Actualité articles École péripatétique. Aristote 384-322 av J.C. Eudème IVe siècle av. J.-C. Eudème - Deux philosophes grecs, tous deux contemporains et amis d'Aristote (qui composa dans sa jeunesse un dialogue intitulé Eudème) nous sont désignés sous ce nom : l'un, Eudème de Chypre , dont nous ne savons rien, l'autre, Eudème de Rhodes, disciple et continuateur d'Aristote, rival de Théophraste, l'un des principaux représentants de l'école péripatéticienne après la mort du maître.
La vie d'Eudème de Rhodes nous est peu connue : il est probable qu'il resta assez longtemps à Athènes après que Théophraste eut pris la succession d'Aristote, et qu'il retourna ensuite dans sa patrie. Il composa un grand nombre d'ouvrages consacrés soit à exposer la doctrine aristotélique, soit à faire connaître l'histoire des sciences. C'est lui qui est aujourd'hui considéré comme l'auteur du livre attribué à Aristote sous le nom de Morale à Eudème et qui devrait s'appeler plutôt Morale d'Eudème. La morale d'Eudème mérite une attention particulière. Théophraste 371-288 av J.C. Straton de Lampsaque 368-269 av J.C. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Straton. Straton Biographie[modifier | modifier le code] Il apparaît que Straton légua les ouvrages d'études à l'École Péripapeticienne (sans doute les écrits des autres écoles philosophiques), mais attribua la propriété de ses propres ouvrages à sa propre famille. En Égypte, Straton fit la connaissance vers 287 av. Ses théories physiques et philosophiques[modifier | modifier le code] Sa conception de l'Âme[modifier | modifier le code] Si la réminiscence existe, l'âme aurait eu connaissance des choses de tout temps, et pourtant les faits ne le montrent pas. Sa conception du monde[modifier | modifier le code] La création du Monde n'était pas à ses yeux l'ouvrage des Dieux, mais plutôt l'œuvre de la Nature par l'entremise des forces du hasard et du mouvement.
Plutarque, Strabon et surtout Simplicios nous ont laissé quelques témoignages de ses découvertes en la matière. Ses écrits[modifier | modifier le code] G. Alexandre d'Aphrodise 150-215. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Alexandre d’Aphrodise commentateur[modifier | modifier le code] Surnommé « le second Aristote » et l’« Exégète » (ὁ ἐξηγητής), il a laissé sur presque toutes les parties des écrits de ce philosophe d'importants commentaires, les plus anciens qui nous soient parvenus. Ses commentaires ont servi de sources et de modèles pour ses successeurs grecs et byzantins et furent traduits en syriaque, arabe et latin. On lui attribue la forme du « grand commentaire » qui sera reprise par le péripatétisme arabe. « L'exégèse d'Alexandre d'Aphrodise s'inspire du principe qu'il faut expliquer Aristote par Aristote. Alexandre cherche ce qu'Aristote a voulu dire, non ce qu'il aurait dû dire ; il essaie de comprendre en recourant à des passages parallèles de son œuvre ou à d'autres sources.
Alexandre d’Aphrodise philosophe[modifier | modifier le code] Il a en outre écrit en son propre nom les traités suivants : Bibliographie[modifier | modifier le code]