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Actualité articles 2 - Psychanalyse

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Le psychanalysant et son psychanalyste. Du féminin dans l’imaginaire et dans le réel :l’analysant et son psychanalyste(Questions psychanalytiques adressées à Socrate) Nous allons parler du psychanalyste, mais pas sans son psychanalysant. Du psychanalyste et du psychanalysant dans leur rapport au féminin. Nous le ferons, essentiellement, à partir du séminaire Le transfert, de 1960-1961, et de l’étude remarquable que Lacan fait du dialogue platonicien, Le Banquet, de la fin même dudit Banquet, là où il s’agit des rapports qu’entretiennent à cet instant Alcibiade et Socrate. Lacan, on le sait, fait de Socrate, comme il l’énonce, le « précurseur de l’analyste ». Le précurseur, seulement, si l’on peut dire ainsi, le précurseur, car cela veut dire qu’il l’anticipe, mais il ne l’est pas. Ou pas tout à fait. Lacan hésite, mais finalement n’est pas convaincu que Socrate soit complètement un analyste.

Selon Lacan, lui-même, le véritable héros du Banquet, n’est pas Socrate, mais bien Alcibiade. Laissons cette question faire son chemin. S'autoriser. Au commencement Comment les premiers analystes se risquaient-ils à occuper cette place auprès de leurs analysants, alors que leur formation laissait plus qu'à désirer ? Un petit article de Bernfeld nous en donne une idée. Il a pour titre "Sur la formation analytique". Ce qui m'a beaucoup plu c'est le fait que Bernfeld y témoigne, avec une grande impertinence, de sa longue expérience des institutions analytiques et de leurs modes de fonctionnement. Il a commencé son analyse avec Freud en 1910 - il a donc été l'un des pionniers de la psychanalyse - et a participé dès leur création, au travail de plusieurs instituts, ceux de Vienne, de Berlin et de San Franscisco. Il distingue deux périodes dans ce qui a caractérisé la question de l'analyse didactique, celle qui classiquement doit permettre à un analysant de devenir psychanalyste.

"Allez-y ! " En cet hiver 1923-1924 "Au pas, camarade ! Il y a passe et passe Du divan au fauteuil "le simple vouloir du sujet" Des oiseaux de passage. Sur la passe, la fin de l'analyse, le contrôleEt la "formation continue" du psychanalyste. Quand les termes deviennent trop usés à force d'avoir été répétés et qu'ils se vident de leur sens, que pouvons nous faire de chacun d'eux - la "passe", le "désêtre", l'analyste "comme objet a", la "traversée du fantasme" et la liste ne s'arrête pas là - pour leur rendre la fraîcheur d'une énonciation ?

Si ce qui caractérise le dogmatisme c'est bien le fait que les énonciations d'un analyste sont devenues pour d'autres de simples énoncés, corpus théorique, savoir constitué, savoir asservi, maîtrisé qui donne l'illusion de pouvoir être enseigné, comment y échapper ? Deux voies s'offrent peut-être à nous : soit redonner vie à ces paroles de Lacan en les remettant au plus juste dans leur contexte, un contexte élargi, car toute citation ne vaut que si elle est replacée dans le fil du discours où elle été énoncée. C'est là qu'elle peut retrouver son poids d'énonciation. Un autre terme tout aussi important est toujours associé aux deux autres, c'est celui du "s'autoriser analyste". Avril 2002. Psychanalyse de l'Indicible. Comment le bébé entre-t-il en contact avec le monde ? Quelles sont les conditions harmonieuses pour son développement ? Le pédopsychiatre Bernard Golse explique en quoi les découvertes des neurosciences permettent de confirmer certaines connaissances surla psychologie du bébé.

Les bâtiments du prestigieux hôpital Necker-Enfants malades où se tient le bureau de Bernard Golse vont bientôt être détruits pour cause de vétusté. Ils seront remplacés par un très contemporain bâtiment de la Mère et de l’Enfant lié au rapprochement entre l’hôpital Necker-enfants malades et l’Institut de puériculture de Paris, terme que Bernard Golse récuse d’ailleurs… tout comme celui de « nourrisson » : les deux expressions ont pour lui des connotations trop mécaniques et réductrices quand on parle du petit d’homme. On a l’impression actuellement, et vous illustrez bien cette posture, qu’il est en train de s’établir un dialogue entre les pédopsychiatres, les psychanalystes et les recherches en neurosciences ?

