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Point de vue des philosophes - Pensée idée

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Qu’est-ce qu’une idée ? De Platon aux sciences cognitives « Connaissance poétique. Définition d’une idée D’une manière générale, chercher une définition suppose de mettre en œuvre une démarche réflexive, visant à énoncer une « bonne réponse » à la question « qu’est-ce que… ? ». On peut imaginer que, pour répondre, l’esprit fournit un effort de mémoire, passe en revue des représentations dont il dispose déjà, procède à des généralisations de cas particuliers, envisage des contre-exemples, élabore des thèses, anticipe des objections, pour aboutir finalement à une formulation qui le satisfasse, au regard de l’exigence propre à la question posée. Or, dans la langue française contemporaine, le terme « idée » peut justement être employé pour désigner le résultat d’une telle recherche : « qu’est-ce que X ?

» ; d’abord, je ne sais pas, je cherche et puis je me dis : « voilà j’ai une idée, je sais : X, c’est … ». Tous les usages du terme « idée » dans la langue ordinaire ne se réduisent pas au sens qu’on vient d’ébaucher. Origine de l’usage philosophique du terme Problèmes. Platon 428 av. J.-C. Kant - Qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? CollectionQu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? Emmanuel KantJoseph TissotLadrange1862ParisCQu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? Kant - Mélanges de logique.djvuKant - Mélanges de logique.djvu/1315-341 Si haut que nous puissions porter les notions, et nous éloigner ainsi de la sensibilité par l’abstraction, toujours cependant s’y attacheront des représentations sensibles, dont la destinée propre est d’approprier à l’usage de l’expérience des notions qui d’ailleurs ne sont pas dérivées de l’expérience.

Comment, en effet, voudrions-nous donner aux notions sens et signification, si quelque intuition (qui, à la fin, doit toujours être un exemple pris d’une expérience pos­sible) ne leur était soumise ? S’orienter signifie, dans le sens propre du mot : d’une région donnée du monde (nous divisons l’hori­zon en quatre de ces régions), trouver les trois au­tres, surtout l’Orient. Emmanuel Kant 1724-1804 (Idéalisme transcendant) Explication d'un texte de Hegel sur l'Idée absolue. "Nous avons affaire ici à un idéalisme absolu, au sens fort du terme idéalisme : à une philosophie qui aperçoit dans l’idée le centre de tout le réel et qui considère que tout ce qui est résulte du développement de l’Idée.

En effet, tout ce qui est réel est rationnel, c’est-à-dire conforme à l’Idée. Tout le reste est erreur, opinion, velléité, tout le reste est arbitraire et passager ; seule l’Idée absolue est l’Etre, seule elle est la Vie impérissable, la Vérité qui se sait telle, toute vérité. Elle est le seul objet et le seul contenu de la philosophie. Du fait qu’elle est pour ainsi dire, le réceptacle de toutes les déterminations et que sa nature est telle qu’elle est capable, par autodétermination et particularisation, de toujours revenir à elle-même, elle peut affecter les formes les plus diverses et l’objet de la philosophie consiste précisément à le reconnaître, à la retrouver sous ces formes variées. La philosophie de Platon est un idéalisme, au même titre que celle de Hegel.

Hegel 1770-1831 (Idéalisme absolu) Bergson pensée et langage. Sujet : Expliquez le texte suivant : Chacun de nous a sa manière d’aimer et de haïr, et cet amour, cette haine, reflètent sa personnalité tout entière. Cependant le langage désigne ces états par les mêmes mots chez tous les hommes ; aussi n’a-t-il pu fixer que l’aspect objectif et impersonnel de l’amour, de la haine, et des mille sentiments qui agitent l’âme. Nous jugeons du talent d’un romancier à la puissance avec laquelle il tire du domaine public, où le langage les avait ainsi fait descendre, des sentiments et des idées auxquels il essaie de rendre, par une multiplicité de détails qui se juxtaposent, leur primitive et vivante individualité.

