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Le néoplatonisme

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A propos Le néoplatonisme

Actualité articles Le néoplatonisme. Audio Le néoplatonisme. Ammonios Saccas IIIe siècle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Ammonios. Ammonios Saccas (Αμμώνιος Σακκάς) (IIIe siècle) est un philosophe grec d'Alexandrie, souvent considéré, en tant que maître de Plotin de 232 à 242[1], comme le fondateur de l'école néoplatonicienne, plus exactement de l'école néoplatonicienne de Rome. Biographie[modifier | modifier le code] D'origine modeste, Ammonios Saccas (Ἀμμώνιος Σακκάς) est né de parents chrétiens à Alexandrie.

Il semble avoir gagné sa vie comme portefaix, comme l'indique son surnom de « Porteur-de-sacs » (Sakkas, pour sakkoforos σακκοφόρος). D'après Porphyre, il aurait renié sa foi chrétienne[2]. Après une longue période d'études et de méditation, Ammonios Saccas ouvrit une école de philosophie à Alexandrie. "Un ami l'amena [Plotin] chez Ammonius, qu'il ne connaissait pas encore. Sa mort a été variablement donnée entre 240 et 245, à un âge avancé.

Philosophie[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Plotin 205-270

Porphyre de Tyr 234 – 305. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Porphyre. Porphyre Philosophe occidental Antiquité tardive Porphyre d'après une gravure française du XVIe siècle. Dans le traité De regressu animae (Sur le retour de l'âme), il propose une tout autre théorie des rapports entre philosophie et religion : les religions ne s'adresseraient qu'à des dieux inférieurs ou à des démons ; la philosophie les transcenderait, parce qu'elle serait le culte du Dieu suprême, dont le philosophe est le prêtre.

Dans le traité Philosophia ex oraculis haurienda (La philosophie à retirer des oracles)[2], il démontre la signification cachée des sacrifices aux dieux et aux daimonês, et enseigne l'enseignement théologique qu'il faut en retirer. Dans le traité Peri Agalmatôn (Sur les Images des dieux)[3], il donne une interprétation de la signification des différents dieux de la mythologie, dans le sens des puissances cachées de la nature.

Biographie[modifier | modifier le code] Jamblique 242-325. Plutarque d'Athènes 350-432. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plutarque d'Athènes (350-432), était un philosophe grec néoplatonicien qui enseigna à Athènes au début du Ve siècle ap J. -C. Il eut pour maître Nestorius le Hiérophante, hiérophante à Éleusis de 355 à 380. Il devint vers 400 le fondateur et le premier scolarque (recteur) de l'école néoplatonicienne d'Athènes, qui se rattachait à l'Académie de Platon, pourtant disparue en 86 av. Ne pas confondre avec le fameux Plutarque de Chéronée (vers 46-vers 125), auteur des Vies parallèles et de Moralia. Philosophie[modifier | modifier le code] On lui doit un commentaire sur le Traité de l'âme d'Aristote, un commentaire sur le Phédon de Platon, dont il ne reste que des fragments.

Bibliographie[modifier | modifier le code] Fragments de Plutarque d'Athènes[modifier | modifier le code] TAORMINA, Daniela Patrizia - L'Uno, l'anima, le forme / Plutarco di Atene, saggio introduttivo, traduzione e commento Daniela Patrizia Taormina. R. Portail de la Grèce antique. Proclos 412-485. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Proclus (Proclus de Lycie) ou Proclos, en grec ancien Πρόκλος / Próklos (Byzance 8 février 412 - Athènes 17 avril 485), surnommé « le Diadoque » (διάδοχος, successeur), fut un philosophe néo-platonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. La forme Proclus, très fréquemment utilisée en français, est la forme latinisée. Biographie[modifier | modifier le code] La vie de Proclos est connue essentiellement par son successeur Marinos[1]. Il nait le dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens. À l'âge de vingt ans, il se rend à Athènes pour assister aux cours des philosophes platoniciens de l'école néoplatonicienne d'Athènes, chez Plutarque d'Athènes, dit aussi Plutarque le Jeune, fondateur et chef de cette école vers 400 ; il est condisciple de Hiéroclès d'Alexandrie ; ensuite il suit l'enseignement du successeur, Syrianos : logique, morale, politique, physique, enfin théologie.

[modifier | modifier le code] Damascios 460-538. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Damascios le Diadoque (né à Damas vers l'an 460, mort sans doute après 537, probablement en Syrie), est un philosophe néoplatonicien, disciple d'Isidore de Gaza et de Marinos de Néapolis, maître de Simplicios de Cilicie et d'Olympiodore le Jeune, l'un des derniers défenseurs du paganisme dans l'Antiquité tardive. Son nom indique son origine : Damas, sans qu'on sache s'il s'agit de son nom de naissance ou d'un surnom donné à l'âge adulte[1]. Il fut le dernier diadoque (διάδοχος[2], successeur [de Platon]) ou scolarque (recteur) de l'Académie d'Athènes, fondée par Platon en 387 av.

J. -C., ou de l'école néoplatonicienne d'Athènes, fondée par Plutarque d'Athènes vers 400, illustrée par Proclos à partir de 438. L'école philosophique d'Athènes fut fermée sur ordre de Justinien Ier en 529. La forme latine de son nom est : Damascius. Biographie[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code] Athènes[modifier | modifier le code] Simplicius (philosophe) 480-549. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Simplicius (ou Simplice, en grec Simplicios de Cilicie) est un philosophe néoplatonicien grec du VIe siècle, et un commentateur d'Aristote appartenant à l'école néoplatonicienne d'Athènes. Athènes est romaine de 86 av. J. -C. à 529 ap. Simplicios fut, auprès d'Ammonios (fils d'Hermias), le condisciple d'un autre grand commentateur d'Aristote : Asclépios de Tralles. . « Damascios le Syrien, Simplicios le Cilicien, Eulamios le Phrygien, Priscianos le Lydien, Hermias et Diogène tous deux de Phénicie, Isidore de Gaza, tous ceux-là donc, la fleur la plus noble, pour parler en poète, des philosophes de notre temps, n’étant pas satisfaits de l’opinion dominante chez les Romains concernant le divin, pensèrent que le régime politique des Perses était bien meilleur. » (Agathias, Histoires, Guerres et malheurs du temps sous Justinien [560], trad., Les Belles Lettres.)

Il s'opposa à Jean Philopon. Hadot, Ilsetraut, Le problème du néoplatonisme alexandrin.