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Free #AdGate : « un FAI peut-il contrôler l'expérience utilisateur ? » Le juriste Cédric Manara, professeur de droit à l'EDHEC Business School (LegalEDHEC Research Center), analyse « à chaud » le sujet du blocage des publicités activé par défaut par Free. L’intéressé, qui travaille actuellement à la rédaction d'un livre sur le droit du commerce électronique, nous dresse un panorama des différentes difficultés soulevées par ce sujet dont on découvre aujourd'hui les détails techniques. Sauf en 2000, il n’y a pas de précédent de Free #AdGate. Que vous inspire juridiquement cette décision ?

C'est vrai qu'on se montre souvent innovant en France pour "bidouiller" internet ! Avant de tenter de répondre, à chaud, à vos questions, je voudrais souligner qu'il est trop tôt pour mesurer entièrement les effets de la mesure annoncée aujourd'hui, et que je ne la connais que par ce qu'a pu en dire la presse depuis qu'elle a été révélée. Le système de blocage a été activé par défaut. Je partirai du postulat que... oui. Pourquoi plus grave ? Merci Cédric Manara. Domain Name System. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Domain Name System (ou DNS, système de noms de domaine) est un service permettant de traduire un nom de domaine en informations de plusieurs types qui y sont associées, notamment en adresses IP de la machine portant ce nom.

À la demande de la DARPA, Jon Postel et Paul Mockapetris ont conçu le « Domain Name System » en 1983 et en écrivirent la première réalisation. Rôle du DNS[modifier | modifier le code] Les ordinateurs connectés à un réseau IP, comme Internet, possèdent une adresse IP. Ces adresses sont numériques afin d'être plus facilement traitées par une machine. En IPv4, elles sont représentées sous la forme xxx.xxx.xxx.xxx, où xxx est un nombre variant entre 0 et 255 (en système décimal). Les noms de domaines peuvent être également associés à d'autres informations que des adresses IP. Histoire[modifier | modifier le code] Article détaillé : hosts. Un système hiérarchique et distribué[modifier | modifier le code] Hiérarchie du DNS. [MàJ] Free : Fleur Pellerin veut un bloqueur de pub désactivé par défaut.

Mise à jour : Le cabinet de Fleur Pellerin nous confirme la préparation ce matin de la réunion programmée pour lundi. Interrogé sur l’état actuel de la liste des invités, on nous assure simplement que les portes sont ouvertes à toutes les parties intéressées. Dans son tweet, la ministre déléguée à l’économique numérique ne visait cependant que les éditeurs et Free. Ce qui recentre considérablement le débat. En attendant, si Google tient à être convié, il devra donc se manifester activement. Tout comme les régies, les annonceurs, les sites de e-commerce, etc. Aujourd’hui, par une mise à jour du logiciel de la FreeBox Server, Free a lancé une petite bombe sur le net : le FAI a activé par défaut un bloqueur de pub qui vise notamment, les pubs Google. C’est l’émoi chez les éditeurs de site notamment qui vivent de ces revenus. . « No opt out par défaut » ? Patricelamothe : La neutralite est le fondement...

Free #AdGate : la méthode utilisée, comment la contourner, qui est touché ? Hier, Free publiait une nouvelle version du firmware 1.1.9 du boîtier Server de sa Freebox Révolution. Celui-ci a fait grand bruit en raison de l'activation par défaut d'un système de blocage de la publicité. Après la découverte, vient le temps de l'analyse, tant sur la méthode que sur les résultats.

L'occasion pour nous de voir qui est réellement visé par cette pratique. Il existe depuis bien longtemps différentes manières de bloquer la publicité sur Internet. Bien que la pratique ne soit pas forcément la plus agréable pour les éditeurs qui en vivent (voir notre analyse), elle est largement répandue, ne serait-ce que via des outils tels qu'AdBlock Plus.

La méthode : Free ne fait que modifier ses DNS, et renvoie vers sa Freebox Mais c'est une autre solution, plus simple et plus directe qu'a utilisé Free pour mettre en place son blocage : le bidouillage de vos DNS. Nous avons donc fait le tour des sites internet affichant de la publicité, avec l'extension Ghostery activée. David Legrand. Free et la publicité bloquée : un problème démocratique. Il y a plusieurs façons de regarder la décision de Free de bloquer par défaut les publicités affichées sur Internet. La première, comme a été notre première réaction, est de pointer du doigt l'irresponsabilité économique de Free, qui pénalise des milliers de sites internet qui ne vivent que (ou en grande partie) grâce à la publicité. C'est le cas de Numerama, qui est donc juge et partie dans cette affaire. La réponse à ce problème est à la fois simple et très complexe. Les sites concernés peuvent se lancer dans un jeu du chat et de la souris avec Free pour tenter d'échapper au filtrage, ou changer de modèle économique.

Ce qui n'est pas sans conséquence. Même si Numerama devenait payant, et même à considérer que nous rassemblions suffisamment d'abonnés pour être rentables, il ne faut pas oublier que la publicité a l'avantage d'offrir un accès gratuit à tous. Mais dépassons ce seul problème économique. Espérons que Free saura revenir à la raison. Free Speech is Only As Strong As the Weakest Link. Online speech must travel through several "upstream" providers before reaching its audience. Each of these links in the chain may itself rely on its own upstream providers -- for example, smaller ISPs may simply connect users to larger ISPs, or hosting platforms may host their services on servers leased from a commercial datacenter.

When at first they don’t succeed, censors try again upstream. The Internet’s strength lies partially in the fact that no single entity provides all the services necessary for the network to operate. The downside of this decentralization is that there are multiple intermediary points between any two users at which a third party may attempt to cut off speech. If the party seeking censorship meets resistance at any given link, they may simply move further up the chain and try again. The further away from the user a service provider is located on the chain, the less incentive that provider has to push back against censorship of the user’s speech.