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Financement du cinéma français (chantier)

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Le bégaiement du passage à la projection numérique (3/3) - Un projectionniste de Bollywood. REUTERS/Danish Siddiqui - Quatre événements très hétérogènes ont marqué le cinéma français au cours de ce mois de septembre: deux affrontements politiques de natures opposées (lire la 1re partie), un film (lire la 2e partie) et une loi. Ensemble, ces phénomènes dessinent un assez bon état de la situation d’ensemble. L’enjeu politique qui oppose une construction d’ensemble accompagnée par la puissance publique au nom de l’intérêt commun à une cassure avec des industriels prospères d’un côté et des petits artisans misérables éternellement assistés de l’autre est l’une des formes de rupture toujours menaçante dans le cinéma français (lire la 2e partie).

Ce n’est pas le seul. publicité Ce risque permanent de la cassure a surtout été illustré cette année par le plus gros «dossier» actuel du cinéma français, le passage généralisé à la projection numérique. Il reste pourtant un énorme point aveugle. Jean-Michel Frodon Devenez fan sur , suivez-nous sur. Un milieu accueillant pour les espèces rares (2/3)

- Des hommes et des dieux © Mars Distribution - Quatre événements très hétérogènes ont marqué le cinéma français au cours de ce mois de septembre: deux affrontements politiques de natures opposées (lire la 1re partie), un film et une loi (lire la 3e partie). Ensemble, ces phénomènes dessinent un assez bon état de la situation d’ensemble. On a vu (dans la 1re partie) avec quelle rapidité l’Etat pouvait réagir à une mobilisation des corps constitués du cinéma remettant en cause l’énorme pactole sur lequel ils sont assis, mais combien ce même Etat traîne à mettre en place une réforme un peu significative du secteur. D’où une demande pressante au ministre signée par beaucoup de ceux, cinéastes, producteurs et distributeurs indépendants, qui font la vitalité du cinéma en France.

C’est à eux qu’on doit à l’existence d’un tissu qui associe enjeux artistiques et économiques, et qui permet l’existence, exemplairement d’un film comme Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois. publicité. L'argent court plus vite que la règle (1/3) - Ladies and gentlemen, please take your seats / atomicjeep via Flickr CC - Deux conflits très différents ont marqué le milieu du cinéma français début septembre. Ils matérialisent de manière caricaturale ce qu’on pourrait appeler «un cinéma à deux vitesses». Samedi 4 septembre, la menace a plané que, dans sa recherche de rentrées fiscales, l’Etat allait assujettir Canal+ à une hausse massive de la TVA. Ce fut le suspens le plus court de l’histoire du thriller: il aura suffit au patron de Canal de laisser entendre qu’en ce cas la chaîne cryptée ne pourrait plus jouer son rôle de grand argentier de la production nationale.

En quelques heures, les porte-parole de l’industrie du cinéma étaient montés à tous les créneaux médiatiques et politiques, et dès le lundi 6, le président de la République recevait à l’Elysée les corps constitués du cinéma français pour les assurer que chers amis vous n’y pensez pas, moi, toucher un cheveu de vos financement… On connaît ce film: Touche pas au grisbi! A lire pour se mettre les idées en place. Un rapport sur le cinéma français circule sous le manteau. Rassurez-vous, il ne tardera pas à être bientôt rendu public. Via Internet, mais aussi sous forme d’un livre à paraître. L’originalité de ce rapport c’est qu’il n’a été commandité par personne.

Aucune instance politique ou institutionnelle. De réunion en réunion (au CNC, simple structure d’accueil), ce groupe de réflexion s’est autorisé à aborder frontalement les problèmes économiques et structurels du cinéma français. Tout est parti du discours que Pascale Ferran avait prononcé lors de la Cérémonie des César, le 24 février 2007, alors même que son film recevait les honneurs de la profession (5 César). On reviendra sur cette question de la violence.

Poser la question c’est déjà y répondre. Prenons les choses dans l’ordre, du moins dans celui qui nous est proposé. Le scénario. La production. A la page 82, le rapport ose poser la question fatidique : « Trop de films produits ? La distribution. L’exploitation. L’exportation. 1. 3. Société pour le financement de l'industrie cinématographique et. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une société pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (Sofica) est une société de droit français de capital-investissement spécialisé dans les œuvres cinématographiques ou audiovisuelles bénéficiant d'avantages fiscaux. Les SOFICA sont des sociétés anonymes de droit français ayant pour activité exclusive le financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles agréées par le ministère français de la culture. Elles ont été créées par la loi française du 11 juillet 1985. Le capital de la SOFICA doit être agréé par le ministère français de l'Économie et des Finances.

Le souscripteur s'engage à conserver ses titres pendant au moins 5 ans à compter de leur acquisition. Le délai de blocage est porté à 8 ans pour les SOFICA garanties. SOFICAS agréées pour investissements 2014[1]: SOFICA - Avis - Que de cinéma! SOFICA = Société pour le Financement du Cinéma et de l'Audiovisuelle Qu'est ce qu'une SOFICA ? Une sofica est une société anonyme soumise à l'impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun,et a été créée par la loi du 11/7/1985. Elle constitue une société d'investissement destinée à la collecte de fonds consacrés exclusivement au financement d'œuvres audiovisuelles et cinématographiques agréées par le CNC.

