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Malgré de sérieux ratés, Bruxelles affirme sa force en punissant Microsoft. C'est l'histoire d'un multirécidiviste à qui on a laissé le soin d'assurer lui- même le suivi de son contrôle judiciaire. L'amende de 561 millions d'euros infligée hier à Microsoft par la Commission européenne n'est pas qu'un nouvel épisode des relations compliquées entre l'Europe et la firme de Redmond, devenue un véritable « mécène » de l'UE puisqu'elle lui a versé, en cumulé pour diverses infractions (voir ci-contre), 2,2 milliards d'euros depuis 2004. Elle pose aussi la question de la crédibilité de l'exécutif européen, qui voulait faire de cette affaire - la violation par Microsoft d'engagements pris pour échapper à des poursuites - un exemple.

L'amende doit , a lancé hier Joaquin Almunia, le commissaire à la Concurrence. Mais celui-ci a aussi dû reconnaître la de son administration, et pour cause : l'organisme en charge de vérifier que Microsot respectait bien ses engagements n'était autre que... Microsoft. L'affaire remonte à 2009. Bruxelles condamne Microsoft à 561 millions d'euros d'amende. 01net. le 06/03/13 à 12h58 La Commission européenne a infligé à Microsoft une amende de 561 millions d'euros pour cause de non‑respect de ses engagements consistant à proposer le choix du navigateur Web à télécharger sous Windows 7. Joaquín Almunia, vice-président chargé de la concurrence, a déclaré : « Les engagements juridiquement contraignants contenus dans nos décisions jouent un rôle très important dans notre politique d’application des règles Antitrust.

Leur non-respect constitue une infraction très grave qui doit être sanctionnée en conséquence ». C’est la première fois que la Commission doit sanctionner une entreprise pour cause de non-respect d’une décision comportant des engagements. Microsoft a déjà été condamné à plusieurs reprises par l'Union européenne. Economie : “Bruxelles punit lourdement Microsoft”

Amende contre Microsoft: un avertissement lancé à Google. La Commission européenne a infligé à Microsoft une amende de 561 millions d'euros pour non respect de ses engagements relatifs à la mise en place d'une solution permettant aux utilisateurs de PC sous Windows de choisir leur navigateur internet. Microsoft avait pris cet engagement afin de solder l'enquête pour abus de position dominante qui visait l'entreprise, en raison de la vente liée d'Internet Explorer et de Windows. Vincent Jaunet, avocat associé au sein du cabinet Magenta, décrypte cette décision, pas particulièrement lourde de conséquences pour Microsoft, mais qui a valeur d'exemple, notamment dans l'optique de l'issue de l'enquête pour abus de position dominante visant Google. Cette décision de la Commission européenne vous paraît-elle juste et justifiée? C'est la première fois qu'une entreprise est sanctionnée pour une violation de décision d'engagement.

Dans ce cas, c'est assez normal qu'il y ait une sanction relativement lourde de prononcée. En sanctionnant Microsoft, Bruxelles adresse un avertissement à Google. Personne n'échappe à la vigilance des autorités européennes. Joaquin Almunia, commissaire européen à la concurrence, se veut très clair : l'amende de 561 millions d'euros, infligée mercredi 6 mars à Microsoft, le géant des logiciels, pour abus de position dominante et non-respect de ses engagements, est un avertissement. Il s'agit de "dissuader d'autres entreprises de suivre ce mauvais exemple", a-t-il expliqué. Derrière ce message, c'est Google, l'autre grande entreprise américaine, en plein processus de négociations avec la Commission européenne, qui est visée. A l'instar de Microsoft, le moteur de recherche est soupçonné de profiter de sa position dominante en redirigeant le trafic Internet qui passe par son intermédiaire vers ses propres services.

En condamnant Microsoft, la Commission souhaite s'assurer que Google tiendra ses engagements. Car "la firme de R...