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Histoire de la politique culturelle

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Ecrits sur la démocratisation culturelle – 1/10 – Politiques de la culture. La question de la démocratisation de la culture est, depuis la fondation du ministère des Affaires culturelles en 1959, la plus importante et la plus débattue parmi les missions de cette administration.

Ecrits sur la démocratisation culturelle – 1/10 – Politiques de la culture

Loin de toucher les seuls administrateurs de l’État et des collectivités territoriales, elle concerne les animateurs et les dirigeants des institutions culturelles, leurs publics et la population qu’elles desservent. Car l’emploi de cette notion soulève la question de savoir ce que l’on entend par « l’action culturelle » : à quoi sert-il de diffuser la culture au « plus grand nombre » ? Quel résultat en attend-on ? En quoi peut consister « l’égalité devant la culture » ?

Un vif débat oppose les tenants d’une conception aristocratique des biens culturels, qui ne sauraient être que raffinés et limités en nombre et à petit nombre, et les tenants d’une éducation culturelle du peuple qui font de l’accès à ces biens un parcours libératoire. Sommaire. Une troisième vie de l’éducation populaire ? Les relances des années 1990-2000 – Politiques de la culture.

Par Frédéric Chateignermaître de conférences en science politique à l’IUT de Tours Le présent texte n’est pas exactement celui présenté au séminaire « La démocratisation culturelle au fil de l’histoire contemporaine » du Comité d’histoire du ministère de la Culture (Science Po, le 10 février 2014) mais son contenu en est très proche.

Une troisième vie de l’éducation populaire ? Les relances des années 1990-2000 – Politiques de la culture

Il s’agit en réalité de la version rédigée (en vue d’une publication des actes, à paraître) d’une communication présentée sous un autre titre au colloque « L’éducation populaire au tournant du XXIe siècle » organisé à l’Université Paris-Est Créteil du 16 au 18 novembre 2011. Le texte date de décembre 2013, quelques éléments factuels devraient être modifiées. Cette pré-publication a lieu, bien entendu, avec l’aimable autorisation des coordinateurs du colloque, Francis Lebon et Emmanuel de Lescure. Toute cette analyse, enfin, est développée dans le dernier chapitre d’une thèse à paraître aux Presses universitaires de Rennes, collection « Res Publica ». 1. 2.

La prise en compte de l’éducation populaire dans la politique culturelle de Catherine Trautmann – Politiques de la culture. Par Jean-Claude Richez, coordonnateur de la mission observation évaluation à l’Injep (2002-2013) Catherine Trautmann sera ministre de la culture et de la communication du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, soit environ deux ans et dix mois (durée moyenne du mandat des ministres depuis Jack Lang).

La prise en compte de l’éducation populaire dans la politique culturelle de Catherine Trautmann – Politiques de la culture

Sa nomination à ce ministère intervient dans la conjoncture tout à fait particulière de la dissolution de l’Assemblée Nationale provoquée par Jacques Chirac en avril 1997 et la victoire de la gauche. Son profil C’est une personnalité socialiste reconnue au niveau national grâce à son action en tant que maire de Strasbourg et à la vaste mobilisation organisée par elle contre la tenue dans sa ville du congrès du Front national au printemps de la même année. Son expérience en ce qui concerne la culture est alors essentiellement locale et construite à travers une politique ambitieuse en ce qui concerne la vie artistique et culturelle, engagée depuis le début de son premier mandat de maire en 1989.

Jacques Rigaud et la politique de développement culturel – Politiques de la culture. Par Guy Saez, Directeur de recherche CNRS émérite à l’UMR PACTE La culture pour vivre, quel beau titre !

Jacques Rigaud et la politique de développement culturel – Politiques de la culture

C’est par ce livre que j’ai connu la pensée de Jacques Rigaud, bien avant de le rencontrer personnellement, alors que je cherchais quelle serait ma voie dans le monde de la culture qu’il me faisait ainsi découvrir. Ce livre est encore tout frémissant de son expérience au ministère des Affaires culturelles. Quand Jacques Rigaud évoque son arrivée au ministère, appelé par Jacques Duhamel pour être son directeur de cabinet, il écrit : ” j’ai senti intérieurement que j’allais finir ma vie dans le domaine de la culture”.

Il ne s’était pas trompé : il avait la culture pour vivre et il avait vécu les expériences les plus variées avec la culture. L’État culturel en débat (1981-1995) – Politiques de la culture. Par Philippe Poirrier, Professeur d’histoire contemporaine, Université de Bourgogne Notre perception de la politique culturelle des années 1980, fortement marquée par la personnalité de Jack Lang (Martin, 2008) demeure contrastée.

L’État culturel en débat (1981-1995) – Politiques de la culture

Très tôt, à l’image des débats contemporains, l’analyse a été clivée par l’opposition entre hagiographes (Mollard, 1999), lucides modérés (Rigaud, 2001) et sceptiques (Saint-Pulgent, 1999), alors que les premières recherches en sciences sociales (Urfalino, 1999 et Dubois, 1999) étaient publiées. Trente ans après l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand, les analyses les plus sévères (Cusset, 2006) sont désormais contre balancées par le débat autour de la « crise » de la politique culturelle, qui de facto confère aux années 1980 un bilan plutôt positif, mais aussi fortement discuté (Baecque, 2008 ; Patriat, 2009 et Martel, 2012).

Art en apogée – Culture en périgée ? : quand l’échec de la décentralisation culturelle nourrit l’échec de la démocratisation culturelle – Politiques de la culture. Par Claude Patriatprofesseur de Science Politique à l’Université de BourgogneNous vivons une époque formidable.

Art en apogée – Culture en périgée ? : quand l’échec de la décentralisation culturelle nourrit l’échec de la démocratisation culturelle – Politiques de la culture

Qui aurait pu rêver il y a encore moins de cinquante ans d’un tel appareil de diffusion des biens culturels ? Au sol, au ciel, en ville, en campagne, la culture a ses temples, la culture a ses fêtes, la culture a ses ondes, la culture a ses marchés et maintenant ses écrans. Elle a ses prêtres, ses marchands, ses fidèles, ses agnostiques, ses thuriféraires et ses détracteurs. Elle a le monde pour empire, l’humanité pour spectatrice.

L’accessibilité à la satisfaction des désirs culturels semble d’autant plus illimitée que les nouveaux gourous se targuent d’anticiper en formulant les besoins ! Au contraire : ce phénomène ambivalent bouscule profondément la tradition française d’intervention politique dans le champ de l’art et de la culture. 1) Il y a d’abord rupture de la traditionnelle répartition des rôles entre les collectivités publiques.