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ORHAN PAMUK. Premier Prix Nobel turc, en 2006, Orhan Pamuk est né à Istanbul le 7 juin 1952 dans une famille aisée de la classe moyenne acquise aux valeurs de la République kémaliste. Son père était ingénieur, comme son oncle et son grand-père. C'est ce grand-père qui est à l'origine de la fortune familiale, en grande partie perdue par le père. Dans sa jeunesse, Orhan Pamuk a d'abord été élève du prestigieux lycée américain Robert College d'Istanbul, avant d'étudier l'architecture et le journalisme à l'université d'Istanbul. Promis à la réussite sociale, il choisit un tout autre destin, au grand dam de sa famille. De 1985 à 1988, il a été écrivain invité de l'université Columbia à New York, puis de l'université d'Iowa. De fait, en 2003, Orhan Pamuk a publié un ouvrage autobiographique ayant pour cadre sa ville natale : İstanbul, Hatıralar ve ̧Sehir (Istanbul, souvenirs d'une ville, 2007).

Orhan Pamuk. Écrivain turc (Istanbul 1952). Un pont entre deux rives Né dans une famille aisée et tournée vers l’Occident, Orhan Pamuk grandit dans le quartier européen de Nisantasi, à Istanbul. Il rêve de devenir peintre et étudie le dessin. Parallèlement, il entame un cursus d’architecture qu’il abandonne vite pour se consacrer à des études de journalisme. À l’âge de 23 ans, son diplôme en poche (il n’exerce jamais comme journaliste), il s’enferme dans l’appartement familial faisant face au Bosphore et à la rive asiatique, pour se dévouer finalement à l’écriture : « J’ai passé ma vie à Istanbul, sur la rive européenne, dans les maisons donnant sur l'autre rive, l’Asie.

En 1979, Orhan Pamuk publie sa première nouvelle, Karanlik ve Işik (« Obscurité et Lumière »). Le centre du monde est désormais Istanbul Engagement et mélancolie. Orhan PAMUK: un écrivain turc à succès. Orhan PAMUK: Un écrivain turc à succès Orhan Pamuk est né en 1952 à Istanbul, là où le Bosphore sépare le monde en deux, entre Europe et Asie, mémoire et imagination, Coca-Cola et kokoretz. Rencontre avec un écrivain que le paradoxe stimule. ORHAN PAMUK La Vie nouvelleTraduit du turc par Munevver Andac, Gallimard, 320 pp., 130 F. Après la Maison de silence, le Livre noir et le Château blanc, la Vie nouvelle est le quatrième roman d'Orhan Pamuk à paraître en français dans la collection «Du monde entier», chez Gallimard, le quatrième et le dernier traduit dans une langue d'écrivain par Munevver Andac : la vieille dame est morte au printemps 1998, après avoir écrit la dernière phrase du livre, mission accomplie : «Je compris qu'il s'agissait de la fin de ma vie.

Et pourtant, je voulais rentrer à la maison, je ne voulais pas, mais alors pas du tout, passer à une vie nouvelle, je ne voulais pas mourir, moi...» Quelques livres: La vie nouvelle de Orhan Pamuk. Le Livre noir de Orhan Pamuk. L’obsession de l'image chez Orhan Pamuk - Publifarum. Rosa GALLI PELLEGRINI Pourquoi Orhan Pamuk ? Premièrement parce qu’il a été en 2006 le dernier Prix Nobel pour la littérature. Deuxièmement parce que ses romans ont été traduits en français et qu’ils ont eu une grande diffusion en France ainsi qu’ailleurs dans le monde ( il a été traduit en quarante langues), et aussi parce qu’il a eu, comme auteur, une grande résonance médiatique, surtout en France et aux États-Unis, en devenant un « cas littéraire et politique ».

Parce qu’il a eu un accueil critique controversé dans son Pays, ayant ouvert des voies nouvelles au roman turc : il a été fortement contesté en même temps qu’il a eu des appréciations passionnées. Enfin, parce que la Turquie est un Pays avec lequel l’Europe aura tôt ou tard affaire, dans le bien ou dans le mal, et que, par conséquence autant vaut en connaître au moins la littérature contemporaine.

L'image de l'autre L’image comme reflet, comme double Viens, regardons-nous ensemble au miroir ! Conclusions. Orhan Pamuk passe la Turquie au scanner « ACTURCA. Posted by Acturca - Actuality ala turca in Art-Culture, Books / Livres, Turkey / Turquie. Tags: Orhan Pamuk, Prix Nobel, Turkey / Turquie trackback Le Temps (Suisse) 8 avril 2011 Par André Clavel Après «Le Livre noir», «Neige» et «Mon nom est Rouge», le prix Nobel de littérature 2006explore grâce à Kemal, son personnage principal follement amoureux d’une certaine Füsun, dans «Le Musée de l’innocence» tous les recoins de l’histoire turque et toutes les formes de la dépendance amoureuse En attribuant le Prix Nobel à Orhan Pamuk, en octobre 2006, les jurés de Stockholm ont salué un écrivain de haut vol et, surtout, un intellectuel courageux qui, dans le monde musulman, avait été l’un des seuls à dénoncer la fatwa lancée en 1989 contre Salman Rushdie.

