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GABRIEL GARCÍA MÁRQUEZ. L'écrivain colombien Gabriel García Márquez appartient à la génération de ces romanciers latino-américains qui ont su se faire lire et entendre hors de leur pays en donnant un nouveau souffle au genre narratif. Le cas de García Márquez est d'autant plus remarquable que la vaste audience qu'il a acquise depuis la publication de Cien Años de soledad (Cent Ans de solitude, 1967), il la doit à la création d'un univers romanesque très particulier, ce qui n'est pas le moyen le plus facile de toucher un large public.

En effet, même s'il peut prendre une signification générale pour n'importe quel lecteur, le monde fictif de García Márquez reste a priori nettement colombien dans sa matière et son esprit. Or, et c'est là un autre intérêt de cette œuvre, la manifestation d'une réalité et d'une mentalité locales y est également fort différente de l'indigénisme qui a marqué l'histoire du roman latino-américain, surtout dans la première moitié du xxe siècle, et en limitait singulièrement la portée. Exclusif: «Comment je suis devenu García Márquez» Vingt-deux en tout et pour tout ! Vingt-deux discours, dont le premier a été tenu en 1944 (il était encore au lycée) et le dernier en 2007, à Carthagène des Indes, alors qu'il venait d'avoir 80 ans, et que le roi et la reine d'Espagne célébraient son anniversaire, les 25 ans de son prix Nobel et les 40 de «Cent Ans de solitude».

On ne peut pas dire que le plus grand écrivain d'Amérique latine, homme politique autant qu'artiste célébré dans le monde entier, a abusé du laïus ! Cette rareté de parole ne fait donc qu'ajouter à l'intérêt de chacun de ses discours où, qu'il rende hommage à son collègue Alvaro Mutis, évoque Cuba et le cinéma, dresse l'inoubliable portrait de l'écrivain argentin Julio Cortázar, García Márquez fait toujours montre de son impayable humour et de cet extraordinaire talent de conteur dont on aura, dans l'extrait qui va suivre, un nouvel aperçu. [...] "Ca fait 82 pesos. " "Nous n'en avons que 53. " © Grasset 2012 pour la traduction française Tout sur Gabo. La face cachée de Gabriel García Márquez. Les Français adorent l'auteur de «Cent ans de solitude». Mais peu connaissent les zones d'ombre révélées par une magistrale biographie «Gabriel García Márquez, Une vie», de Gerald Martin, qui a nécessité dix-sept ans de travail.

Il y a une vie publique, une vie privée, et une vie secrète», déclara un jour le poète Alvaro Mutis au sujet de Gabriel García Márquez. Aujourd'hui âgé de 82 ans, l'écrivain colombien s'est longtemps amusé à tromper et à détromper son monde, à exagérer une réalité déjà difficile à croire, à jouer de la pirouette arrangeante comme de la vérité blessante. Par exemple : le célèbre romancier colombien continue-t-il vraiment à écrire, comme il le prétend, ou, ainsi que l'assure son biographe Gerald Martin, a-t-il définitivement posé le stylo ? Mais Gabriel García Márquez n'a rien inventé, il s'est inspiré de tout. «Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende», disait James Stewart dans L'Homme qui tua Liberty Valance. La solitude de l'Amérique Latine Gabriel Garcia Marquez. Discours à la réception du Prix Nobel de Littérature 1982, Gabriel García Márquez Antonio Pigafetta, un navigateur florentin qui a accompagné Magellan lors du premier voyage autour du monde, a écrit lors de son passage par notre Amérique méridionale une chronique rigoureuse qui paraît cependant une aventure de l’imagination.

Il a raconté qu’il avait vu des cochons avec le nombril dans le dos, et quelques oiseaux sans pattes dont les femelles couvaient dans les dos du mâle, et d’autres comme des pélicans sans langue dont les becs ressemblaient à une cuiller. Il a raconté qu’il avait vu une créature animale avec une tête et des oreilles de mule, un corps de chameau, des pattes de cerf et un hennissement de cheval. Il a raconté que le premier natif qu’ils ont trouvé en Patagonie ils l’ont mis en face d’un miroir, et que ce géant exalté a perdu l’usage de la raison par la frayeur de sa propre image. L’indépendance de la domination espagnole ne nous a pas mis à l’abri de la démence. LETTRE D'ADIEUX DE GABRIEL GARCIA MARQUEZ. "Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m'offrait un bout de vie, je profiterais de ce temps le plus que je pourrais.

Il est fort probable que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais en définitive tout ce que je dis. J'accorderais de la valeur aux choses, non pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus, j'entends que pour chaque minute dont nous fermons les yeux, nous perdons soixante secondes de lumière. Je marcherais quand les autres se détendent, je me réveillerais quand les autres dorment. J'écouterais lorsque les autres parlent et... combien je savourerais une bonne glace au chocolat. Si Dieu me faisait présent d'un bout de vie, je me vêtirais simplement, m'étalerais à plat ventre au soleil, en laissant non seulement mon corps à découvert, mais aussi mon âme.

Bon Dieu, si j'avais un cœur, j'écrirais ma haine sur la glace et attendrais que le soleil se lève. Gabriel Garcia Marquez et le "réalisme magique" Gabriel García Márquez. Journaliste et écrivain colombien (1927- 2014) lauréat du prix Nobel, dont l'univers romanesque, imprégné de «réalisme magique», a marqué l'évolution du roman latino-américain. 19 citations (Page 1 sur un total de 1 pages) Les choses ont une vie bien à elles ; il faut réveiller leur âme, toute la question est là.Cent ans de solitude (1967)Citations de Gabriel García MárquezRéférences de Gabriel García Márquez Livres de Gabriel García Márquez Biographie de Gabriel García MárquezPlus sur cette citation de Gabriel García Márquez issue de Cent ans de solitude (1967) | Imprimer la citation | Envoyer la citation à un ami Commenter cette citation de Gabriel García Márquez | Recherche Google livre | Ajouter à mon carnet de citations Citation Notez cette citation : - Note moyenne : 4.4/5 (sur 5 votes)Citation5 Je n'ai jamais relu aucun de mes livres par crainte de me repentir de les avoir écrits.Douze contes vagabonds (1992)Citations de Gabriel García MárquezRéférences de Gabriel García Márquez.

Gabriel García Márquez.