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Le génocide des Arméniens : résumé historique. La majorité des Arméniens se trouvaient dans l’Empire ottoman, essentiellement dans les sept provinces orientales de l’empire (Van, Bitlis, Erzeroum, Diyarbékir, Kharpout, Sivas, Trébizonde) et en Cilicie (Petite Arménie).

Le génocide des Arméniens : résumé historique

En dehors des régions historiquement arméniennes, existaient aussi d’importantes communautés dispersées sur tout le territoire, en particulier à Constantinople, où le patriarche était le représentant de la nation devant les autorités. Avant le début du processus d’extermination (1894), il y avait sur le territoire de la Turquie actuelle trois millions d’Arméniens et autant de Turcs ; l’autre moitié était composée d’une véritable mosaïque de peuples (Kurdes, Grecs, Assyro-Chaldéens, Lazes, Tcherkesses, etc.).

En 1914, les Arméniens n’étaient plus que 2 250 000 (suite aux massacres, conversions forcées à l’islam et à l’exil). Dans l’Empire ottoman, les Arméniens subissaient une discrimination officielle. Les représailles reprirent de plus belle. La résistance s’organise. 24 avril 1915 - Le génocide arménien. Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (*), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement.

24 avril 1915 - Le génocide arménien

C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1,2 à 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc (ainsi que plus de 250.000 dans la minorité assyro-chaldéenne des provinces orientales et 350.000 chez les Pontiques, orthodoxes hellénophones de la province du Pont). Un empire composite Aux premiers siècles de son existence, l'empire ottoman comptait encore une majorité de chrétiens (Slaves, Grecs, Arméniens, Caucasiens, Assyriens....).

En Anatolie, au coeur de la Turquie actuelle, les chrétiens représentaient 30% à 40% de la population. Le génocide arménien, crime imprescriptible. Chronologie du génocide arménien. 21 mars 1828 : La Russie annexe une partie du Plateau arménien (notamment régions d'Erevan et du Nakhitchévan).

Chronologie du génocide arménien

Troubles et massacres dans la région du Taurus. Insurrection dans la montagne de Zeïtoun. Celle-ci constitue depuis le début de l'occupation turque une région quasi autonome. 29 mars 1863 : «Constitution» nationale arménienne. 24 avril 1877 : Déclaration de guerre de la Russie à la Turquie. 3 mars 1878 : Signature du Traité de San Stefano. 6. 13 juillet 1878 : Traité de Berlin : il ne prévoit aucune cession majeure de territoires arméniens à la Russie. D'août à octobre 1894 : Troubles et massacres à Mouch et Sassoun. Du 30 septembre au 28 décembre 1895 : Manifestations arméniennes à Constantinople, suivies de nombreux massacres qui se soldent par 150 000 à 300 000 morts auxquels on ajoute environ 150 000 conversions et quelques 100 000 émigrés). 26 août 1896 : Juillet 1908 : Putsch militaire à Salonique à l'instigation du mouvement «Jeune turc».

Du 14 au 25 avril 1909 : Massacres à Adana. Liste des organisateurs du génocide arménien. Turquie : “Liste des organisateurs du génocide arménien”Publié le : 25-11-2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le chercheur turc Sait Çetinoğlu vient de publier un livre historique dans cette Turquie qui peine à entamer officiellement son devoir de mémoire.

Liste des organisateurs du génocide arménien

L’universitaire verse au dossier du génocide arménien, la « Liste des organisateurs du génocide arménien: Exterminateurs et musulmans vertueux » du patriarche Zaven Der Yeghiayan (1868-1947). “Vous pouvez trouver les noms et les biographies de ceux qui ont tué ou sauvé des Arméniens. Il est grand temps de déchirer les ténèbres parce que “Ce monde nous suffit à nous tous! " comme le dit Sarkis Çerkezyan.” "Le papier d'Arménie" (2012) Le dernier album de R.Wan réserve de belles surprises, au premier rang desquelles figure le troublant « papier d’Arménie », évocation sensible du génocide arménien.

"Le papier d'Arménie" (2012)

L'impeccable orchestration plonge l'auditeur dans une atmosphère ouateuse et onirique; quant au texte, il insiste sur la fragilité de la mémoire. L'éloignement dans le temps rend d'autant plus ténu les souvenirs d'un drame que les autorités turques s'emploient à nier ("une fumée de martyrs que l'armée nie en bloc").

La chanson constitue un bel hommage à une génération perdue d'Arméniens, derniers représentants d'une population présente depuis des lustres sur cette terre âprement disputée par les puissances régionales successives (le chanteur évoque tour à tour Byzance, Constantinople, Istanbul). En quoi les massacres de 1915 se distinguent-ils des pogroms précédents? Pourquoi constituent-ils toujours une pierre d'achoppement dans les relations entre la Turquie et les communautés arméniennes de la planète? 2. 3.