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Point de vue B. Delanoë dans le Monde daté du 5 mars 2009 - Fran. Point de vue Paris Métropole doit s'étoffer pour dessiner le XXIe siècle francilien, par Bertrand Delanoë L'avenir de la métropole parisienne est au coeur de l'actualité. Loin de toute considération abstraite ou politicienne, cet enjeu appelle des réponses originales aux vrais besoins des citoyens. Aujourd'hui de quoi nous parlent-ils ? De leurs difficultés à se loger, à se déplacer, ils nous interpellent aussi sur leur qualité de vie et sur leur environnement urbain. Conscients de l'ampleur de ces défis, de nombreux élus franciliens, de droite comme de gauche, se sont engagés depuis trois ans dans une démarche inédite. Faut-il aujourd'hui aller plus loin ? Car il faut être clair : des politiques comme l'insertion, le handicap ou les personnes âgées, actuellement gérées à l'échelle pertinente des départements, ne se traitent certainement pas à 6 millions d'habitants !

Dès ce stade, je veux donc évoquer les missions qui pourraient lui être attribuées. Grand Paris, Balladur: un texte de Philippe Laurent, maire de Sc. Communiqué de presse Sceaux, le 25 février 2009 « Grand Paris » : pour Philippe Laurent, le comité Balladur commet une erreur de diagnostic et formule des propositions irréalistes, mais amendables Philippe Laurent, maire de Sceaux et membre du secrétariat permanent de la conférence métropolitaine, prenant connaissance des propositions du comité Balladur concernant la zone dense de l’agglomération parisienne, estime que « le comité Balladur a commis une erreur de diagnostic, qui le conduit à des propositions irréalistes ». L’erreur consiste, selon le maire de Sceaux, à continuer de prétendre analyser la situation de l’agglomération parisienne comme étant, par nature, essentiellement différente de celle des autres grandes métropoles françaises, et appelant de ce fait des réponses fondamentalement différentes.

Grand Paris, Balladur: un texte de Gilles Catoire maire de Clich. Jeudi 26 février 2009 4 26 /02 /Fév /2009 22:57 On peut s’étonner que le Président de la République ait confié à un ancien 1er Ministre n’ayant jamais eu de responsabilités locales, le soin d’animer une Commission dans laquelle les associations, qui représentent la majorité des élus, n’étaient pas partie prenante. Néanmoins ce rapport existe et suscite un débat en posant plusieurs questions. D’abord celle du regroupement éventuel des régions. L’autre nous concerne plus directement avec la gouvernance de la Métropole parisienne. Le périmètre qu’il propose me paraît beaucoup trop étroit et ne tient pas compte des zones denses qui débordent l’ancien département de la Seine qui elles, sont prises en compte dans le périmètre de Paris Métropole.

Après la diffusion du rapport BALLADUR, on peut se demander quelles seront les propositions de Christian BLANC qui se font de plus en plus attendre. Point de vue La crise offre l'occasion de réinventer nos modèles. Point de vue La crise offre l'occasion de réinventer nos modèles urbains, par Pierre Veltz LE MONDE | 06.03.09 | 14h00 • Mis à jour le 06.03.09 | 14h00 n ces temps de relance, il est bon de rappeler que les grandes villes sont les moteurs de notre économie, et tout spécialement de l'économie de la connaissance, qui s'organise à l'échelle mondiale autour de quelques grands hubs urbains. Etre ou ne pas être sur la carte de ces hubs est crucial pour le pays tout entier. Du fait de leur haute densité, les métropoles sont aussi plus écologiques que les nappes résidentielles diffuses, rurales ou néorurales, qui envahissent nos paysages.

Paris ou New York sont parmi les villes les plus "vertes" du monde. Encore faut-il que les habitants y trouvent des conditions de vie agréables et stimulantes, permettant d'enrayer une fuite que l'on sent poindre. Le premier objectif est de conforter la position de nos villes dans la compétition mondiale. Le troisième enjeu, en effet, est industriel. Comité Balladur : du "mille feuilles" au "pudding" - grandparis. Jeudi 26 février 4 26 /02 /Fév 22:10 C'est ainsi que François Hollande a qualifié les propositions de la commission chargée de réformer les collectivités locales. L'ancien premier secrétaire du PS François Hollande a jugé, jeudi 26 février, que la commission Balladur de réforme des collectivités locales, en voulant se débarrasser du "mille feuilles administratif" français a finalement réalisé "un pudding", "indigeste" et "immangeable".

