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Syndicats et patronat s’opposent à la suppression des chèques-repas | Economie. La proposition de loi déposée par le sénateur Rik Daems (Open Vld), qui prévoit la suppression des chèques-repas et des éco-chèques et leur remplacement par une rémunération nette sur le compte bancaire du travailleur, sera discutée au sein de la Commission Finances du Sénat. Une proposition qui provoque la colère des émetteurs de chèques repas et qui est rejetée par les syndicats et la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Sodexo, Edenred, Monizze et E-Kena menacent d’attaquer l’Etat belge et de lui réclamer 82 millions d’euros de dédommagements, indique l’Echo. « Nous avons investi chacun entre 10 et 25 millions d’euros dans la technologie (des chèques électroniques). Si une loi supprimait ce système, cela entraînerait des millions d’euros de dommages », explique Jean-Louis Van Houwe, fondateur de Monizze. Les syndicats FGTB, CSC et CGSLB ainsi que la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) se sont également opposés mardi à une proposition du sénateur VLD Rik Daems.

Office national de l'Emploi - ONEM. La loi Renault en question. Le mou­ve­ment de grogne des tra­vailleurs de Saint-Go­bain à Au­ve­lais met l’ac­cent sur une pro­blé­ma­tique plus large, celle de l’ef­fi­ca­cité de la loi Re­nault. La se­maine der­nière, les ou­vriers de l’usine de Saint-Go­bain à Au­ve­lais, se sont re­bif­fés. Alors que leur site, qui oc­cupe 300 tra­vailleurs, est me­nacé de fer­me­ture, les dé­lé­ga­tions syn­di­cales ont tout sim­ple­ment re­fusé de com­men­cer à dis­cu­ter avec les re­pré­sen­tants de la di­rec­tion. Pour­quoi ? Parce qu’ils pensent que, dès que toutes les par­ties se­ront as­sises au­tour de la table, Saint-Go­bain an­non­cera la fer­me­ture pure et simple de l’usine et qu’il n’y aura plus moyen de dis­cu­ter. Mais le mou­ve­ment de grogne des tra­vailleurs met l’ac­cent sur une pro­blé­ma­tique plus large, celle de l’ef­fi­ca­cité de la loi Re­nault, qui pré­voit une pro­cé­dure de consul­ta­tion des tra­vailleurs en cas de li­cen­cie­ment col­lec­tif.

Les classes moyennes des pays développés sont les dindons de la mondialisation. Atlantico : L'ONG Oxfam a révélé, lors du sommet de Davos de janvier, que les 85 individus les plus riches de la planète disposaient d'autant d'argent que 50 % de la population mondiale. Pis, selon James Plunkett, directeur du think tank britannique Resolution Foundation, les revenus des super pauvres et des classes moyennes ou supérieures des pays développés ont vu leurs revenus s'écrouler entre 1988 et 2008. A l'inverse, les populations qui sortent de la pauvreté dans les pays émergents et les super-riches ont vu leurs revenus exploser. Que penser de cette évolution ? Les classes moyennes sont-elles devenues le "dindon de la farce" de la mondialisation ? Philippe Crevel : La mondialisation marque le triomphe des classes moyennes qui peuvent être définies par les personnes se situant entre le 2ème et le 9ème décile de la distribution des revenus.

En France, en vertu de cette définition, cela concerne tous les Français gagnant entre 1 000 et 2 400 euros. La fin programmée des classes moyennes, Livres. Le dumping social bientôt mieux combattu en Europe. Les ins­ti­tu­tions de l'Union eu­ro­péenne ont trouvé un com­pro­mis sur la ré­vi­sion de la di­rec­tive re­la­tive aux tra­vailleurs dé­ta­chés. Un ins­tru­ment des­tiné à sanc­tion­ner plus ef­fi­ca­ce­ment les cas de fraude au dé­ta­che­ment, qui se mul­ti­plient à l'échelle de l'UE. Dix ans après la po­lé­mique sur le plom­bier po­lo­nais et la di­rec­tive "ser­vice", les ins­ti­tu­tions eu­ro­péennes ont fini par trou­ver un ac­cord sur les tra­vailleurs dé­ta­chés, un autre dos­sier for­te­ment im­pré­gné d'ac­cu­sa­tions de dum­ping so­cial. Le dé­ta­che­ment des tra­vailleurs per­met qu’un tra­vailleur d’un pays membre de l’UE soit en­voyé dans un autre État de ma­nière pro­vi­soire par son en­tre­prise d’ori­gine.

Il est régi par une di­rec­tive de 1996, qui en­cadre l'en­voi, pour une durée de deux ans maxi­mum, de tra­vailleurs dans un autre État membre. Ceux-ci doivent res­pec­ter les normes so­ciales (no­tam­ment re­la­tives au sa­laire mi­ni­mal) du pays de tra­vail. Dumping social: 90% des chantiers de construction ne sont pas en ordre. Economie Près de neuf chantiers de construction sur dix contrôlés en février sur le plan du dumping social n'étaient pas en ordre, indique le secrétaire d'Etat à la Lutte contre la fraude John Crombez (sp.a) samedi dans Het Nieuwsblad et De Standaard. Les chantiers ont pour la première fois été sélectionnés par ordinateur, ce qui a augmenté le risque d'être pris.

