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Pour plus de performance, commençons par adapter notre espace de travail à notre mode de fonctionnement. Organisation Le 09/12/2015 Si vous avez besoin de calme pour être concentré et travailler efficacement, et que votre bureau se situe au milieu d’un open space de 20 mètres carrés, que vous partagez avec cinq autres salariés, et face à un couloir où la moitié de l’étage passe sans arrêt, autant que les choses soient claires : vous êtes en lutte permanente. En lutte contre le bruit ambiant, contre la stimulation visuelle que représente chaque passage… Il est évident que nous ne sommes pas tous égaux en matière de concentration ou de tolérance au bruit.

Mais mieux comprendre comment notre cerveau fonctionne permet d’adapter et d’optimiser les espaces de travail, pour améliorer notre efficacité et notre bien-être. Le cerveau représente 2% du poids du corps mais plus de 20 % des dépenses énergétiques, soit plus qu’aucun autre organe Mode 1- La concentration Environ 20 % des Français ont besoin de silence pour travailler. 221 fois par jour.

. © Steelcase Mode 2- La régénération et l’inspiration. L'espace de travail de votre entreprise favorise-t-il l'engagement de vos salariés ? Steelcase publie aujourd’hui une 1ère étude mondiale avec l’Ipsos qui analyse et démontre la corrélation entre la satisfaction des collaborateurs concernant leur espace de travail et leur engagement. Elle s’intéresse à l’une des principales difficultés auxquelles même les plus grandes entreprises sont désormais confrontées : le désengagement des salariés (à télécharger en fin d’article).

Réalisée dans 17 pays auprès d’organisations de plus de 100 salariés, l’étude compte 12 480 participants. Elle analyse des habitudes de travail dans des pays aussi différents que la France, les Emirats arabes unis, la Chine ou la Pologne. Comme l’explique Catherine Gall, directrice de la cellule de Recherche & Prospective Steelcase Workspace Futures, « Les facteurs du désengagement sont bien sûr multiples et complexes. L’ étude s’est attachée à analyser précisément l’un d’entre eux : l’ espace de travail. L’engagement des salariés est une question essentielle. 1. 2. 3. 4. 5. Sur le même thème. L’ Open space, un management du 3ème type - Scolaconsult.

L’open space n’est pas un simple mode d’agencement des lieux mais un autre modèle d’organisation de l’entreprise qui oriente les pratiques et les comportements individuels et collectifs. L’open space est le symbole et l’outil d’un nouveau modèle managérial, un management de troisième génération : 1) Le recul de l’intimité et la représentation permanente La question de la disparition des objets personnels sur le bureau – photo de famille, décoration, « grigri » n’est que la partie émergée de l’iceberg. Comme le souligne avec humour les jeunes auteurs de « l’Open space m’a tuer » Alexandre des Isnards et Thomas Zuber, consultants tous les deux : « En open space, les consultants doivent vivre à visage et écran ouverts.

Chacun a besoin d’un peu d’ombre, d’un peu d’intimité, d’un peu de quant-à-soi. Dans un open space, c’est quasiment impossible. 2) La fabrique du contrôle social et la course à la performance Le contrôle du manager Le contrôle plus insidieux des collègues de travail. Travailler en open space nuit à notre santé. Travailler en open space n’est ni agréable, ni efficace et rend les salariés moins performants. Mais les effets néfastes de ce mode de travail, qui concerne en France 18% des salariés selon le baromètre Actineo/CSA 2015, ne s’arrêtent pas là. L’open space nous rend aussi malades, rapporte Motherboard. Les chiffres sont clairs. En 2014, quatre chercheurs suédois mènent une étude sur 1.852 employés placés dans sept conditions de travail différentes. Les personnes travaillant dans un espace commun ont deux fois plus de probabilités de poser un court arrêt maladie –d’une semaine ou moins– que celles qui disposent d’un espace de travail privé, comme un bureau.

Que partager un espace de travail augmente les risques de maladie n’est pas une nouveauté, rappelle Motherboard. Risque de contamination Car la transmission des microbes et des bactéries est beaucoup plus importante dans un open space, comme l’explique le chercheur et microbiologiste John Noti à Motherboard: