DSK, frère siamois de Sarkozy - Controverses. Il dirige le FMI à des milliers de kilomètres de la France, mais on ne parle ici que de lui, de Dominique Strauss-Kahn. Dans ce qu'il est convenu d'appeler les dîners en ville, à la une des journaux et de nombreux livres qui tentent de le dévoiler sous toutes les coutures. Donc, DSK ira-t-il, ou non, à la présidentielle ? D'abord, il faudrait qu'il le veuille. Rien n'est moins sûr, l'homme est nonchalant. Qu'il se soumette ensuite au petit jeu des primaires à gauche. Quand on fréquente régulièrement Obama et Hu Jintao pour parler de la marche du monde, peut-on encore accepter d'être comparé à Martine, Ségolène ou Manuel pour se chamailler sur le prix de la baguette ? On glose, on esquisse, on imagine. Comme l'actuel président, DSK incarne la France d'en haut, qui fréquente les banquiers et le Fouquet's, le XVIème arrondissement et Marrakech.
Comme l'actuel président, DSK va de plus en plus incarner la rigueur économique. La stratégie à hauts risques de M. Strauss-Kahn. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Michel Noblecourt Quand Michel Rocard conduit le Parti socialiste à la déroute aux élections européennes de 1994 (14,49 %), il ne perd pas seulement son poste de premier secrétaire, il voit s'évanouir son statut de "candidat naturel" à la présidentielle de 1995. Jacques Delors, dont le mandat de président de la Commission européenne s'achève début 1995, devient dès lors le "candidat virtuel" du PS.
Pendant six mois, on guette les signes de son entrée en campagne avant que le père de Martine Aubry ne jette l'éponge. Un scénario similaire aurait pu s'imaginer pour Dominique Strauss-Kahn. Quand, à l'automne 2007, l'ancien ministre de Lionel Jospin est nommé, avec l'appui de Nicolas Sarkozy, directeur général du Fonds monétaire international (FMI), pour un mandat de cinq ans qu'il s'engage à honorer jusqu'à son terme, en octobre 2012, il prévient ses amis : "Je m'éloigne juste un peu, confie-t-il le 8 octobre 2007, le temps de me faire désirer.
" Analyse. Politique : Les petits arrangements de DSK et d’Aubry. Dominique s’est mis d’accord avec Martine. "Il n’attendra pas le dernier moment pour se dévoiler", assure un proche de DSK. "Je t’éclairerai sur ma décision au plus tard en janvier 2011" a précisé en substance le directeur général du FMI à la première secrétaire du PS. Rendez-vous cet été D’ici là, les deux présidentiables les mieux placés de Solférino ont prévu de se voir avant la fin de l’été, à Paris, en catimini. La faute à l’entourage ?
Contrairement aux apparences, les rapports entre DSK et Aubry ne seraient pas altérés. Les récents remous rapportés dans la presse seraient plutôt dû aux entourages respectifs des deux prétendants à 2012. Sur le dossier des retraites par exemple, Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry ont échangé leur point de vue directement au téléphone. Global Economy - Strauss-Kahn calls for eurozone reform. The European Union’s Dangerous Game. Mark WeisbrotThe New York Times, May 12, 2010 International Herald Tribune, May 12, 2010 See article on original website Perhaps the wild swings in financial and stock markets over the last week will make people give closer scrutiny to what is going on in Europe, which would be a good thing for the world. According to most news reporting, markets are worried about a potential default by Greece on its sovereign debt, and the possibility of this spreading to other countries, including Portugal, Spain, Ireland and Italy.
The agreement by the European Union and International Monetary Fund to provide up to $960 billion of support to the weaker economies, as well as to financial markets, has appeared to calm investors worldwide for now. But this does not resolve the underlying problem, even in the short run. This is known to economists, including the ones at the EU and IMF who negotiated the agreement. There are lessons to be learned from this debacle.