La durée statutaire est de 10 ans à compter de l'immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. Les investissements des sofica prennent la forme soit de versements en numéraire réalisés par contrats d'association à la production, contrôlés par le CNC (investissements sur des œuvres), soit de souscription au capital de sociétés ayant pour activité exclusive la réalisation d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles agréées. En contrepartie de leurs investissements, les sofica bénéficient de droits à recettes sur l'exploitation future des œuvres. Encore merci. Campagne Sofica 2008-2009. L’enveloppe de la collecte que les Sofica vont être autorisées à placer, d’ici la fin décembre 2008, auprès des particuliers et qui sera destinée à des investissements dans le cinéma et l’audiovisuel en 2009 s’élève comme l’an dernier à 63,07 M d’euros.

Il faut rappeler que le minimum réglementaire d’investissement pour chaque Sofica dans la production indépendante au sens de la charte est de 35 % mais de nombreuses Sofica s’engagent bien au-delà. En 2007, en moyenne 60,3 % des fonds placés par les Sofica l’ont été sur des investissements indépendants. Collecte 2008 pour investissements 2009 (12 Sofica agréées) Un dossier complet sur les Sofica, et en particulier le bilan détaillé des investissements réalisés en 2007 sont consultables sur le site du CNC. Activité de garantie - La production cinéma.

L’IFCIC garantit, grâce à un fonds doté par le CNC, des crédits à court terme à la production cinématographique et des crédits à moyen terme aux sociétés de production. Il garantit également, grâce à un fonds (FGMP) mis en place fin 2010 avec l'appui financier du Programme MEDIA de l'UE et du CNC, des crédits à court terme à la production cinématographique européenne. Le volume de garanties délivrées dans le secteur cinéma est parfaitement stable en 2012 : 179,9 millions d'euros correspondant à 345,3 millions d'euros de crédits. Cette production de risque inclut pour la deuxième année consécutive celle issue du FGMP, qui progresse de 20% à 10,9 millions d'euros pour 10 films (11 en 2011). Bien qu'elles représentent, cette année encore, la très grande majorité (83%) de l'activité du fonds, les garanties accordées pour des crédits finançant la fabrication des films relevant du seul fonds CNC (crédits de production et crédits export) sont en baisse de 6,4%.

Au 31.12.2012. Cinema.pdf (Objet application/pdf) Les aides financières au cinéma et à la télévision. Médias & Publicité : Coficiné a financé 75%des films. La filiale de Natixis affiche une rentabilité de 15 %. C'est le grand gagnant des Césars et pourtant il n'a pas reçu de prix. Coficiné, le premier établissement bancaire de la grande famille du cinéma, a financé 75 % des films honorés.

Mieux, la filiale de Natixis spécialisée dans le cinéma était le financier de 85 % des films sélectionnés, qu'il s'agisse des gros budgets comme des films d'auteurs. À son actif : Séraphine, Mesrine, Le Premier Jour du reste de ta vie, Un conte de Noël ou encore la palme d'or de Cannes, Entre les murs. Pourtant, Didier Courtois Duverger, aux commandes de la maison depuis vingt-cinq ans, n'en tire aucune gloire : «Nous sommes bons parce que nos clients, les producteurs, le sont», se plaît-il à rappeler.

«Nous sommes davantage experts pour choisir nos clients que pour le choix des films.» Moins de films à gros budget. Querelle entre producteurs indépendants et banquiers - Cinéma - Frédéric GIMELLO-MESPLOMB, Maître de conférences à l'Université. L'Italie mise à part qui, par nationalisme économique s'est préoccupée des 1927 du soutien étatique à son industrie du cinéma, notre pays a véritablement innové en la matière. Hormis les velléités d'interventionnisme de la troisième république et quelques initiatives de Vichy, c'est après la seconde guerre mondiale que l'architecture du système d'économie administrée du cinéma a été mise en place.

Trois lois d'aide se sont succédé en 1948, 1953 et 1959. Les deux premiers textes tentaient de remédier aux inconvénients d'un secteur instable; le décret de 1959 prétend pallier les effets d'une crise affectant structurellement le cinéma, tout en reprenant l'essentiel des dispositions de la législation antérieure. Chaque fois qu'elle a été instituée, l'aide de l'Etat voulait revêtir un caractère temporaire. Le pouvoir réglementaire et juridictionnel du directeur général du CNC est important. 1-Le compte de soutien Le budget du compte de soutien s'établit à 449,3 M€ en 2003.

Memoire_Methodes_financement_rentabilite_dans_production_cinemat. I'll be blog » Blog Archive » Le cinéma français se moque du DVD. Je suis récemment tombé sur une série de chiffres assez intéressants concernant le marché du DVD en France et aux États-Unis. On parle beaucoup de la contraction de ce marché et des conséquences que cela peut avoir sur l’industrie cinématographique. S’il y a clairement danger aux États-Unis, le cinéma français a peu à se préoccuper de la baisse des ventes de DVD. Voici un tableau, tiré d’une étude du Cerna de 2008, qui détaille les différences entre France et États-Unis dans le poids des sources de revenus d’un film. La structure des revenus est certes fondamentalement différente – le cinéma américain s’exporte – , mais ce qui m’intéresse particulièrement est la variation dans le DVD : 2% des revenus d’un film en France, 25% aux US.

On comprend mieux le dynamisme américain concernant la VoD – bouleversement du calendrier des fenêtres de sortie comme l’a annoncé Sony il y a deux jours – et le Blu Ray – fortes baisses de prix à venir – .