ne sauraient se ramener à un type unique. En fait, il convient de distinguer quatre questions : la question de la psychanalyse et de son rapport à un phénomène qu'on appelle le langage ; la question de la psychanalyse et de son rapport à une science qui prend pour objet tout ou partie du phénomène langage et qu'on convient d'appeler la linguistique ; la question de la science linguistique et de son rapport aux données mises au jour par la psychanalyse – en résumé : la question des rapports entre la linguistique et l'inconscient ; la question de la science linguistique et de son rapport à la théorie de la psychanalyse. • La psychanalyse et les langues particulières La psychanalyse et la substance des langues.

Linguistique et psychanalyse. Le rythme à l’articulation de la psychanalyse et de la linguistique | Rhuthmos. On pourrait avantageusement inclure le rythme, en tant que trace de la subjectivité du locuteur, dans les modalités énonciatives, comme le souhaite Meschonnic. C’est ce que nous allons essayer de montrer en nous appuyant sur la théorie psychanalytique de Hermann et les travaux de Fonagy et Abraham. Le rythme est partout et nulle part : il organise tous les discours, mais il n’apparaît dans aucun signe : le sens déborde les signes et le rythme déborde le sens ; il concerne tous les domaines de la linguistique mais aucun en particulier ; et il est au cœur de la jonction entre psychanalyse et linguistique parce qu’il exprime des pulsions psychiques profondes qui sous-tendent les discours. Il est primordial et souvent négligé, justement parce qu’il n’apparaît pas sous forme de signe, qu’il n’est pas spécifique à un champ particulier de la linguistique et probablement aussi parce qu’il implique l’être humain dans sa totalité, ce qui suscite des résistances.

Dire, dire, dire tout ce que… Linguistique dialogique et psychanalyse - Philippe Schepens. La mort du signe linguistique. « L’inconscient, ça n’a rien à faire avec l’inconscience », dit Lacan dans son séminaire XXIV : L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre. C’est-à-dire que l’inconscient n’est ni la conscience ni le préconscient et encore moins l’inconscience qui est le coma, sommeil profond, ou, au sens figuré, l’aveuglement. C’est, bien plutôt, la conscience qui s’évanouit dans le temps, se ferme et s’aveugle. Elle s’enferme et se barricade contre le temps dans l’illusion de croire qu’elle a conscience d’avoir conscience de quelque chose. Comme dit Lao zi : « Les cinq couleurs aveuglent l’homme ; les cinq sons assourdissent son ouïe ».

Il y a entre l’inconscient et l’inconscience la même différence qu’il y a entre l’ignorant et l’ignare qui ignore qu’il ignore. L’inconscient c’est l’éveil. L’inconscient c’est « l’ouvert ». Gardons en mémoire le processus primaire de Freud. Que dit cette parole surprenante de l’inconscient ? [Lecture du poème] M. Topologie des nœuds du temps(suite cartel n° 4) 太極圖. La linguisterie inventée par Lacan. Au moment où, dans son séminaire « Les structures freudiennes des psychoses » en 1956 , Lacan analyse le grand délire de Schreber en mettant l’accent sur ses deux sortes de troubles du langage, il évoque pour les décrire les travaux de Saussure sur le signifiant et le signifié et surtout les rapports que ce signifiant et ce signifié peuvent avoir entre eux.

C’est là qu’on peut découvrir les tous premiers pas de Lacan, encore incertains, voire balbutiants mais néanmoins décisifs, sur ce qu’il appellera plus tard sa « linguisterie ». Ce terme il le choisira pour spécifier l’usage singulier qu’il fait de la linguistique car ce n’est pas sans quelques modifications de l’approche saussurienne du signifiant et du signifié qu’il la transfère dans le champ de la psychanalyse.

Il convient donc pour en mesurer les emprunts de se plonger d’abord dans le Cours de linguistique de Saussure, cours qui n’a pas été écrit de sa plume mais par quelques uns de ses élèves. Audition et phonation Hommes et Dames.

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