L'émotion mutilée : approche psychanalytique des automutilations à l'adolescence. Ce comportement est peu compréhensible et difficilement tolérable pour l’environnement proche à qui il s’adresse (en général, dans un savant montré/caché), et qu’incontestablement il agresse, même si l’acte s’impose au sujet plus qu’il ne le maîtrise et s’il y recourt pour ses effets intrapsychiques plus que pour son impact relationnel. Il manifeste une souffrance qui ne parvient pas à se dire, à trouver une voie d’expression symbolique ou, même, qui ne sait pas de quoi elle souffre : le désespoir d’un sujet qui ne sait pas dire ce qui le désespère mais qui exprime, selon son organisation psychique et son économie pulsionnelle singulières, un appel à l’aide face à une menace interne. La fréquence, chez les patients automutilateurs comme chez les patients limites, d’antécédents d’abus sexuel ou d’une activité sexuelle précoce met en exergue la question du pulsionnel et du sexuel dans ces troubles.

S. Selon J. Soulignons, avec B. Le traitement des psychoses infantiles. La signification du phallus. Métonymie et métaphore. La métonymie ou la présence du double Au début serait la nomination. Sur les jalons qu’elle agence, s’édifierait la métonymie. " La promotion du signifiant comme tel, la venue au jour de cette sous structure toujours cachée qu’est la métonymie, est la condition de toute investigation possible des troubles fonctionnels du langage dans la psychose et la névrose. " (1) Entrons ainsi dans le vif de ce propos qui ne concède rien à l’attention que porte inlassablement Lacan, après Freud, aux résonances sur " l’Autre scène ". Inscrivons sous cet éclairage notre approche de la métonymie. Enonçons quelques uns de ses traits spécifiques avant de les examiner plus en détail. La métonymie repose directement sur l’opération de sélection effectuée au point d’origine de toute énonciation, et par suite de tout message, par le locuteur dans l’ensemble du trésor lexical (le code) d’un signifiant particulier pour nommer, représenter un élément précis de réalité, objet de son message.

La métaphore. De la question du regard dans la construction du sujet. Sacrée violence ! Introduction "Au commencement était l’acte ! " C’est par cette sentence de Faust, que Freud conclue son "Totem et tabou". Oui, mais quel acte ? Un acte sexuel, semble nous dire Freud, tant le désir incestueux est à l’origine du meurtre du père, lequel, avec la culpabilité qui lui est corrélative, inaugure le premier pacte social. Un acte de pur violence, semble nous dire René Girard, pour qui la violence est primordiale et constitutive d’un désir sans objet et purement mimétique, le sacrifice n’étant là que pour la conjurer, la catalyser.

Désir incestueux contre désir mimétique ; la violence comme conséquence du désir inconscient refoulé contre la violence comme cause cachée mais constitutive du pacte social : entre Freud et Girard, deux thèses antagonistes s’affrontent. Chez Girard, le sacrifice est en effet présenté comme la résolution d’une crise paroxysmique du désir mimétique et de la violence réciproque qui lui est constitutive. A) Le meurtre du Père Partant d’une indication de Ch. Complexe d'infériorité. Selon Anna FREUD, le mot défense "est le plus ancien représentant d'un point de vue dynamique en théorie psychanalytique". Elle cite plusieurs textes phares de Sigmund FREUD (Les psychonévroses de défense, 1894 - Étiologie de l'hystérie, Autres observations sur les psychonévroses de défense, Inhibition, symptôme et angoisse - 1926) qui montrent à quel point la notion de défense est liée aux découvertes de la psychanalyse. Plusieurs auteurs (LAPLANCHE, MIJOLLA, entre autres) estiment d'ailleurs que le refoulement, en tant que mode défense psychique, ou plutôt sa mise en évidence, est étroitement liée à la compréhension de l'inconscient.

