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Industrie musicale: ou est passé l'argent ?

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Industrie musicale : où est passé l'argent ? : LesInrocks.com. La crise du disque en chiffres « Industrie musicale : où est pas. Depuis 2003, les ventes de CD sont en régression. Les ventes de supports réalisées par les éditeurs ont représenté en 2009 un chiffre d’affaires de 512,1 millions d’euros alors qu’il était de 1,112 milliards d’euros en 2003. Les ventes ont marqué toutefois un ralentissement de la baisse du marché entre 2008 et 2009. Analyse basée sur les chiffres publiés par le Snep en 2010. L’évolution du chiffre d’affaires entre 2008 et 2009 (-3,4 %) se décompose en ventes de singles (‐34%), d’albums (‐4%) et de vidéomusicales (+16%). La crise touche les répertoires de façon inégale. En 2009, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 587,8 millions d’euros, contre 607,2 millions d’euros en 2008 soit une baisse de 3,2 % par rapport à 2008 (contre ‐15% en 2008). • le marché physique : 512 millions d’euros, en baisse de 3,4 % (contre ‐19,5 % en 2008). • le marché numérique : 75,8 millions d’euros, en baisse de 1,9 %.

Les ventes de supports : • ‐34% pour les ventes de singles, Like this: « Le marché du disque a baissé de plus de 50% en six ans » « Ind. 3 questions à Olivier Vitu, responsable marketing et communication client à la Sacem. Crise du disque, loi d’Hadopi, disparités entre artistes, il analyse les caractéristiques du marché de la musique. Comment évaluez-vous le marché de la musique avec la crise du disque ? Le marché du disque est en forte baisse depuis 2003 à cause du piratage, qui n’est pas la seule raison car il y a la responsabilité de l’offre musicale, la promotion d’artistes… C’est une baisse de plus de 50% en six ans et qui est loin d’être compensée par l’exploitation on line des œuvres.

Les spectacles affichent toutefois une très bonne santé, surtout pour les grandes tournées et les vedettes très connues. Quels ont été les effets de la loi Hadopi ? La loi Hadopi a connu un fort rejet du public pour la première version de 2005, avec des sanctions contre les pirates et le téléchargement illégal. Quelle est la différence entre les musiciens très connus et les autres ? Like this: J'aime chargement… Du gramophone au MP3 « Industrie musicale : où est passé l'argen. Retour sur les grandes dates qui ont fait l’histoire de l’industrie musicale en mots et en images L’histoire commence en 1877, date à laquelle Charles Cros met en place le « paléophone ».

L’idée n’a jamais été concrétisée : l’inventeur français n’avait pas encore construit de prototype quand l’Américain Thomas Edison a déposé un brevet pour le phonographe. A son tour, il sera évincé par Emile Berliner. En 1888, l’ingénieur allemand parvient à faire tourner le premier disque, un 78 tours en zinc enduit de cire, sur son gramophone. L’arrivée de la radio, dix ans plus tard, permet au gramophone de se développer. Le média constitue aussi un concurrent dynamique. Grâce à la radio, de plus en plus de personnes écoutent la musique vendue sur les disques. « L’arrivée des premiers enregistrements dans les années 1920 et 1930 a démultiplié le nombre d’auditeurs. 1948 : nouveau tournant dans l’histoire de l’industrie discographique.

Violaine Jaussent Like this: J'aime chargement… Paroles et musique, un lexique pour comprendre la crise du disqu. Ringtone, streaming et SMAC… poser des mots sur les maux de l’industrie de la musique. Agent : personne ou société représentant un ou plusieurs artistes en vue de conclure des contrats de spectacles. Il est en général rémunéré par un pourcentage sur le cachet de l’artiste. Contrat de licence : convention conclue entre un producteur et une maison de disques par laquelle le producteur cède à celle-ci le droit de reproduire, distribuer et assurer la promotion de l’enregistrement en échange d’une redevance perçue sur chaque exemplaire vendu. Droit de reproduction mécanique (DRM) : Droit payé aux auteur, compositeur et éditeur d’une œuvre musicale lors de sa reproduction sur disque (ou cassette). Elle est calculée en général sur le prix de vente en gros de l’exemplaire considéré. Disque d’or : récompense remise à un artiste pour souligner qu’un album musical s’est vendu à un certain nombre d’exemplaires.

