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La dépendance théorie. Jouissance du corps, addictions et figures du ravage. « Les drogues nous ennuient avec leur paradis. Qu’elles nous apportent plutôt un peu plus de savoir. Nous ne sommes pas un siècle à paradis »Henri MichauxConnaissances par les gouffres. 1J’hésite de plus en plus à parler des drogues et des pratiques de drogues en raison des certitudes, des idées romantiques ou des solutions radicales et objectivantes qui traversent cette clinique comme autant de passions d’ignorance. La difficulté à saisir la complexité des toxicomanies est trop souvent liée à la curiosité de vouloir savoir quelque chose sur les drogues ou de conforter ses a priori moraux et idéologiques sur ce phénomène.

Bien qu’il soit important de connaître les effets des produits et de les distinguer dans leurs conséquences stupéfiantes, hédonistes ou dommageables, cette question n’est pas au premier plan pour la psychanalyse ni le clinicien confronté à la souffrance du sujet aux états de dépendance ou au manque dont les toxicomanes se plaignent. 1 . 2 . 3 . 4 . 5 . 6 . 7 . Addiction - le comportement addictif. La dépendance affective - Corruption alinée. Apport de la psychanalyse à la question de l'Addiction. L'addiction, comment en sommes-nous arrivés là ? L'Addiction désigne toute disposition à s'asservir au toxique quel qu'il soit. Mais attention, le temps de Freud n'est plus ce qu'il est aujourd'hui ...

Les médias tentent aujourd'hui d'imbriquer en ce terme toute forme de dépendance qui serait effectivement un fléau de notre génération. Ce terme actuellement désigne donc toutes formes de dépendances, mais plus forcement chimiques... On y amalgame l'alcool, les drogues, la cigarette ou les médicaments, l'anorexie, la boulimie, l'addiction par le travail excessif, la sexualité compulsive, le jeu pathologique, les conduites à risques, les tentatives de suicide, les achats compulsifs, la kleptomanie, le sport excessif, mais aussi le téléphone, Internet, les jeux de rôle, les jeux vidéos et la télévision...

A raison ou à tort, cet amalgame reste quand même de l'addiction. Pour supporter notre vie, nous utilisons des "briseurs de soucis". Alors, vous, que "choisissez"-vous, ou qu'avez-vous déjà choisi ? Superbe citation : Quelques lectures : Les addictions comportementales : définitions, évolution du concept et questions. L’addiction a-t-elle un genre ? L'addiction a-t-elle un genre ? (article paru dans "Contact santé", n° 233, février 2012)[1] L'addiction au masculin De tout temps, la consommation de substances psychoactives fut réservée aux shamans, puis à la hiérarchie religieuse, de la Grèce antique aux rituels chrétiens, enfin, par délégation, au père de famille selon les principes patrocentriques qui régissent la socialité.

Les femmes s'y adonnant au Moyen-Age furent accusées de satanisme et périrent sur les bûchers de l'Inquisition. La révolution industrielle du XVIIIème siècle multiplia les débits de boissons, dans lesquels les travailleurs venaient chercher et dépenser leur paye. Et se soulager de leur oppression. Avec les guerres coloniales, ce sont les militaires et les médecins qui importeront les paradis artificiels. Dopées par l'hygiénisme en vogue au tournant du siècle, les ligues de vertu imposent leur code moral. Le mouvement féministe de la seconde moitié du XXème siècle a brisé certains tabous.

L'addiction au féminin. Addiction au jeu : éléments psychopathologiques. Jeu, recherche de sens, et addiction. Le marche de l’addiction aux jeux videos. L’UNAF a mis en ligne un article dont le titre est sans appel : “Il est temps de prendre au sérieux les questions de cyberdépendance“. L’article, comme toujours dans ce domaine, essaie sans jamais y réussir, de rendre au mieux compte des différentes facettes de cet objet complexe qu’est le jeu vidéo et de maintenir l’hypothèse du jeu vidéo comme drogue Le papier commence plutôt bien : il est rare, en France, d’entendre dire que le joueur moyen n’est pas un adolescent mais un trentenaire. Mais les choses ne durent pas puisqu’il est fait état du comportement “hystérique” de certains joueur lors de la sortie de nouvelles machines ou de nouveaux jeux ou encore de la mort de “ce joueur coréen mort épuisé après plus de 50h de jeu sans discontinuité.”

Des psychiatres ont été consultés. Deux responsables de service addictologie, Luc Venisse (CHU Nantes) et Jean-Claude Matysiak (CH Villeneuve St Georges) se prononcent clairement pour une addiction aux jeux vidéos. Les jeux visés sont les MMO. L’addiction Les nouveaux enjeux. Psychanalyse de l'« objet ». « Objet-drogue », « objet-alcool » Psychanalyse et narratologie : dépasser la question de la dépendance aux jeux. La psychanalyse commence depuis quelques années à se pencher sur ce qui se joue dans les jeux vidéos. Malheureusement, il me semble que les psychanalystes ont tendance à calquer une grille de lecture sur ce phénomène sans se préoccuper réellement de ce qui a pu être dit des jeux dans d’autres champs de réflexion. La narratologie apporte, par exemple, un regard sur les jeux qui pourrait intéresser la psychanalyse. En effet, son discours porte encore trop souvent sur "les jeux vidéos" sans prendre en compte leur diversité.

Or il me semble que tous les jeux ne provoquent pas, par exemple, le même type de dépendance. Pour commencer, la narration renvoie à la manière dont un jeu raconte une histoire. Par exemple, un jeu comme Rayman me raconte l’histoire, linéaire, d’un petit bonhomme sans bras ni jambe et avec un air un peu crétin qui doit battre le méchant Globox. Il me semble que nous avons là les cinq grands types de narrations écrites. Like this: J'aime chargement…