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Elections 2012

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Vote furtif. Veillée rouge. Cette vidéo a été consultée 31 103 fois Cette note est la dernière que je suis autorisé à publier avant le premier tour de l’élection présidentielle. A partir de minuit ce soir, les commentaires seront coupés pour respecter la loi. Ils me manqueront ! Car je les lis avec intérêt chaque soir pour me faire une idée de ce qui se discute entre vous et pour y piocher des arguments et même des formules. Ici je vous dis un mot de ce que je ressens. Puis je me propose de vous ébahir avec le revirement de François Hollande sur la Banque centrale européenne. J’ai noté ces lignes de retour du rassemblement Porte de Versailles. Le lendemain soir je n’en croyais pas mes oreilles. Comme il faut un propos comme conclusion d’étape, j’ai décidé de publier l’entretien que j’ai mené avec Patrick Apel-Muller et Mina Kaci du journal « L’Humanité ». L’Humanité : « Nous arrivons au terme du premier tour.

Jean-Luc Mélenchon. L’Humanité : « Les fameux « Résistons » et « Présidons »… » Jean-Luc Mélenchon. Merci, Jean-Luc Mélenchon ! Merci pour cette campagne fulgurante. Merci pour ce moment d’histoire dont nous avons conscience. Il sera étudié, on le dit déjà, comme le modèle d’une rencontre, d’un éveil, d’une cavalcade irrésistible à partir du moment où les esprits et les cœurs ont reçu une vérité dont ils ne peuvent plus se passer. Photo Stéphane Burlot.

Place au peuple. Merci pour la fin des mensonges. Merci pour votre colère. Merci pour votre stratégie. Merci pour l’honneur rendu. Merci pour l’héroïsme. Merci pour le modèle moral. Merci pour les fêtes, merci pour les grandes heures. Merci pour votre talent. Merci pour la joie, l’immense joie de la Bastille quand la foule montait jusqu’au ciel du Génie, quand nous avons frémi et pleuré entendant pour la première fois, « nous sommes cent vingt mille ! Merci pour les larmes. Merci pour la fraternité. Merci pour l’Espoir. Merci pour l’humanité. Merci pour la poésie. Permettez un cadeau pour vous. Le plus à même de vous toucher. De la part de tous. Un poème. Une vie dans un vote. Ce n'est pas un échantillon de sondage. Ni un cas d'étude. Pas même une enquête. Presque un hasard. Juste un homme que l'on rencontre et qui, soudain, se met à parler. Un citoyen qui, le 22 avril et le 6 mai, va aller voter parce qu'il a "toujours voté" et qu'il y met "un point d'honneur".

C'est la mystérieuse alchimie d'un vote. Elle bouscule les a priori, défie les analyses sociologiques, échappe aux statistiques. Bruno Lafeuille dans sa cave, aux casiers de plus en plus vides. © Antonin Sabot / LeMonde.fr Dans l'enveloppe que, parmi des millions d'autres, Bruno Lafeuille, 53 ans, électeur à Avallon (Yonne), France, glissera dans l'urne dimanche, il y aura comme une sorte de précipité chimique des "grands" sujets d'actualité, la crise, les banques, le crédit, l'écologie, l'emploi, le chômage, le commerce, la reconversion, la formation, la maladie, les valeurs, la consommation, les impôts, la citoyenneté.

La Cave des Halles. © Antonin Sabot / LeMonde.fr "C'est vrai que je suis amer. Présidentielle : échapper au désastre collectif. Je me suis trompé. Je pensais que la démocratie était malade. L’abus de sondages, l’esprit de clan du microcosme, la connivence médiatique, la mainmise de l’argent… Mais non, la démocratie est bien le bilan clinique fidèle de l’état moral d’une société.