Le refoulement est cité, toujours par Anna FREUD comme le premier des mécanismes de défense du Moi contre les pulsions négatives. Mais qu'est-ce le refoulement? Jean-Bertrand PONTALIS et Jean LAPLANCHE en donnent les définitions suivantes : Dans l'oeuvre de Sigmund FREUD, la notion de refoulement apparaît comme corrélative de celle d'inconscient. L'effet placebo. L'effet placebo désigne une amélioration de l'état de santé d'un patient persuadé d'avoir reçu un médicament, alors que celui-ci ne contenait aucun principe actif. Comment expliquer ce phénomène ? Falk Eippert et ses collègues de l'Université de Hambourg ont décortiqué la chaîne neuronale qui part de la croyance en l'analgésique pour arriver à une perception atténuée de la douleur.

Ils ont soumis des volontaires à de légères brûlures sous prétexte de tester une crème antidouleur. Une partie seulement des sujets recevait une crème efficace, les autres un placebo, substance leurre sans effet. Les participants en condition placebo ont naturellement décrit des intensités de douleur inférieures à ce qu'éprouvaient des personnes non traitées. L'effet placebo semble agir initialement sur le cortex préfrontal dorsolatéral par le biais d'un mécanisme attentionnel : la croyance en l'efficacité du traitement détourne l'attention de la douleur pour la focaliser sur l'attente d'un soulagement. Réflexions autour de la question de l'ordalie à l'adolescence. Le jeu du foulard C’était dimanche dernier vers midi, je zappais sur la télévision comme à mon habitude, et je tombe sur quelques informations à propos des adolescents, comme le sujet est d’actualité – je n’ai toujours pas terminé mon texte- je m’arrête un moment, et l’histoire est édifiante.

Des adolescents entre 12 et 15 ans jouaient à un jeu curieux, qui consiste à se passer mutuellement un foulard autour du cou, à serrer, jusqu’à tomber inconscient. A ce moment là, le témoin desserre le foulard, donne deux claques au sujet ; celui – ci réagit et se réveille. Une jeune fille d’une quinzaine d’années raconte qu’elle le faisait régulièrement, une dizaine de fois par jour, du matin jusqu’au soir. Des enfants sont morts de ces pratiques ; la police conclut généralement à un suicide lorsque les choses tournent mal. L’on est devant des « conduites ordaliques », terme employé dès 1981. Un peu d’Histoire Mais on ne dérange pas Dieu pour rien, certainement pas pour une petite affaire. 1. 2. 3. 4. 5. Le for intérieur à l'épreuve de la psychanalyse. Refoulement ET forclusion quand les deux coexistent ensemble !

Voilà nous en sommes à la page 232 du gardiner, celle où Lacan a été dénicher le terme de « forclusion » pour essayer de rendre compte du mécanisme spécifique de la psychose, ceci dans son séminaire « structures freudiennes des psychoses ». C’est donc assez dire que cette page est à travailler de très près dans le texte avant de pouvoir évaluer le parti que Lacan en a tiré. Je crois que ce que j’ai bien repéré dans ce texte, à cette nouvelle lecture, et ce qui est nouveau pour moi c’est le fait qu’on retrouve en quelque sorte redoublé ce en quoi le principe de non-contradiction n’avait pas été appliqué entre le refoulement et la forclusion, là encore le sujet n’avait pas choisi entre les deux mécanismes, tout comme entre le vagin et l’intestin.

Je reprends dans le texte : J’arrête là pour l’instant sur cette phrase décisive à partir de laquelle Lacan a élaboré ce qu’il en est de la structure de la psychose, avec ce terme de Verwerfung, de forclusion ou de rejet. Le corps libéré. Psychosomatique de la sexualité. Avec jubilation, Suzanne Képès envoie balader le culte de la performance et de la technique, si prisées par notre époque de comptables. Le sexe est partout. Étalé, débridé, "libéré". C’est du moins ce que l’air du temps nous somme de croire. Et gare à ceux qui ne rentrent pas dans le moule ! Psychothérapeute accueillant des patients pour difficultés sexuelles, l’auteur fait un constat. Avec jubilation, elle envoie balader le culte de la performance et de la technique, si prisées par notre époque de comptables. Témoin d’un véritable "complot contre la sexualité des femmes", Suzanne Képès est aussi sensible à la souffrance des hommes ; des souffrances dont elle voit la dimension relationnelle et affective, impossible à guérir par des pilules, bleues ou vertes, mais seulement par la parole et la confiance.