Au total, 155 chantiers, 405 travailleurs détachés et 62 indépendants étrangers ont été contrôlés dans le cadre du plan d'action Dumping social. L'an dernier, on a découvert en moyenne nonante chantiers en infraction par mois. En février 2014, ils étaient 135. Concrètement, il y a pour 132 travailleurs -essentiellement des Polonais, des Roumains et des Portugais- de fort soupçons de dumping social, tandis que 123 autres n'étaient pas déclarés. Pour John Crombez, ces chiffres prouvent le besoin d'une approche plus dure. Réforme des pensions : des mesures qui vous concernent. La pension de survie, destinée aux veufs et veuves, est convertie en allocation de transition, les derniers mois de travail de la carrière influenceront le montant de la pension et celui-ci tiendra compte des plus de 45 années de carrière.

Sur proposition du vice-Premier ministre et ministre des Pensions Alexander de Croo, le Conseil des ministres a approuvé hier quelques mesures en matière de pensions, unanimement accepté par les partenaires sociaux. La pension de survie convertie en allocation de transition La pension de survie sert à compenser financièrement la perte d’un conjoint. Mais elle sert également de piège à l’emploi, incitant les concerné(e)s à quitter leur travail.

D’après une étude, plus de sept femmes sur dix réduisent leur activité ou arrêtent de travailler une fois la pension de survie perçue. L’allocation de transition sera cette fois limitée dans le temps : un an s’il n’y a pas d’enfant à charge, deux ans s’il y a des enfants à charge. Le Guide du revenu d'intégration : pour des CPAS plus accessibles. Le SPP Intégration Sociale publie le Guide du revenu d’intégration, destiné à rendre les CPAS plus accessibles. Le revenu d’intégration est le revenu minimum accordé aux personnes qui ne disposent pas de ressources suffisantes. C’est au CPAS de vérifier si les conditions et critères pour y accéder sont remplis. Bénéficier du revenu d’intégration Il faut, entre autres, être résidant en Belgique, être majeur, être de nationalité belge ou citoyen de l’Union européenne ou inscrit dans le registre de la population, être prêt à travailler et signer un contrat truffés d’accords pour les moins de 25 ans.

D’autres critères et conditions peuvent être imposés, ils sont pour la plupart repris dans le Guide de l’intégration. Les réponses à vos questions Alors que le revenu d’intégration est un droit, toutes les personnes concernées n’en font pas usage.Par manque d’information ? Un CPAS plus accessible. Chasse aux chômeurs : après le tsunami social , le bain de sang social. 50.000 personnes devraient perdre leur allocation d’intégration d’ici janvier 2015. Le Président de la Fédération des CPAS de Wallonie, Claude Edmonts, avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a un mois : le contrôle des chômeurs provoquera un « tsunami social ».

La FGTB parle, elle, de « bain de sang social ». Ce lundi, 17 actions sont organisées pour lutter contre l’exclusion des sans-emploi, la limitation dans le temps des allocations d’insertion et les contrôles renforcés et étendus aux jeunes en stage d’insertion. A Bruxelles, c’est devant l’Onem que la FGTB, la CSC, le syndicat libéral, des collectifs de chômeurs et des associations d’insertion sociale se sont donné rendez-vous dès 12h. Les exclusions du chômage Thierry Bodson, secrétaire-général de la FGTB wallonne, était l’invité de Matin Première (RTBF) ce lundi. « C’est une véritable bombe social », a-t-il exprimé. Des exclus qui cherchent du travail M. Les CPAS dépassés « Les Wallons se sont fait rouler dans la farine » Exclusion et chômage: la FGTB dénonce "un tsunami social" "Jamais une Région n'a réussi son déploiement socio-économique en appauvrissant et en affamant sa population.

Cette mesure va engendrer des drames sociaux incroyables. Désormais, les chômeurs seront des travailleurs sans emploi systématiquement pauvres, étant donné qu'on leur aura retiré le chômage qui leur offrait un minimum de dignité", a déclaré Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB wallonne, devant l'ONEM de Jambes où manifestaient environ 400 personnes. Le secrétaire régional, Guy Fays, a dénoncé cette "mesure bête et méchante qui exclura 50 000 personnes du chômage, dont 30 000 en Wallonie et qui est censée rapporter 300 millions d'euros au gouvernement fédéral, en reportant la charge sur les communes et CPAS".

Thierry Bodson a assuré que la FGTB ferait "pression sur les partis politiques qui ont participé à cette mesure, et plus particulièrement ceux qui en sont parents, les libéraux". Le MR ne reviendra pas sur la mesure Des manifestants verts et rouges à Andenne.