background preloader

Actualité articles Mythologie comparée

Facebook Twitter

Friedrich Max Müller 1823-1900. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Müller. Friedrich Max Müller Friedrich Max Müller (6 décembre, 1823 - 28 octobre, 1900), plus connu sous le nom de Max Müller, était un philologue et orientaliste allemand, l'un des fondateurs des études indiennes et de la mythologie comparée. Ses propres interprétations (aussi appelées mythologie solaire) furent critiquées par la suite mais il avait introduit un nouveau domaine d'étude comparatiste. Biographie[modifier | modifier le code] Photographie de Friedrich Max Müller alors jeune homme Fils du poète romantique Wilhelm Müller, Müller connaissait Felix Mendelssohn et Carl Maria von Weber fut son parrain. En 1844, il se rendit à Berlin pour étudier sous la direction de Schelling, dont la Naturphilosophie influença sa pensée.

En 1846, il vint en Angleterre pour étudier des documents indiens et il devait y vivre le restant de ses jours. Œuvre[modifier | modifier le code] Ouvrages[modifier | modifier le code] (Préface et introduction) Max Müller - Essai de mythologie comparée. Le savant éditeur du Rig-Véda, M. Max Müller, a publié l’année dernière dans les Oxford Essays un morceau intitulé Comparative Mythology, où l’auteur s’est proposé de faire connaître au public anglais quelques-uns des plus importants résultats obtenus par la méthode comparative appliquée aux mythologies. J’ai pensé que ce remarquable essai pourrait être lu avec non moins de profit par notre public, encore peu initié aux belles recherches qui ont fait, dans ces dernières années, envisager sous un jour nouveau l’histoire des religions de l’antiquité.

J’ai donc engagé une personne zélée pour ces études à traduire le morceau entier. On a ensuite retranché les développements qui paraissaient les moins intéressants pour le lecteur français, et on a cherché à ramener l’exposition de certaines parties à une forme accommodée à notre goût ; mais les opinions de M. Müller n’ont été modifiées sur aucun point. J’aime à croire que l’essai de M. PHÈDRE.Vois-tu ce haut platane ? M. 1 : Max Müller - Essai de mythologie comparée (Première partie) Il est encore quelques mots qui jettent une faible lueur sur l’organisation primitive de la vie de famille des Ariens. La position de la veuve était consacrée dans le langage et dans la loi, et nous ne voyons nulle part, à cette époque reculée, que la femme veuve fût condamnée à mourir avec son époux.

Si cette coutume avait existé, le besoin d’avoir un nom pour la veuve n’aurait pas été senti, ou s’il l’avait été, le mot aurait eu probablement quelque rapport avec ce rite terrible. Or, mari ou homme, en sanscrit, est dhava, mot qui ne semble pas avoir existé dans les autres langues ariennes, excepté peut-être en celtique, où Pictet cite la forme douteuse dea, homme ou individu. De dhava, le sanscrit forme le nom de la veuve par l’addition de la préposition vi, qui signifie sans, vidhavâ, sans mari, veuve. Ce composé a été conservé dans des langues qui ont perdu le mot simple dhava, ce qui montre la grande antiquité de ce terme traditionnel. À ceux-ci il faut ajouter le serpent. 2 : Max Müller - Essai de mythologie comparée (Deuxième partie) Nous avons dit que Képhalos était regardé comme l’amant d’Eos et le père de Tithonos ; nous ajouterons que Képhalos, de même que Tithonos et Endymion, était encore un de ces noms du Soleil.

Mais Képhalos était le Soleil levant, la tête de la lumière, expression souvent employée dans différentes mythologies pour désigner le soleil. Dans les Védas, où l’on parle du soleil comme d’un cheval, la tête du cheval est une expression signifiant le soleil levant. Les nations teutoniques parlent du soleil comme de l’oeil de Wuotan, de même qu’Hésiode parle de « l’oeil de Jupiter qui voit toute chose. » Dans les Védas, le soleil est encore appelé « la face des dieux, » on « la face d’Aditi, » et il est dit que les vents obscurcissent l’oeil du soleil par des torrents de pluie.

Avant de pouvoir expliquer ce mythe, qui est raconté avec beaucoup de variantes par les postes grecs et latins, il faut le disséquer et le réduire à ses éléments constitutifs. L’étymologie d’Urvasî est difficile à retrouver. James George Frazer 1854-1941. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sir James George Frazer L'anthropologue écossais James George Frazer (1er janvier 1854 - ) est le premier à avoir dressé un inventaire planétaire des mythes et des rites.

Les 12 volumes de son Rameau d'or, parus entre 1911 et 1915, décrivent des milliers de faits sociaux et religieux, soit relevés par l'auteur sur le terrain ou dans ses lectures, soit relatés par ses correspondants cosmopolites (diplomates, administrateurs coloniaux, explorateurs, missionnaires). En tentant d'interpréter cette masse de comportements, Frazer fondait l'anthropologie religieuse et la mythologie comparée.

Biographie[modifier | modifier le code] Après lui, bien d'autres chercheurs réfléchiront sur les pratiques relatées, tels Freud ou Lévi-Strauss. Ils critiqueront et enrichiront la compréhension qu'en a eue Frazer, trop marquée par le préjugé d'une supériorité de la civilisation occidentale sur celles des « sauvages ». Œuvres[modifier | modifier le code] Le Rameau d'or. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Rameau. Le Rameau d'or (en anglais The Golden Bough, A Study in Magic and Religion) est une étude comparative de la mythologie et de la religion publiée par l'anthropologue écossais Sir James George Frazer (1854–1941).