Ces brassages des sensibilités et des traditions font la richesse de l’œuvre de Pamuk, une alchimie imaginaire qui a donné naissance au Livre noir, à La Vie nouvelle, à Mon nom est Rouge ou à Neige. On peut donc supposer que le roman finira mal. Orhan Pamuk: vie d'un collectionneur. “En 2008, j’ai publié en Turquie un roman intitulé Le Musée de l’Innocence. Ce roman s’intéresse (entre autres choses) aux faits et gestes et aux sentiments d’un homme du nom de Kemal, profondément et obsessionnellement amoureux. Très vite, un certain nombre de lecteurs, qui pensaient semble-t-il que cet amour était décrit de manière très réaliste, se sont mis à me poser cette question : ‘Monsieur Pamuk, tout cela vous est-il effectivement arrivé ?

Monsieur Pamuk, êtes-vous Kemal ?” , écrit Pamuk dans Le Romancier naïf et le Romancier sentimental, un recueil de conférences qu’il a données à Harvard autour de la littérature. Il poursuit en abordant le besoin d’identification de tout lecteur avec le protagoniste d’un roman, dit à quel point le plaisir de lire tient aussi dans la comparaison que le lecteur établit sans cesse entre sa vie et celle du personnage. Orhan Pamuk, un musée entre rêve et réalité. Le Prix Nobel turc Orhan Pamuk vient d'inaugurer à Istanbul un lieu dédié aux personnages de son dernier roman «Musée de l'innocence». Entretien. Le FIGARO LITTÉRAIRE. - Comment est née l'idée de ce musée? Le musée a été conçu en même temps que le roman, même si j'ai commencé à collectionner des objets avant l'écriture. Les deux sont étroitement liés. Orhan PAMUK. - Comme votre héros Kemal, avez-vous visité 1 743 musées pour concevoir le vôtre? Non, pas autant mais beaucoup tout de même. Sur votre bureau, il y a un Post-It sur lequel est écrit: «Avant d'écrire, pense aux objets!»

Des écrivains comme Proust ou Tolstoï sont visuels. N'était-ce pas non plus une excuse pour constituer une collection? Je ne suis pas un collectionneur. Le Musée de l'innocence dissèque les mœurs de la grande bourgeoisie d'Istanbul. C'est la première fois que j'écris sur les opprimés. Les déplacements des marchands ambulants permettent de visualiser la transformation urbaine d'Istanbul… J'y vis depuis soixante ans. Orhan Pamuk inaugure son «Musée de l'innocence» | Nicolas Cheviron | Livres. Quatre-vingt-trois vitrines - une par chapitre du roman Le musée de l'innocence, publié en 2008 - retracent pas à pas l'amour impossible de Kemal, Stambouliote de bonne famille sur le point de se fiancer avec une femme de son rang, et de Füsun, une lointaine cousine désargentée, dans l'Istanbul des années 1970. Amour qui se mue au fil du livre chez Kemal en adoration fétichiste des objets entourant sa bien-aimée, et qu'on retrouve exposés, de la boucle d'oreille de Füsun égarée au premier chapitre à la robe printanière de la belle, pour finir dans la chambre à coucher où le héros aurait transmis son histoire au romancier.

Qu'on ne s'y trompe pas: le musée, installé dans une vieille bâtisse du quartier populaire de Cukurcuma, sur la rive européenne du Bosphore, n'est pas un exercice de mise en marché adapté à la littérature. «Ce ne sont pas toutes les gloires du passé (...) les sultans ou les grands généraux, ce sont les gens et leurs objets qui comptent. "Place Taksim, mémoire d'une ville", par Orhan Pamuk. Pour donner un sens aux événements qui agitent Istanbul et comprendre ces manifestants qui résistent vaillamment aux forces de l'ordre et étouffent sous les gaz lacrymogènes, permettez-moi d'évoquer une histoire personnelle. Dans Istanbul. Souvenirs d'une ville (Gallimard, 2007), j'ai raconté que toute ma famille habitait un même immeuble dans le quartier de Nisantasi.

Juste en face se dressait un châtaignier de 50 ans qui, heureusement, est encore là aujourd'hui. En 1957, pourtant, la mairie avait décidé de l' abattre pour élargir la chaussée. Les bureaucrates arrogants et les gouverneurs autoritaires avaient fait fi de l'opposition des riverains. Le jour où l'arbre devait être abattu, mon oncle, mon père et tous mes parents se sont relayés pendant un jour et une nuit pour monter la garde dans la rue pour le protéger. Nous avons ainsi réussi à sauver notre arbre, mais nous avons aussi construit une mémoire commune qui nous rapproche et que toute ma famille évoque encore avec émotion. Orhan Pamuk. Ecrivain turc (1952- ). Ses romans ont un énorme succès dans son pays et sont traduits en plus de 20 langues. Prix Nobel de Littérature 2006. 52 citations (Page 1 sur un total de 3 pages) La littérature est l'art de savoir parler de notre histoire comme de l'histoire des autres et de l'histoire des autres comme de notre propre histoire.La valise de mon père (2006)Citations de Orhan PamukRéférences de Orhan Pamuk Livres de Orhan Pamuk Biographie de Orhan PamukPlus sur cette citation de Orhan Pamuk issue de La valise de mon père (2006) | Imprimer la citation | Envoyer la citation à un ami Commenter cette citation de Orhan Pamuk | Recherche Google livre | Ajouter à mon carnet de citations Citation Notez cette citation : - Note moyenne : 4.4/5 (sur 5 votes)Citation5 J'écris parce que la vie, le monde, tout est incroyablement beau et étonnant.

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