Sa pratique de la relaxation, son écoute la conduisent à faire justice de nombreuses croyances : non, il n’y a pas de "normes" en amour. "Hypersexualisation" des fillettes : l'enquête de l'Obs. Elles arrivent en classe en minishorts et leggings moulants, cheveux lissés. A la récré, elles ne lâchent pas leur sac à main griffé, pianotent sur leur iPod, les yeux dissimulés sous leur grosse paire de Ray-Ban. Ne leur parlez pas de cartables ou de robes à smocks, elles ne savent pas ce que c'est. Elles ne connaissent que les minirobes à dentelle et froufrous de chez Jennyfer ou H&M. "C'est une véritable épidémie ! Se désole une jeune prof de français de la région parisienne. Parfois, on se demande si elles n'ont pas redoublé trois fois tellement elles font âgées. Léa, 11 ans et demi, est l'une de ces créatures mi-femme, mi-enfant qui pullulent dans les cours d'école. Et puis le maquillage. Ados avant d'être pubères A 12 ans, elles se font faire des "épilations intégrales" et affichent sur leur profil Facebook des photos d'elles à moitié nues.

Hyperstimulé dès le berceau par ses parents, l'enfant d'aujourd'hui évolue saturé d'écrans, connecté au monde 24 heures sur 24. Entre intestin et vagin que choisir ? Il existe une première contradiction pour l’homme aux loups, elle se situe entre la découverte et la prise en compte de la réalité de la castration et le fait qu’il pense en même temps que c’est par l’anus que s’effectuent les rapports sexuels. C’est à cette contradiction que Freud se réfère au milieu de cette page 231 : Premier point « refus de s’identifier avec sa mère » dans cette scène primitive, refus qui s’exprime par un symptôme « angoisse d’avoir du sang dans les selles, d’être malade comme sa mère ».Second point : « l’organe où pouvait s’exprimer l’identification avec la femme, l’attitude homosexuelle passive envers l’homme était la zone anale.

Les troubles de la fonction de cette zone avaient reçu la fonction de motions féminines de tendresse… » « Certes, écrit Freud, cette contradiction existe et les deux conceptions ne s’accordent pas du tout entre elles. Passion, désir, féminin. PASSION, DÉSIR, FÉMININ La leçon de tristan et Yseult Qu’est-ce qui se joue pour l'homme qui cède à la passion ? Que se passe-t-il si, au lieu de la fuir ou de la renier, il admet de la sexualité de la femme ce qu’elle a d’éruptif, de libre et d’anarchique, ce qu’elle a de profondément a-social, toute branchée qu’elle est par nature sur la manifestation du sacré ? Et si, au lieu de s’enfuir et de collectionner des femmes réelles pour n’être touché par aucune, il s’avançait dans le territoire où on n’accepte qu’une femme, dans toute sa profondeur, pour s'orienter au sens le plus fort de ce mot ? Admettrait -il du même coup de se trouver « hors la loi » ou, pour le dire en terme d’analyse, au-delà de la Loi, hors du royaume du Père ?

Pour Michel Cazenave, Tristan incarne le meilleur des chevaliers, le plus grand des héros. Michel Cazenave est philosophe, écrivain et spécialiste de l'œuvre de Jung. À l'Ice Baär (cliquer pour voir) 2ème étage d'Haägen Dasz. L'enfant père de l'humanité. Le yoga à l'aune de l'inconscient. Psychanalyse Réincarnation Tramontane. Psychanalyse et Morale. Diogène, Gorgias, Freud et Lacan. Textes de psychanalyse. La longue veille ou l'art des maîtres.