background preloader

Centre pompidou virtuel

Facebook Twitter

5 obstacles à franchir pour le nouveau site du Centre Pompidou. La vrai ouverture pour les musées, c’est de devenir des communautés poreuses, agissantes et élargies.

5 obstacles à franchir pour le nouveau site du Centre Pompidou

Le nouveau site du Centre Pompidou, projet de longue haleine et coûteux, a été critiqué sous des axes variés – open source, web design, licences. Ces critiques peuvent sembler, séparement, catégorielles ou venant de professionnels obsédés par leur propre métier. Je trouvais intéressant de rassembler ces critiques pour montrer leur cohérence. Chacune de ces 5 critiques est aussi accompagnée d’une recommandation issu de la communauté, avec un lien vers le profil Twitter d’une des personnes, parmi d’autres, qui a relayé cette recommandation.

Une vision cathédrale (ou pire) de l’open source Le nouveau site du centre Pompidou se base sur des logiciels libres, open source. Mais étrangement le centre se refuse pour le moment à donner un accès public aux sources, se réfugiant derrières des arguments tel que la documentation - que la communauté pourrait pourtant participer à améliorer. Un Pompidou virtuel… et verrouillé. Les contradictions dans lesquelles se trouve placé le Centre Pompidou Virtuel sont représentatives des ambiguïtés de la politique culturelle actuelle.

Un Pompidou virtuel… et verrouillé

La diffusion de la culture française en ligne se heurte à une conception rigide et inadaptée de la propriété intellectuelle. C’était un événement très attendu dans le champ culturel : le Centre Pompidou a lancé officiellement la semaine dernière son nouveau site internet, baptisé le Centre Pompidou Virtuel (CPV). La communication institutionnelle qui a accompagné ce lancement a mis en avant les aspects innovants du site, comme l’usage des technologies du web sémantique, le recours aux logiciels libres ou la volonté de s’engager dans une démarche de co-construction avec les usagers, par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Alain Seban, le président du Centre, insiste sur le fait que ce nouveau site s’inscrit dans une logique “d’ouverture” et dans une stratégie d’intégration du “web collaboratif“.

Une curieuse conception de l’Open Source. Lancement du Centre Pompidou Virtuel : beaucoup de bruit pour rien ? Hier, le 4 octobre 2012, le Centre Pompidou lançait en fanfare (campagne publicitaire, teaser vidéo et grande conférence de presse) sa version virtuelle, plus communément appelée le Centre Pompidou Virtuel (CPV pour les intimes).

Lancement du Centre Pompidou Virtuel : beaucoup de bruit pour rien ?

Étaient rassemblés des journalistes de la presse généraliste et professionnelle, ainsi qu’un certain nombre de blogueurs (et de museogeeks, car tous ne bloguent pas). Qu’est-ce que le Centre Pompidou Virtuel ? © Centre Pompidou. Photo : J.C. Planchet, 2012 Selon Alain Seban, le CPV peut être décrit comme un « centre de ressources, une plateforme de diffusion des contenus, un nouvel espace de partage de connaissances, intuitif, participatif et résolument nouveau ». Il serait en effet possible de confronter des expositions, de naviguer parmi les oeuvres grâce à la recherche sémantique. De plus, la plateforme du site, développée grâce au mécénat de compétence de CGI, est une version open-source, c’est-à-dire un logiciel libre, partageable et reproductible. CPV en orbite.

Cela faisait un moment (en fait, un an et demi) que j'attendais ça : nous avons enfin lancé le Centre Pompidou Virtuel.

CPV en orbite

On va pouvoir arrêter de l'appeler comme ça et parler simplement du nouveau site du Centre Pompidou. Comme tous les sites Web, il n'est pas parfait, il va devoir encore beaucoup évoluer, nous avons encore plein de projets (heureusement, sinon je serais en plein baby blues...) mais c'est quand même un grand moment de bonheur ! Bien sûr ma communauté d'intérêt favorite, informée de l'événement sur Twitter, s'est jetée sur le nouveau joujou à la recherche du RDF... et en est revenue toute dépitée. Oui, c'est vrai, le Web sémantique est au cœur de la machine mais on ne le diffuse pas pour l'instant. Comme je l'expliquais à l'IFLA cet été, nous n'avons pas fait du Linked OPEN Data mais du Linked ENTERPRISE Data. C'est quand même du Web sémantique, du vrai de vrai, et notre site est véritablement construit dessus, en production.