Droit d’auteur : droit appartenant à l’auteur sur l’exploitation de son œuvre. Like this: L’évolution du marché de la musique reste stable « Industrie mus. Dans son bilan de 2010, la Société des artistes, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) montre une stabilité des revenus en 2009, mais qui masquerait des disparités importantes. De 2003 à 2009, les perceptions de la Sacem restent stables. Celle-ci comprend un nombre total de 130 000 sociétaires (38 millions d’œuvres). La perception totale de la société en 2009 est estimée à 763,5 M€.

Cette année a connu une évolution : 4400 auteurs compositeurs et 220 éditeurs nouveaux. © Sacem 2010 Pour la structuration des perceptions, le poste radios et télévisions est toujours le principal. Les droits généraux (concerts, spectacles, discothèques, sonorisation…) arrivent en deuxième position. Phono Vidéo (CD+DVD) En 2009, les perceptions Phono Vidéo représentent 12% du total. D’après le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), l’année 2009 a été marquée par un net ralentissement de la chute du marché de la musique. © Snep 2010 Anqi Hong et Zakarya Moukine Billah Like this: Kisskissbankbank, « l’intermédiation » « Industrie musicale : où. Nouveau-né sur le Web, Kisskissbankbank joue les intermédiaires entre les artistes et leurs publics. Une relation qui mise sur la passion plus que sur l’intérêt commercial. «Kissbanker». Le terme est récent, mais compte bien percer. Sur Kisskissbankbank, les internautes peuvent miser sur des artistes de leurs choix, et soutenir leurs projets.

Le concept n’est pas nouveau, dirait-on. Plus réseau communautaire que label Né le 3 mars dernier, après 6 mois de gestation, Kisskissbankbank (KKBB) se veut une plateforme d’« intermédiation » entre les artistes et leurs publics. Les artistes fixent eux-mêmes le montant du financement de leur projet, sous réserve de la validation de KKBB. Une affaire de passion et de bonus Les bonus sont les gains immédiats des internautes.

KKBB se définit comme une plate-forme communautaire du genre Myspace ou encore Facebook, si ce n’est qu’elle permet aux artistes de lever des fonds. Une entreprise plutôt rentable Lydie Betyna Like this: J'aime chargement… Label initiative « Industrie musicale : où est passé l'argent ? Une passion, la musique. Un combat, le commerce équitable. Un outil, l’Internet. Une idée, fusionner les trois. Rencontre sur la Toile de la sonorité et de l’équité, du bécarre et de Max Havelaar. « Je veux remettre l’artiste au centre du processus ». L’ambition de Jean-François « Jeff » Caly est claire : supprimer les intermédiaires et verser 100% des profits aux artistes.

Fairtrade-music.com est une plateforme soutenue par les internautes. Le concept se globalise, mais il doit encore évoluer pour être viable. Quid du modèle économique Le site est financé par une publicité pour des produits équitables. . « L’argent investi par les internautes est reversé à 100 % aux artistes. Pour assurer la bonne marche du site, un ergonome, un designer et un référenceur – qui veille à accroître la visibilité du site dans les moteurs de recherche – ont temporairement rejoint Jeff Caly et Julien Mille. Julien Mille, webmaster, revient sur le projet.

Séverine Picard et Gaëtan Goron Like this: Le CD n’est pas déCD « Industrie musicale : où est passé l'argen. Après le vinyle et la cassette audio au début des années 1990, le Compact Disc pourrait être la prochaine victime des changements de supports musicaux. Mais pour l’industrie, il reste indispensable. Le marché du CD implose Chaque jour, des cassettes audio vomissent leur bande magnétique dans des boîtes à gants ou prennent un peu plus la poussière dans des armoires.