Le diagnostic est implacable : ce n’est pas la démocratie qui est malade, mais nous. À en crever. Une situation tragique Le verdict de ce premier tour de la présidentielle est cruel. Aujourd’hui, la France politique se trouve devant un désolant cul-de-sac qu’elle s’est elle-même créé : un détestable président sortant en charpie, mais respirant toujours ;un candidat socialiste insignifiant, totalement inféodé à un système pervers en train de ravager le monde ;et ces métastases lepénistes qui continuent de ronger une majorité grandissante de la population.

L’unique lueur Pourtant, cette fois-ci, une première depuis vingt-cinq ans, je suis allé voter serein. La voie majoritaire que prend mon peuple n’est pas la mienne. Eva Joly. Nous les ritals, les youpins, les Norv giennes m nopaus es, nous sommes chez nous! Pour son dernier meeting, mercredi soir à Paris, au Cirque d’Hiver, Eva Joly a lâché ses coups contre «celle que je choisis de ne pas nommer parce qu’au fond elle est innommable». La candidate d’Europe Ecologie-Les Verts s’est livrée à une jolie tirade, pas dénuée d’humour, pour vanter la richesse de la France. >>Lire notre reportage ici «A elle et ses partisans, je veux dire que nous sommes chez nous, nous les Françaises et les Français, les métèques venus des quatre coins du monde pour faire France. Nous les Bretons, les Polacks, les portos, nous les ritals et les espingouins, nous les youpins, les nègres, les bougnoules et les Norvégiennes ménopausées, nous sommes chez nous!».

Gros succès auprès des 2.000 militants. A voir ici: Eva Joly : "Nous les ritals et les espingouins... par evajoly. Derniers énervements d’avant présidentielle. Une chose est sûre : il est temps que ça se termine. Alors que le premier tour a lieu demain, que la large victoire de Hollande au soir du 6 mai est considérée comme acquise par tous les observateurs objectifs (une espèce fort difficile à trouver en ce moment), le battage médiatique et le délire de la propagande partisane se poursuit, suscitant chez moi une exaspération croissante. J’ai dit que j’allais voter pour Mélenchon au premier tour.

Mais cela n’empêche pas que les supporters du Front de Gauche m’énervent sérieusement ! Le côté fan à deux balles, c’est pas seulement chez les groupies de chanteurs mièvres… Quant à l’intox et au pipeau, ils ne sont hélas pas réservés à la droite. Par exemple, on voit de plus en plus passer de “Sondages DCRI” ou autres foutaises qui ont un point commun : ils donnent tous l’espoir de voir Mélenchon au deuxième tour. Autre sujet d’énervement : les meetings. Encore une raison de s’énerver : Les résultats anticipés sur Twitter. Que vont-ils faire, alors ? Dimanche soir, un électeur (imaginaire) C'est la question des jours qui viennent, dans le petit monde de l'info en ligne. Sachant que les résultats partiels, les sondages sortie des urnes, et toutes sortes de fourchettes plus aiguisées les unes que les autres, seront accessibles sur les sites belges et suisses, et partant sur Twitter, dimanche, vers 18 heures, que vont faire les médias français en ligne ?

Diffuser eux-mêmes lesdites estimations, au risque de se voir infliger une amende de 75 000 euros ? Ou provoquer un cyber-exil à grande échelle, en laissant filer vers la Belgique et la Suisse la belle et bonne audience ? De notre enquête express d'hier, il ressort que les media français en ligne n'enfreindront pas la loi...sauf si le voisin donne l'exemple. Bien. Abonnez-vous ! Présidentielle J-6 : la campagne vue par l'anthropologue Didier Fassin - Idées. Après l'élection de François Hollande. L’élection de François Hollande à la présidence de la République avec 51,62 % des suffrages comporte au moins deux avantages.

Elle sanctionne l’échec de Nicolas Sarkozy et de son projet de transformation du pays. Le président sortant avait prétendu réconcilier les Français et l’argent. Dans son esprit, cela imposait simultanément de glorifier les riches et de les exonérer de toute responsabilité sociale dès lors qu’au combat contre les inégalités il préférait les diatribes contre l’« assistanat » ou l’immigration.