Dans un billet sur son blog, le député de Corrèze estime que la commission Balladur avait "pour tâche d'en terminer avec le mille feuilles administratif français hérité de notre histoire". Mais au lieu de cela "on nous fait un pudding : un mélange compact, indigeste et pour tout dire immangeable, déplore François Hollande pour qui il ne faut pas pour autant "renoncer à la pâtisserie démocratique, à condition de faire léger, clair et simple".

"En terminer avec les cantons" Ségolène réclame du "participatif" "Je n'y crois pas" Delanoë juge la réforme inadaptée. Rapport Balladur:le bling blang territorial. Un texte de Martin. Le bling blang territorial de N. Sarkozy Martin Vanier Professeur de géographie et aménagement à l’université de Grenoble Directeur d’études ACADIE Picardie ou pas Picardie ? La façon dont les médias et le débat politique se sont saisis du rapport du comité pour la réforme des collectivités locales, une semaine avant sa remise officielle le 5 mars 2009, augure mal de la clarté des alternatives qui sont réellement ouvertes. Le big bang recherché aura au moins provoqué un tollé général et hétéroclite, qui risque cependant de laisser entendre qu’on ne peut décidément toucher à rien dans ce monde des pouvoirs locaux établis, à gauche comme à droite. Après le « moins d’État », le « moins de collectivités locales » Le rapport de 132 pages (+ annexes) est construit en deux parties : l’analyse des nécessités et des possibilités de réforme (I) ; puis les 20 propositions proprement dites (II).

Le faux big bang Les vraies impasses Six propositions font le cœur réel de la bataille qui s’annonce. Alléger le millefeuille territorial n'est pas la bonne recette, Tous les trois sont consultants à la coopérative Acadie. Tous les observateurs s'accordent pour considérer que la tâche de la Commission pour la réforme des territoires présidée par Edouard Balladur est difficile : comment affronter les multiples avantages acquis et arbitrer les conflits d'intérêts qui constituent aujourd'hui notre "millefeuille territorial" ?

S'il existe autant de scénarios de sortie que de lobbys, en revanche le diagnostic et la finalité de la réforme paraissent faire consensus : l'empilement des pouvoirs locaux est trop complexe, il faut le simplifier, probablement en constituant des "couples" (région-département, commune-intercommunalité). Et pour ce faire, afin de le rendre plus lisible, il faut s'attacher à clarifier les compétences des uns et des autres. Doit-on ainsi alléger le millefeuille territorial pour le rendre plus digeste ? N'est-il pas plutôt nécessaire d'en changer la recette ? Point de vue Il faut aller jusqu'au bout de la décentralisation, Point de vue Il faut aller jusqu'au bout de la décentralisation, par Jean-Paul Planchou LE MONDE | 06.03.09 | 14h00 • Mis à jour le 06.03.09 | 14h00 a droite, longtemps défavorable ou à tout le moins réticente à la décentralisation, a découvert peu à peu ses vertus.

Hélas, la loi du 13 août 2004, qualifiée d'"Acte II", s'avère un échec. Elle n'a pas permis de hiérarchiser et de clarifier les compétences dévolues à chaque niveau de collectivité. Aussi, se fondant sur ce travail législatif mal abouti, sur les interrogations consécutives que suscite désormais la décentralisation dans l'opinion, le président de la République a chargé Edouard Balladur, à l'automne 2007, de présider un comité sur la réforme du statut des collectivités locales, qui vient de rendre ses conclusions.

En fait, Nicolas Sarkozy change de cap. Cependant, une réforme s'impose. Encore faut-il s'entendre sur les objectifs à lui assigner. A commencer par l'invocation quasi rituelle du millefeuille territorial.