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DUKKHA (souffrance...)

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Avidyā : ignorance, ou aveuglement. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme sanskrit Avidyā (devanāgarī : अविद्या ; pāli,: avijjā ou moha; chinois: wúmíng 无明; tibétain: ma rig pa; japonais: mumyō), signifie ignorance, ou aveuglement. Dans le bouddhisme, avidyā est la première étape de la chaîne des causes (pratītyasamutpāda) de la souffrance[1] (dukkha) et est considérée comme un des Trois Poisons. Dans l'hindouisme, c'est d'abord l'ignorance de sa véritable nature recouverte par les obscurcissements successifs de la conscience pure (le Soi) produits par le désir et l'attachement. Avidyā selon l'hindouisme[modifier | modifier le code] Advaita Vedānta[modifier | modifier le code] Dans l'Advaita Vedānta, avidyā est l'ignorance de la vraie nature des choses.

Les philosophes qui suivirent Ādi Śaṅkara distinguent souvent une ignorance individuelle (tul-avidyā) et une ignorance universelle (mul-avidyā), distinction que rejette Shankara. Sāṃkhya Yoga[modifier | modifier le code] Theravāda[modifier | modifier le code] Duḥkha : prison du conditionné. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Duḥkha : prison du conditionné

Le dukkha (Pāli; Sanskrit: duḥkha) est un concept central du bouddhisme. Intraduisible en français, certains mots peuvent s'en rapprocher : souffrance, chagrin, affliction, douleur, anxiété, insatisfaction, inconfort, angoisse, tension, malheur et aversion. C'est aussi un terme arabe signifiant : vertige. Le terme duḥkha vient probablement des éléments suivants: "Su" et "dus" sont des préfixes qui indiquent que quelque chose est "bon" ou "mauvais", "correct" ou "incorrect". Le mot "kha" signifiait "trou" et représentait plus particulièrement l’emplacement où prenait place l’axe d’une roue.

Énoncer la première vérité en disant "Toute vie est souffrance" est donc faux. Sans possibilité de traduire correctement dukkha, il est d'usage de garder le mot original. Les trois autres vérités expliquent l'origine du dukkha; le moyen d'éliminer le dukkha est connu sous le nom de noble sentier octuple. Trois aspects[modifier | modifier le code] La souffrance cachée. Le bouddhisme, bien sûr, ne nie pas qu'il puisse y avoir dans la vie des expériences plaisantes aussi bien que des expériences douloureuses.

La souffrance cachée

Mais le bouddhisme dit que même les expériences plaisantes sont, au fond, douloureuses. Les expériences plaisantes elles-mêmes ne sont en réalité que souffrance cachée, souffrance masquée, du « miel sur le fil du rasoir ». La mesure dans laquelle nous pouvons voir la souffrance derrière le plaisir, la mesure dans laquelle nous pouvons voir, pour reprendre une métaphore de la mythologie classique, les crânes et les os derrière les lits de fleurs dans les grottes des sirènes, dépend de notre maturité spirituelle.

E. Conze donne quatre exemples intéressants de souffrance cachée. Il parle tout d'abord de quelque chose qui est plaisant pour nous mais qui implique la souffrance d'autres personnes ou d'autres êtres. Cette sorte de culpabilité est la source d'un grand malaise, d'une grande anxiété, d'une grande souffrance. Les sortes de souffrance. Duhkha (en pâli : dukkha) est un des mots bouddhiques les plus connus.

Les sortes de souffrance

Il est habituellement traduit par « souffrance » mais personnellement je pense qu'« insatisfaction », quoique peut-être un peu lourd, est une meilleure traduction. Le Bouddha parle généralement de sept sortes de souffrance ou d'insatisfaction différentes. Tout d'abord, le Bouddha dit que la naissance est souffrance. Je me souviens qu'Oscar Wilde, dans De Profundis, dit qu'à la naissance d'un enfant ou d'une étoile, il y a souffrance. Cela est peut-être un peu poétique, mais cela exprime une vérité spirituelle. Puis, le Bouddha dit que le dépérissement, dans le sens de vieillissement, est souffrance. La maladie aussi est souffrance. La mort est souffrance. Il y a d'autres formes de souffrance. Très souvent, donc, on est lié à ce que l'on n'aime pas, qu'il s'agisse de gens, de lieux ou de choses.