Mais son fossoyeur, le CD, risque de ne pas survivre bien longtemps. Pour preuve, le déclin des ventes sur le long terme : moins 56% depuis 2002. L’an dernier, le nombre de disques vendus dans l’hexagone est passé sous la barre des 60 millions, générant un chiffre d’affaires de 814,8 millions d’euros. Soit une perte de 100 millions d’euros par rapport à 2008.

Le CD est encore rentable Le CD garde plus d’un tour dans sa pochette. La cassette audio est progressivement abandonnée Bouée de sauvetage du CD : l’absence de concurrent direct. Autre avantage du CD : le numérique n’est pas plus rentable. À la niche Andy David Like this: Face au téléchargement, le CD continue de tourner « Industrie mu. Les maisons de disques se plaignent, les chiffres d’affaires diminuent, les ventes baissent. Sur le net, les téléchargements grimpent en flèche, iTunes et les autres se frottent les mains. Mais les passionnés continueront toujours d’acheter l’objetmatériel, et le CD ne s’avoue pas vaincu. Le CD est en mauvaise posture. Selon le syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), les ventes ont accusé une baisse de 15% en 2008. Le CD, c’est une chose physique, c’est la musique matérialisée.

Le CD est devenu un objet de collection ; l’énorme succès de l’intégrale remasterisée des Beatles en est un exemple. Sur le net, le téléchargement rencontre un franc succès, avec une augmentation de 56% l’année dernière, d’après le SNEP ; la musique numérique fait un chiffre d’affaires annuel de plus de 60 millions d’euros. Acheter un album est plus significatif que télécharger un fichier Ces irréductibles acheteurs de CD, qui sont-ils ? Like this: J'aime chargement… Vive la crise du disque ! Entretien avec Emmanuel Torregano « In.

En choisissant Vive la crise du disque ! Comme titre de son livre, Emmanuel Torregano a voulu souligner le fait que la crise que traverse l’industrie musicale est un moment extraordinaire pour repenser les modèles anciens qui ne fonctionnent plus. Gagner autant d’argent qu’auparavant? Oui c’est possible. La réponse en trois points avec ce spécialiste de la question, plutôt optimiste. Dans les années 90-2000 le marché de la musique était monopolisé par le support CD. Les maisons de disques avaient des chances de réussite, des marges très importantes et négligeaient un peu les autres supports. Aujourd’hui, elles payent cette frilosité, mais rien n’est perdu : « Clairement, l’avenir de la musique est sur les réseaux et, si elles exploitent bien le marketing, elles pourront, très vite, faire autant voire mieux qu’avec le CD ». Pourquoi continuer à vendre des CD alors ?

« La vente de disques s’est effondrée mais elle représente quand même 80% de leur chiffre d’affaires. Lisa Vignoli Like this: « Sur 20 000 écoutes sur Deezer, Marcel et son Orchestre a touch. « Le disque reste très structurant dans les pratiques » « Indust. Emilie Da Lage, chercheuse en sciences de la communication à l’université Lille III, analyse les caractéristiques de la crise actuelle du disque L’industrie du disque traverse-t-elle une crise inédite ? Emilie Da Lage, membre de l’Observatoire des mutations des industries culturelles (OMIC) et maître de conférences à l’université Lille III, est mitigée. . « Cette crise n’est pas si inédite que cela. L’industrie du disque a déjà connu des passages à vide, mais a toujours trouvé des parades en renouvelant les formats de diffusion et d’enregistrement de la musique.

Par exemple, au début des années 1980, le CD est apparu comme LA solution pour relancer un marché très mal en point », explique-t-elle. Pour autant, cela n’en fait pas une crise comme les autres. Au regard des siècles passés, l’industrie du disque vit une révolution avec l’arrivée du numérique et d’Internet. Ce qui n’empêche pas les ventes de disques de chuter.