L'œuvre parut d'abord en deux volumes en 1890. La troisième édition, publiée de 1906 à 1915, comprenait douze volumes. Le titre s'inspire d'un épisode du chant VI de L'Énéide, où Énée et la Sibylle tendent un rameau d'or au gardien des Enfers afin d'être admis dans le royaume des morts. L’œuvre[modifier | modifier le code] Destiné à un vaste public, l'ouvrage offre une approche moderniste de la religion en la traitant d'une manière dépassionnée[1], en tant que phénomène culturel plutôt que dans une perspective théologique. Wittgenstein[modifier | modifier le code] Éditions[modifier | modifier le code] En langue française[modifier | modifier le code] En langue anglaise[modifier | modifier le code]

Golden Bough Index. Georges Dumézil 1898-1986. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Dumézil. Georges Dumézil Principaux travaux Le Festin d'immortalité. Étude de mythologie comparée indo-européenne et Le Crime des Lemniennes. Rites et Légendes du monde égéen (thèses de doctorat, 1924) Maîtrisant une trentaine de langues[3], il a procédé à un important travail d'étude comparative exacte et directe des textes les plus anciens des mythologies et des religions des peuples indo-européens.

La fonction du sacré et de la souveraineté ;la fonction guerrière ;la fonction de production et de reproduction. Cette organisation en trois fonctions se retrouve aussi bien dans : la mythologie,les récits fondateurs comme ceux de la Rome antique,les institutions sociales comme celles du système de castes en Inde,la segmentation de la société d'Ancien Régime en clergé, noblesse et tiers état. Dumézil s'est aussi intéressé aux langues et récits traditionnels des peuples d'Asie centrale. Fonctions tripartites indo-européennes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La tripartition, ou les fonctions tripartites indo-européennes, sont une forme d'organisation commune aux sociétés d'origines indo-européennes mise en évidence par Georges Dumézil à partir de la mythologie comparée.

Ces sociétés distinguent l'activité en trois fonctions politiques, correspondant à peu près aux domaines religieux, guerrier et économique, qui sont exercées comme des pouvoirs séparés et hiérarchisés. Origine[modifier | modifier le code] Ses travaux montrent que les schémas mentaux de tous les peuples indo-européens, qu'ils soient Grecs, Arméniens, Celtes, Indo-iraniens, Baltes, Germains, Slaves ou Latins, présentent un trait commun: l'organisation de la société selon trois fonctions primordiales. Les trois fonctions[modifier | modifier le code] Enluminure médiévale, British Library : le clerc, le chevalier et le travailleur La première fonction, dite fonction sacerdotale, est liée au sacré. Dans la mythologie nordique : Odin et Týr. Les Indo-européens - Dumézil et le Tripartisme. 1.1. La validité de la thèse Il est reconnu depuis 150 ans que les langues indo-européennes dérivent d’une langue commune ancienne.

Or entre langue et civilisation, à ces époques anciennes, les rapports sont étroits. Les vestiges de la conception du monde, du visible comme de l’invisible, doivent donc être reconnaissables. Les concordances relevées entre 2 sociétés historiquement séparées peuvent s’expliquer de 4 manières : le hasard, une nécessité naturelle, l’emprunt direct ou indirect, et enfin une parenté génétique. En 1924, Dumézil pose déjà les bases de ses futures recherches dans l’introduction de sa thèse. L’exploration s’est alors porté sur toutes les parties du monde indo-européen et sur tous les types d’œuvre : la théologie, la mythologie, les rituels, les institutions et la littérature. 1.2.

La patrie d’origine semble être les régions du nord de la Mer Noire, entre les Carpates et le Caucase. C’était une économie nomade pastorale patriarcale. 1.3. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4. 2.5. 2.6. Mythologie comparée indo-européenne. Linguistique et mythologie comparée. La description de la signification et la mythologie comparée. Le mythe de l'Immaculée conception - Etude de mythologie comparée. Dans une étude sur le mythe d’Adam et d’Eve parue dans la Revue Socialiste et dans un autre article publié par une revue de Londres (Times, septembre 1890), j’ai essayé de me servir des faits connus sur les sociétés primitives, nouvellement étudiées, pour expliquer la légende biblique d’Adam et d’Eve et l’homérique et inexpliquable épithète de tritogeneia, ter renata, trois fois née, que l’Illiade et les hymnes orphiques donnent à Athena.

Je vais, dans cette étude, appliquer la même méthode à la légende chrétienne de la Vierge Marie, mère du Christ. Tout d’abord il faut se demander si le christianisme est la seule religion qui possède le mythe de l’immaculée conception. On retrouve ce mythe dans les religions des principaux peuples du bassin méditerranéen, et on pourrait peut-être ajouter de tous les peuples. Dans la tête des Grecs, l’idée de virginité et de maternité ne s’excluaient pas. Les femelles des animaux possédaient aussi le privilège des conceptions immaculées. Paul Lafargue. Le jumeau primordial : un problème de mythologie comparée indo-iranienne | Jean Kellens. Download (.pdf) Share Download (.pdf)2000_JK_Jumeau.pdf2.35 MB Loading Preview.