background preloader

Actualité articles 2 boson de Higgs

Facebook Twitter

99,9999% des médias seraient tombés dans le panneau. Mercredi 4 juillet, des scientifiques du LHC au CERN ont annoncé qu’ils avaient détecté une nouvelle particule dont les caractéristiques sont fortement compatibles avec celles prédites pour le boson de Higgs. Cette fameuse particule a déjà fait beaucoup parler d’elle. Il faut dire que c’est un événement majeur. Découvrir une nouvelle particule se produit environ tous les 10 ans. La découverte du boson de Higgs est d’autant plus attendue qu’elle constitue en quelque sorte la clef de voûte de la physique des particules actuelle. Retour sur cette annonce et sa couverture médiatique, bel objet d’étude des rapports science-société à l’ère du web et des réseaux sociaux. Le modèle standard de la physique des particules décrit les diverses forces qui gouvernent la cohésion de la matière.

Figure montrant un excès de particules au-delà de 120 GeV significatif d'une particule inconnue (c) CERN 2012 Dans le cadre du modèle standard, l’origine de la masse des particules n’est pas expliquée. Boson de Higgs : l’art de ne pas crier victoire trop vite. « Le Boson de Higgs ne répond pas à tous les mystères » Qu’est-ce que le boson de Higgs ? Il existe deux grandes familles de particules élémentaires détectées dans le noyau d’un atome. Les fermions, des particules de matière et les bosons, qui transmettent l’énergie aux autres particules.

On parle de début de l’univers pour expliquer le boson de Higgs Juste après le Big Bang, quand la matière s’est créée, des particules commencent à s’apparier pour former des particules plus importantes, des protons, des atomes, dont nous sommes tous faits. Pour comprendre l’histoire de ces atomes, les physiciens du Cern ont essayé de recréer les conditions de l’énergie du Big Bang. Pour ce faire, ils ont fait se rencontrer deux faisceaux de protons. Comment mieux comprendre la théorie de Brout, Englert et Higgs ? Pour expliquer la théorie imaginée ces trois physiciens. Comment se rendre compte que cet océan existe, demande Englert. Suite à cette découverte peut-on développer une nouvelle physique ? Les scientifiques sont très prudents. Non, le boson de Higgs n'explique pas la masse du Soleil ! Peter Higgs devant les équations décrivant sa théorie de la brisure de symétrie donnant une masse à des bosons de jauge. © Peter Tuffy-The University of Edinburgh Non, le boson de Higgs n'explique pas la masse du Soleil !

- 2 Photos Parcourez notre dossier complet sur le boson de Higgs Il n’est pas facile d’expliquer vraiment ce qu’est le boson de Higgs et pourquoi il est si important pour les physiciens des particules élémentaires et même potentiellement pour les cosmologistes. Plusieurs images et analogies ont été proposées. Mais comme pour toutes les analogies, elles peuvent être trompeuses si on les prend au pied de la lettre. Examinons cela d’un peu plus près. Précisons tout de suite. Peter Higgs, l'un des physiciens à l'origine du mécanisme de Brout-Englert-Higgs expliquant la masse des particules élémentaires. © Peter Tuffy-The University of Edinburgh « Mais alors on nous aurait menti ?

Un univers de champs Commençons par expliquer ce qu’est un champ. A voir aussi sur Internet. Boson de Higgs. Une bosonLibération a bien publié quatre pages d'articles sur la découvertes du boson de Higgs jeudi dernier. Mais une grève des ouvriers du livre a empêché l'impression de tous les quotidiens nationaux. Aussi, voici ces articles et leur version pdf. Voici les pdf des articles: page 1, page 2, page 3, page 4. Voici le premier article: Les physiciens du monde entier ont sorti le champagne hier matin. Le signal de la fête a été donné depuis une salle de conférence bondée du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), installé à la frontière franco-suisse, près deGenève.

Boson-1Bilan des analyses de l’énorme masse de données tirée des détecteurs conduits par desmilliers de physiciens : des bosons de Higgs, particule cruciale pour la compréhension de l’Univers, ont bien surgi de ces chocs. Les physiciens, dont les équipes du CNRS et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en France, peuvent à raison s’enthousiasmer. Ce modèle standard souffrait surtout d’un trou béant.