Les explications d’Emilie Da Lage : Violaine Jaussent Like this: La relation artiste / fan, enjeu du marketing musical « Industri. Alors que les ventes de disques sont en chute libre, l’industrie musicale cherche à développer un nouveau modèle économique qui replace le fan au coeur de sa stratégie. Tout l’enjeu étant de trouver les moyens de monétiser la relation artiste / fan. Toucher un maximum de fans : l'enjeu de l'industrie musicale “Direct To Fan (D2F)”, “Artist To Fan (A2F)” : des concepts incontournables dès que l’on évoque l’avenir de l’industrie musicale. Le mot d’ordre aujourd’hui, c’est de placer la relation artiste / fan au centre des stratégies marketing. « Avant, les artistes se contentaient de sortir un album tous les deux, trois ans. Maintenant, l’offre musicale est illimitée, l’attention du public de plus en plus courte.

Les artistes doivent être en contact constant avec leurs fans pour vendre leur musique », explique Virginie Berger, consultante en marketing musical et blogueuse. "Connect With Fans" De nombreux artistes appliquent cette théorie avec succès. Du label vers le fan Pauline Turuban. Fan 2.0 « Industrie musicale : où est passé l'argent ? Les “ true fans ” sont le cœur de cible de l’industrie musicale. Des inconditionnels dévoués, prêts à dépenser sans compter pour l’exclusivité. Les vrais fans représentent 20 % des clients mais 80 % des ventes N’est pas « vrai » fan qui veut. Dans l’industrie musicale, on distingue trois types d’admirateurs : les occasionnels ( 80 % ), les réguliers ( 15 % ) et les vrais, les “ true fans ” ( 5 % )

. « On ne peut pas monétiser avec tous les fans, il faut s’adresser à ceux dont on est sûr qu’ils vont acheter », à savoir les fans réguliers et les true fans, constate Virginie Berger, consultante en marketing musical et blogueuse. 80% des ventes proviennent de ces 20% de clients. Quand les fans payent le loyer « Il est très important de valoriser les fans, l’artiste doit leur faire comprendre qu’il est content qu’ils soient là », explique la consultante.

Chouchouter les fans Tokio Hotel chouchoute ses fans, qui le lui rendent bien Pauline Turuban Like this: J'aime chargement… La musique part en live « Industrie musicale : où est passé l'ar. Effondrement des ventes, pertes sèches pour les maisons de disques, nouveaux supports numériques. En pleine crise du disque, la scène est-elle devenue une valeur refuge ? Des salles combles en France en 2009, des tournées à guichet fermé. Le live a trouvé son public. Au Midem (Marché international de la musique) de Cannes en 2007, en pleine crise de l’industrie musicale, la perspective de déplacer le curseur du disque vers la scène est évoquée. Le constat est clair cette année là : moins 20% pour le disque, plus 20% pour la scène. La scène comme valeur refuge La boîte de pandore est pourtant ouverte et beaucoup s’y engouffrent. "On ne s’improvise pas tourneur" Investir vers la scène, la stratégie peut séduire, mais pour Olivier Darbois, producteur de spectacles chez Corida : « L’âge d’or des maisons de disques est aujourd’hui révolu, et elles s’aperçoivent en plus qu’il n’y a pas autant d’argent à gagner sur les tournées. » De nouveaux acteurs polyvalents Un mystère persiste cependant.

La stratégie 360°, nouvel eldorado des maisons de disques « Indu. Face à la crise du disque, l’industrie musicale tente d’apporter des solutions. C’est le cas de la « stratégie 360 degrés ». L’idée pour les majors et les labels de musique est de diversifier au maximum leurs activités pour créer des sources « multirevenus ». Le 360 deviendra-t-il la règle ? Produire, éditer, acheter des salles, manager, organiser des tournées, créer des panoplies de produits dérivés… Du disque au merchandising en passant par la scène et les droits éditoriaux, les maisons de disques tentent d’exploiter tous azimuts la carrière de leurs artistes. Elles se tournent aussi vers les nouveaux supports numériques et interactifs et, plus récemment, développent des stratégies de sponsoring et de partenariat marques-artistes, marché qui représente, selon Pascal Nègre (Universal Music France), 1 milliard de dollars au niveau mondial. Le but : faire des fans de véritables « consommateurs » musicaux.

GVW et LV Like this: J'aime chargement… La synchro de pub, avenir de la musique ? « Industrie musicale : Le Québec pique sa crise du disque « Industrie musicale : où est.