Henri Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience. La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Corrigé Toutefois, cette impuissance supposée ne laisse pas d’impliquer certaines difficultés. Nobel 1927 - Henri Bergson 1859-1941. Husserl : pensée et extériorité dans la perception. Une précision s'impose à la vue du titre de ton message. L'extériorité, dans la pensée de Husserl, est un concept à manier avec une extrême précaution puisqu'il n'existe pas, à proprement parler, une extériorité. Ce que nous appelons communément extériorité est une modalité de la conscience. Modalité nécessaire et complémentaire à celle-ci puisque toute conscience est conscience de quelque chose, selon la définition de l'intentionnalité qui, elle, présente la forme de la conscience dans la pensée de Husserl.

Le premier pas à faire, à mon avis, dans la pensée de Husserl est cette reconnaissance de la signification de l'intentionnalité. Autrement dit, le monde extérieur (sensible) se transforme en phénomène lorsqu'on reconnaît qu'il n'est que (uniquement) pour la conscience et est inséparable de celle-ci. Il s'agit là de l'épochè phénoménologique. Edmund Husserl 1859-1938. La pensée: nécessaire ou superflue? Wittgenstein Remarques sur les couleurs, et psaume 139 « Garder l'inaccompli. Ludwig Wittgenstein 1889-1951 (Analytique) Heidegger 1889-1976. Heidegger – Pensée de l'être et origine de la subjectivité - Table des Matières  Krishnamurti - L'origine de la pensée - Sages.

Qu'est-ce que penser ? L'origine de la pensée. Essayons donc de comprendre l'ensemble de cette structure complexe qu'est la pensée. Voyons ce qu'est la mémoire, comment la pensée prend naissance, comment elle conditionne tous nos actes ; et, en comprenant tout cela, peut-être rencontrerons-nous quelque chose que la. pensée n'a jamais pu découvrir, une chose à laquelle la pensée n'a jamais pu ouvrir la porte. Les idées sont devenues pour nous beaucoup plus importantes que l'action les idées qu'exposent les intellectuels avec tant de talent, sur toutes les questions. Nous avons séparé les idées de l'action, parce qu'elles sont toujours du passé tandis que l'action est toujours du présent vivre est toujours du présent. Source : Krishnamurti 1895-1986. Perception et pensée (Texte de Sartre extrait de L'imaginaire) - Le blog de lenuki.

Dans la perception j'observe les objets. Il faut entendre par-là que l'objet, quoiqu'il entre tout entier dans ma perception, ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois. On connaît l'exemple du cube : je ne puis savoir que c'est un cube tant que je n'ai pas appréhendé ses six faces ; je puis à la rigueur en voir trois à la fois, mais jamais plus. Il faut donc que je les appréhende successivement. Et lorsque je passe, par exemple de l'appréhension des faces ABC à celle des faces BCD, il reste toujours une possibilité pour que la face A se soit anéantie durant mon changement de position. L'existence du cube demeurera donc douteuse. En même temps nous devons remarquer que lorsque je vois trois faces du cube à la fois, ces trois faces ne se présentent jamais à moi comme des carrés : leurs lignes s'aplatissent, leurs angles deviennent obtus, et je dois reconstituer leur nature de carrés à partir des apparences de ma perception.

Sartre, L'Imaginaire 1. A) Les différentes parties du texte : Nobel 1964 - Jean-Paul Sartre 1905-1980. Autour de la Phénoménologie de la perception - pdf_perception_merleau-ponty. Maurice Merleau-Ponty 1908-1961 (Phéno...de la perception) Imagination et idées inadéquates – extrait du lexique de Gilles Deleuze. IDÉE. – Mode de la pensée, premier par rapport aux autres modes de penser tout en se distinguant d’eux (Ethique, II, ax. 3). L’amour suppose l’idée, si confuse soit-elle, de la chose aimée. C’est que l’idée représente une chose ou un état de choses, tandis que le sentiment (affect, affectus) enveloppe le passage à une perfection plus ou moins grande correspondant à la variation des états. Il y a donc à la fois primat de l’idée sur le sentiment et différence de nature entre les deux. L’idée est représentative.

Mais nous devons distinguer l’idée que nous sommes (l’esprit comme idée du corps) et les idées que nous avons. L’idée que nous sommes est en Dieu, Dieu la possède adéquatement, non pas simplement en tant qu’il nous constitue, mais en tant qu’il est affecté d’une infinité d’autres idées (idées des autres essences qui conviennent toutes avec la nôtre, et des autres existences qui sont causes de la nôtre à l’infini).

De telles idées sont des images. Gilles Deleuze 1925-1995 (Vitalisme)