Très vite, ce projet, philosophique autant qu’économique, s’est heurté au rejet du pays. Alors que la situation se dégradait, l’idée de favoriser les titulaires de fortunes, le mélange ostentatoire de la politique et des affaires (lire, dans le numéro de mai, l’article d’Alain Garrigou, « Sarkozysme, le pari d’un clan ») ont déclenché à l’encontre du président sortant une impopularité dont celui-ci n’a jamais pu s’extraire.

La défaite de M. Hubelorg: Incroyable mais vrai ! Vu... Infographie : qui préside quoi à l'Assemblée nationale ? Premier tour… de passe-passe. La philosophie de Bison Futé magistralement démontrée à l'occasion du premier tour de cette élection présidentielle. C'est le sujet de notre chronique philo de la semaine. Ou comment l'art - très créatif - des prévisions prend tout son sens dans le démenti desdites prévisions. L’imagination grossit les petits objets jusqu’à en remplir notre âme, elle amoindrit les grands jusqu’à sa mesure. – Blaise Pascal Soir de premier tour. Les résultats sont issus d’un enchevêtrement de facteurs complexes.

Certains de ces facteurs relèvent d’une logique de relative rationalité : le bilan du Président sortant, le vécu de chacun, les engagements des divers candidats, les opinions de chacun, ses traditions familiales et pratiques sociales sur les lieux du travail, la capacité de chaque candidat de trouver les mots et les gestes auxquels on peut identifier ses aspirations… Pour une bonne part, l’avenir d’un scrutin se joue dans le présent, au jour le jour.

Au soir du second tour, il y aura un Président. Aux révolutionnaires qui se préparent à voter Hollande. Dans mon dernier billet, et sous le coup de l’émotion des résultats du premier tour, j’ai appelé à ne pas voter au second tour de la présidentielle, au risque selon certains de « faire gagner la droite ». Cet appel a suscité de nombreuses réactions hostiles, sans doute plus de la part des déçus du score de l’extrême gauche en général et du Front de Gauche en particulier que de la droite, car à ce qu’il paraît l’abstention favoriserait la réélection de monsieur Sarkozy lors du second tour. Mais il semblerait depuis que les événements me donnent raison : car non contents de recueillir presque « automatiquement » les voix de l’extrême gauche à laquelle ils ne feront donc aucune concession, monsieur Hollande et son équipe courtisent aujourd’hui ouvertement les électeurs du Front National pour gonfler le score du PS, sans paraître se préoccuper véritablement ni du centre ni des abstentionnistes.

Comment peut-on se dire à la fois révolutionnaire et accepter de se soumettre à cette mascarade ? Nicolas Sarkozy a-t-il demandé à une élue de lui faire une "gâterie"? Publié le 14/06/2012 | 18:42 , mis à jour le 14/06/2012 | 18:44 Nicolas Sarkozy, le 4 mai 2012 aux Sables-d'Olonne (Vendée). Ce ne sont que "quelques lignes" , une "scène microscopique" , minimise l'auteure mercredi 13 juin sur le plateau du "Grand Journal" de Canal+. Le fait rapporté est pourtant stupéfiant. Dans son livre, Le Monarque, son fils, son fief , paru jeudi 14 juin (Editions du Moment), Marie-Célie Guillaume, directrice de cabinet du président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, lâche une bombe : elle raconte que Nicolas Sarkozy, présenté sous les traits de "Rocky" ou du "Monarque" , aurait demandé à une élue, "Madame de P. " , qui venait lui demander des fonds pour un projet dans sa ville, de lui faire "une gâterie" .

"Sois gentille... " "Regarde dans quel état je suis, tu ne peux pas me laisser comme ça... "Tout le monde fait semblant et se voile la face" , explique Marie-Célie Guillaume sur Canal+. Menacée de représailles FTVi.