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Les limites

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A peine lancée, une intelligence artificielle de Microsoft dérape sur Twitter. L’entreprise américaine a lancé Tay, un « chatbot » censé discuter avec des adolescents sur les réseaux sociaux. Mais des propos racistes se sont glissés dans ces échanges. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual 96 000 tweets envoyés en 8 heures : aucun utilisateur de Twitter n’est capable d’une telle prouesse… du moins chez les humains.

Tay, elle, est une utilisatrice à part : il s’agit d’une intelligence artificielle développée par Microsoft, capable de participer à des conversations sur des réseaux sociaux et des applications de messagerie comme Twitter, Snapchat, Kik ou encore GroupMe. Ce « chatbot » (robot conversationnel), lancé mercredi 23 mars, « vise les Américains de 18 à 24 ans », explique Microsoft sur le site qui lui est consacré. @Garon_w This is making me LOL harrrddd today TayandYou (@TayTweets) Les internautes testent ses limites Mais Tay n’a pas seulement dérapé en répétant les paroles d’autres utilisateurs. Contrôler l'intelligence artificielle, oui, mais comment ? Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des Etats-Unis ? Une campagne en ligne, Watson 2016, vante les mérites d’une intelligence artificielle à la Maison blanche. Une manière de critiquer le système politique actuel. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Il ressemble à tous les autres sites des candidats à la présidentielle américaine.

Un drapeau étoilé flotte au vent, le design est soigné, agrémenté de vidéos, le propos est clair, argumenté, direct. A la différence près que ce candidat-là n’est pas humain : il s’agit de Watson, le programme d’intelligence artificielle phare d’IBM, l’un des plus avancés au monde. « Nous pensons que les capacités uniques de Watson pour analyser l’information, et prendre des décisions éclairées et transparentes, en font un candidat idéal pour le poste à responsabilités que représente celui de président », peut-on lire sur le site de la campagne Watson 2016.

. « Plus Watson intègre d’informations, plus ses capacités de prise de décision sont efficaces. . « Frustration et désillusion » D’où vient ce site ? Jean-Frédéric Poisson : Le défi du transhumanisme en politique – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Le transhumanisme en question - Radio Courtoisie 12:00 Libre Journal de la liberté politique du 24 février 2016 : “Le transhumanisme en question”.

François Billot de Lochner, assisté d'Anne-Sophie Hongre-Boyeldieu, recevait Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, et Guy Pagès, prêtre. → La marchandisation de la vie humaine à l’ère de la bioéconomie →… Dans "Critiques - Réflexions" Jean-Michel Besnier - À la recherche de l'immortalité, quête technologique ou philosophique ? L'immortalité a toujours été un fantasme, un mythe, mais plus pour longtemps car on parle aujourd'hui de l'immortalité dans les laboratoires de recherche.

Les nanotechnologies, la biologie, l'informatique ou encore les sciences cognitives pourraient bien un jour nous rendre immortel. Des chercheurs et ingénieurs de la Silicon Valley liés au… Dans "Conférences, séminaires, colloques" Jean-Marie Le Méné : Les premières victimes du transhumanisme. Intelligence artificielle et stupidité des politiques de l'emploi. Comment l’intelligence artificielle de Microsoft est-elle devenue néo-nazie en moins d’un jour ? Un programme d’intelligence artificielle, conçu par Microsoft pour interagir avec les internautes, a été supprimé après avoir écrit des commentaires racistes et néo-nazis sur Twitter. Il aura fallu à peine 16 heures pour que Tay ne dérape sévèrement. Pourtant, tout avait bien commencé. Ce mercredi, la cellule de recherche de Microsoft a mis en fonction son projet d’intelligence artificielle : Tay, un robot «chatbot» qui se prend pour une jeune femme de 19 ans.

Il fonctionne grâce à un programme intelligent dans lequel Microsoft a inclus des connaissances de base comme des bouts de phrase. Mais le principal apprentissage de Tay se fait par les échanges qu’elle entretient avec les internautes sur Twitter. «Plus vous discutez avec Tay plus elle devient intelligente, donc son expérience peut être personnalisée par vous», a écrit la firme de Washington dans une note explicative. C u soon humans need sleep now so many conversations today thx — TayTweets (@TayandYou) 24 mars 2016.

Reinformation. Un robot créera-t-il bientôt tous les discours politiques à venir ? Ils ont leurs tics de langage, leurs mots clefs, leurs passages obligés : les discours des hommes politiques se suivent et se ressemblent, à coloration politique égale. C’est ce qui a poussé Valentin Kassarnig de l’université de Massachussetts Amherst à créer un algorithme pour un robot doué d’intelligence artificielle qui peut créer de toutes pièces des speeches politiques tout à fait convaincants. Après avoir étudié les formules employées communément par les politiciens – ou plutôt « la » formule – le chercheur a fignolé un programme qui permet d’en pondre de toutes sortes, des programmes : déclarations d’intention ou dénonciations des projets des adversaires, il tient compte des convictions et des projets des uns et des autres et produit des résultats qui ressemblent à s’y méprendre à un vrai discours d’orateur de droite ou de gauche, au choix.

L’intelligence artificielle suffit bien pour écrire un discours politique. Une intelligence artificielle qui écrit des discours politiques | Actualité Houssenia Writing. Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays est une de ces phrases légendaires par John F Kennedy en 1961. Les discours légendaires sont très rares, car la plupart des discours politiques sont banals et remarquablement similaires.

Un discours politique serait une leçon parfaite pour un perroquet. Car ils vont utiliser les mêmes phrases et mots pour signifier une appartenance politique et cela permet à un politicien de lancer des marqueurs idéologiques qui seront reconnus par des politiciens de la même trempe. En fait, on pourrait même dire que c’est un algorithme qui détermine le contenu d’un discours politique. Et cela soulève une question. Et l’approche est très simple en principe. Le diable dans le détail est la manière d’analyser cette base de données. Ensuite, il a cherché les 6-grams et la probabilité d’un mot ou d’une phrase qui apparait en cinquième. Voici un exemple d’un discours généré par l’intelligence artificielle :