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Cas JM Ayrault

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Et si une condamnation lui fermait la porte de Matignon ? Jean-Marc Ayrault croit toujours en ses chances pour Matignon.

Et si une condamnation lui fermait la porte de Matignon ?

Le député-maire socialiste de Nantes a déclaré jeudi 10 mai que "sa probité personnelle n'a jamais été mise en cause", après le rappel de sa condamnation à six mois de prison avec sursis prononcée en 1997 pour favoritisme. "Ma probité personnelle n'a jamais été mise en cause. Il n'a jamais été question d'enrichissement personnel ou de financement politique", a déclaré Jean-Marc Ayrault, dont le nom est cité comme possible Premier ministre de François Hollande. "Honnête homme je suis, honnête homme je resterai", a-t-il ajouté, avant de préciser : "C'est une affaire qui ne me concernait pas intuitu personae mais que j'ai assumée en tant que maire". C'était il y a 15 ans. A l'heure de parier sur le nom du nouveau locataire de Matignon, celui de Jean-Marc Ayrault revient souvent.

"Six mois avec sursis pour octroi d'avantage injustifié", rappelle L'Express.fr, jeudi 10 mai. Trajectoire d'une boule puante. C’est l’histoire d’un groupe facebook – "Non au PS"– qui publie un photomontage de Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS à l’Assemblée, fortement pressenti pour être nommé à Matignon.

Trajectoire d'une boule puante

On peut y lire: "Le premier ministre ?? Condamné à la prison en 1997". L’information est vérifiée par lexpress.fr, qui la relaie dans un article deux jours plus tard : "Condamné en 1997, Jean-Marc Ayrault peut-il perdre Matignon ? " et fait réagir l’entourage du principal concerné. Au bout de la chaîne, l’information devient une vraie question posée aux membres du PS, notamment à Benoit Hamon ce 10 mai sur BFM TV : "Alors, cette vieille histoire peut-elle l’empêcher d’être nommé ?

" 1Sur lexpress.frIls sont nombreux ces sites de la "droitosphère" qui tentent, chaque jour de relancer des rumeurs contre le candidat socialiste et son entourage. A lire aussi sur ce sujet, le billet de notre blogueur Guy Birenbaum: "Pas d'état de grâce sur le web pour François Hollande". Jean-Marc Ayrault est-il un repris de justice ? C’est la question qui se pose de manière assez inattendue ces jours-ci.

Jean-Marc Ayrault est-il un repris de justice ?

Re-stituons les faits, pour ceux qui seraient sortis du coma ce matin et ceux qui consulteront les archives de ce site dans un ou deux millénaires. François Hollande ayant remporté l’élection présidentielle, il va prendre ses fonctions le 15 mai prochain et a indiqué qu’il nommerait le Premier ministre (majuscule à premier, pas à ministre) ce jour-là. Parmi les noms les plus pressentis se trouve celui de Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes et président du groupe SRC (Groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche) de l’Assemblée nationale expirante.

Une première digression : on m’a demandé à plusieurs reprises pourquoi le Président de la République (majuscule à président et à république) se prépare à nommer un Premier ministre de gauche alors que l’Assemblée nationale (majuscule à assemblée, pas à nationale) actuelle a une majorité de droite. Inversion des rôles.

Le Parti socialiste vient de connaitre sa première petite polémique, à propos d'une condamnation, ancienne puisqu'elle date de 1997, de Jean-Marc Ayrault.

Inversion des rôles

Il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour favoritisme sur des marchés publics. Cela fait un peu tâche au moment où François Hollande annonce qu'il veut un gouvernement vraiment irréprochable, et que Jean-Marc Ayrault est sur la shortlist pour Matignon... Que l'opposition ramène sur le tapis cette vieille condamnation, c'est de bonne guerre. Après tout, c'est son rôle de chercher la petite bête, et pendant 5 ans, le PS ne s'est pas privé sur Sarkozy et son entourage.

Et c'est une très bonne chose que ça se passe comme ça, car l'un des rôles de l'opposition est d'obliger la majorité à toujours être aux aguets, à ne pas se relâcher, sous peine de se prendre la sanction.