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Les courants du blues

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Blues traditionnel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Blues traditionnel

Le blues traditionnel (appelé aussi folk-blues, blues rural, ou country blues) se rapporte à toutes les formes acoustiques de blues. Naissance du blues[modifier | modifier le code] Après la naissance du blues au sud des États-Unis, il s'est rapidement propagé dans tout le pays (et ailleurs), donnant naissance à une foule de styles et de variantes régionaux parmi lesquels le Memphis blues, le Detroit blues, le Chicago blues, le Texas blues, le Piedmont blues, le Louisiana blues, le Western blues, l'Atlanta blues, le Saint Louis blues, le East Coast blues, le Swamp blues, le New-Orleans blues, le Delta blues et le Kansas City blues. « Le blues était le plus fortement personnalisé, en effet cette musique au début qui était totalement personnalisée que les Afro-américains ont développé. C'était la première forme importante de musique afro-américaine aux États-Unis pour effacer cette légèreté qui avait marqué d'autres formes musicales noires.

Blues féminin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Blues féminin

La chanteuse de blues Lucille Bogan se faisait appeler Bessie Jackson. Memphis blues. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Memphis blues

En dehors du blues à base de guitare, les jug bands étaient des groupes très populaires de Memphis blues. Le style des jug band soulignait les rythmes dansants et syncopés du jazz et d'une grande variété de musiques folkloriques archaïques. Delta blues. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Delta blues

Caractéristiques[modifier | modifier le code] John Lomax, premier musicologue s'intéressant au Delta blues. Les premiers enregistrements de Delta blues datent de la fin des années 1920. Les enregistrements primitifs consistent le plus souvent en une seule personne chantant et s'accompagnant d'un instrument[1], bien que la formation d'un groupe soit plus commune lors des spectacles en public. La préservation de ce patrimoine musical doit beaucoup à la personne de John Lomax qui sillonna le sud des États-Unis à cette époque pour enregistrer la musique jouée et chantée par des gens ordinaires[1]. Chicago blues. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chicago blues

Origines[modifier | modifier le code] L'essor du Chicago Blues est dû principalement à l'exode rural, lors de la Grande Dépression, des ouvriers noirs et pauvres du sud des États-Unis vers les villes industrialisées du nord, Chicago en particulier, au cours de la première moitié du XXe siècle. Au début le Chicago Blues s'est surtout forgé dans les rues et les clubs de Chicago. Mais très vite il a fortement gagné en popularité jusqu'à toucher l'ensemble des États-Unis puis l'Europe, particulièrement le Royaume-Uni. Musiciens[modifier | modifier le code] Les principaux artistes qui ont joué du Chicago blues sont Big Bill Broonzy, Buddy Guy, Elmore James, Freddie King, Howlin' Wolf, J.B. Chess Records[modifier | modifier le code] Mené par les frères Leonard et Phil Chess, Chess Records fut le plus important label de Chicago Blues, ils ont produit la plupart des grands artistes de l'époque.

Blues électrique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Blues électrique

Boogie-woogie (musique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Boogie-woogie (musique)

La crise aidant, les ouvriers migrèrent progressivement durant les années 1920 à 1930 vers les grandes villes industrielles du nord (Chicago par exemple). L'industrie n'assurant cependant pas la fortune de tout le monde, de nombreuses familles organisaient des « House Rent Parties ». Les pianistes itinérants des circuits des barrel houses trouvèrent ainsi naturellement un débouché à leur activité.

À l'époque, ce nouveau style de musique fut désigné par plusieurs noms: dudlow joe, rolling blues, the dozen, fast western, shuffle, etc. Le premier boogie enregistré serait The Rocks de George W. Le terme « boogie-woogie » vient d'une image se référant au rythme très caractéristique des trains (tadam...tadam....tadam...). Le boogie obtint un tel succès dans les années 1940 que tout bon pianiste de jazz se devait d'intégrer un ou deux boogies dans son répertoire.