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Une décision de justice ravive le débat sur le contrôle du web. PARIS (Reuters) - La condamnation des fournisseurs d'accès à internet (FAI) français à bloquer certains sites relance la polémique sur le contrôle d'Internet et la possibilité d'un web à deux vitesses, dans un débat où sécurité, liberté et rentabilité semblent s'opposer.

Le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris a contraint vendredi les FAI - dont Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free - à bloquer l'accès aux sites de jeux non homologués par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel). Ce jugement inédit pourrait entraîner des décisions similaires contre les sites illégaux de partage de films et de musique, ce que dénoncent les associations de défense des internautes. "Cette décision ouvre la voie à la mise en oeuvre chez les opérateurs d'une véritable infrastructure de censure du Net", a déclaré à Reuters le porte-parole de La Quadrature du Net, Jérémie Zimmermann. Elle s'est étonnée de la condamnation des FAI par le TGI de Paris. Par. Une décision de justice ravive le débat sur le contrôle du web.

Une décision de justice ravive le débat sur le contrôle du web. La condamnation des fournisseurs d'accès à internet (FAI) français à bloquer certains sites relance la polémique sur le contrôle d'Internet et la possibilité d'un web à deux vitesses, dans un débat où sécurité, liberté et rentabilité semblent s'opposer. /Photo d'archives/REUTERS La condamnation des fournisseurs d'accès à internet (FAI) français à bloquer certains sites relance la polémique sur le contrôle d'Internet et la possibilité d'un web à deux vitesses, dans un débat où sécurité, liberté et rentabilité semblent s'opposer. Le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris a contraint vendredi les FAI- dont Orange, SFR, Ajouter à la liste des valeurs Ajouter au portefeuille Créer une alerte Bouygues(EN 31.61 +4.17%) Telecom et Free- à bloquer l'accès aux sites de jeux non homologués par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel).

Au-delà des aspects de respect de la vie privée et de liberté d'expression, la question de la neutralité du net représente un véritable enjeu économique. Une décision de justice ravive le débat sur le contrôle du web. Par Vincent Chauvet PARIS (Reuters) - La condamnation des fournisseurs d'accès à internet (FAI) français à bloquer certains sites relance la polémique sur le contrôle d'Internet et la possibilité d'un web à deux vitesses, dans un débat où sécurité, liberté et rentabilité semblent s'opposer. Le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris a contraint vendredi les FAI - dont Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free - à bloquer l'accès aux sites de jeux non homologués par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel).

Ce jugement inédit pourrait entraîner des décisions similaires contre les sites illégaux de partage de films et de musique, ce que dénoncent les associations de défense des internautes. "Cette décision ouvre la voie à la mise en oeuvre chez les opérateurs d'une véritable infrastructure de censure du Net", a déclaré à Reuters le porte-parole de La Quadrature du Net, Jérémie Zimmermann. Elle s'est étonnée de la condamnation des FAI par le TGI de Paris. Edité par Cyril Altmeyer.